Kael Walker (ne vous enflammez pas, ce n’est pas une erreur, vous verrez) est né le 12 février 1997 à 22h55 par une journée pluvieuse et orageuse dans un petit village dans les environs de Londres. Ses parents, Christopher et Sarah Walker le nommèrent Kael, en hommage à son grand-père paternel qui avait participé à la seconde guerre mondiale, un prénom plein d'espoir et de vivacité. Tel était son prénom à l'origine.

Le petit Kael ne pleurait pour ainsi dire jamais, se contentant d'observer son environnement en souriant et en gazouillant comme le font tous les enfants joyeux, à un an il était déjà capable de se faire comprendre en utilisant un vocabulaire s'étoffant sans cesse et à 2 ans, il était capable de tenir une conversation simple avec un adulte sans trop de difficultés. Mais cette faculté à vite disparu ...

12 février 2000 (3 ans):

Même si il n'avait que 3 ans tout pile quand c'est arrivé, Kael se souvient encore de cette journée comme si c'était hier... Une journée pluvieuse et orageuse, exactement comme le jour de sa naissance. Que vouloir de plus le jour de son anniversaire ?

Tout se passait à merveille, ses parents l'emmenaient pour la première fois au cinéma dans le centre de Londres pour y voir un film d'action à grand-succès et Kael était excité comme une puce mais c'est lors du trajet en voiture que son destin bascula. Tandis qu'ils roulaient paisiblement vers le centre de Londres en longeant la Tamise, l'impensable arriva, un camion, que le chauffeur, inexpérimenté, ne savait pas manœuvrer, leur coupa la priorité à un grand carrefour, défonçant intégralement l'avant de la voiture et l'envoyant valser à plusieurs dizaines de mètres dans une vitrine d'un magasin des alentours tant le choc était grand. L'arrière de la voiture fut épargné et à cause du sol mouillé, la voiture à présent réduite en morceau ne fit pas de tonneau. Ses parents moururent sur le coup ... Apparemment, Kael n'était pas destiné à mourir ce soir là.

Tout autour de lui était flou et le temps semblait s'écouler lentement, comme si il était figé.

13 février 2000:

De nombreuses personnes s'affairaient autour de lui, toutes habillées en blanc. Kael reprît peu à peu ses esprits et en déduit qu'il se trouvait à l'hôpital mais peu importe les efforts qu'il fournissait, il lui était impossible de se souvenir de la raison de sa présence dans ce milieu hospitalier peu accueillant et lui était encore moins possible de comprendre pourquoi toutes ces personnes le fixaient avec une mine défaite...

Soudain tout devint clair, un policier qui se tenait devant la porte de la chambre discutait avec une infirmière et ils parlaient clairement de Christopher et Sarah Walker. Ses parents !

un des médecin chassa directement le policier fou de rage mais trop tard, le mal était fait, Kael avait clairement entendu "Ils n'ont pas survécu". Contrairement à la plupart des enfants de son âge, la mort n'était pas une chose abstraite et il savait ce que cela impliquait: il ne verrait plus jamais ses parents. Kael cessa de parler pendant un bon bout de temps.

Décembre 2001 (4 ans):

Après presque deux années d'essais infructueux pour faire parler Kael à nouveau, et face au désespoir des membres de sa famille qui voyaient en lui ses parents disparus et ne parvenaient pas à délier sa langue, il fût finalement placé dans une institution spécialisée pour les orphelins ayant subi un traumatisme...

Sa vie prît un nouveau tournant à l'approche de Noël au mois de décembre. Un couple de psychologues japonais de renommée internationale était en visite dans le centre ou se trouvait Kael afin d'étudier les infrastructures et les technologies dont ils disposaient. Ils remarquèrent un jeune enfant, admirant la pluie et les éclairs en souriant, incapable de prononcer le moindre mot depuis la mort de ses parents et décidèrent de l'adopter sans attendre, sans même se soucier de la difficulté des démarches pour adopter un enfant à l'étranger. De par leurs relations, ils adoptèrent rapidement Kael avec l'accord des autorités compétentes ainsi que de sa famille biologique qui voyait là une occasion pour lui de peut-être s'épanouir. Et le jour de Noël, le petit Kael alors âgé de 4 ans, toujours muet comme une carpe, pris l'avion en direction de Tokyo avec ses nouveaux "parents".

Avril 2002 (5 ans):

Ses nouveaux parents, Mamoru Murakami et Mitsuki Hanabishi tentèrent tous les jours sans exceptions de faire parler Kael, en gardant toujours le sourire et en étant toujours patient, ce qui ébranla le silence de celui-ci qui commença peu à peu à s'attacher à eux.

C'est lorsqu'il vît pour la première fois un grand parc rempli de cerisiers en fleurs qu'il retrouva la parole pour ne plus jamais la perdre. Le spectacle était grandiose et bouleversant et, soudain, en plein milieu de leur pique-nique au pied d'un cerisier, Kael éclata en sanglot et reparla pour la première fois en plus de 2 ans. C'était le début de sa nouvelle vie. A présent, il était devenu un Murakami et ses nouveaux parents décidèrent de l'appeler "Rikuo", un prénom chargé d'amour car c'est celui qu'il auraient donné à leur enfant biologique, si ils avaient pu en avoir un. Il devint donc Rikuo Murakami.

Scolarité: 20 avril 2003 -> 1er Mars 2014 (17 ans)

Étant donné les progrès fulgurant qu'il avait effectué, Rikuo intégra une école privée d'arts martiaux de grande notoriété appartenant à son grand-père adoptif. Il devint rapidement un des meilleurs éléments de cette école qui prenait en charge les élèves de la maternelle au Lycée. Il y prolongea ses études jusqu’à l’âge de 17 ans.

Mais, au lieu de terminer ses études dans l'école d'arts martiaux familiale, ses parents et lui se mirent d'accord sur un éventuel transfert vers un pensionnat afin qu’il change un peu d'air et rencontre d'autres personnes. A la seule condition qu'il reprenne une des succursales de l'école de son grand-père adoptif dont la santé était devenue fort fragile depuis peu. Cette nouvelle épreuve représentait probablement une sorte de test préliminaire afin de voir si il serait digne d'hériter de l'école d'arts martiaux ainsi que de ses nombreuses succursales quand l'heure serait venue.

Condition que Rikuo accepta sans réserve tant ses envies de liberté et de changement l'obsédaient. Il serait donc chargé d'y enseigner le Ninjutsu, le Jiu-jitsu, le Kenjutsu et le Taihojutsu. 4 arts pour lesquels il aurait probablement obtenu le grade d'instructeur s'il avait eu plus de 18 ans. La santé vacillante de son grand-père et l'influence de sa famille accélérèrent fortement la procédure si bien qu'il obtint l'autorisation d'enseigner ces arts martiaux sans la présence d'un "adulte".

Le parcours scolaire de Rikuo, la notoriété et les relations de sa famille ainsi que leur "fortune" ont pu être préservées des mauvaises langues de l'administration lors de son inscription. Un vérirtable bénédiction pour lui qui préférerait passer inaperçu et pouvoir passer du bon temps au pensionnat.