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Kazuto Aisheru

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Kazuto Aisheru
Etudiant en design 3D
Masculin Messages : 22
Date de naissance : 07/08/1993
Date d'inscription : 30/01/2015
Âge : 30
Job : Etudiant et barman
Côté coeur : Entrez, c'est ouvert
Personnage en trois mots : Sociable, Naïf, Altruiste

Carte d'identité
Année scolaire: 3ème année, mais pas à Rayen
Dortoir & numéro de chambre: Appartement en ville
Colocataires:
Kazuto Aisheru
MessageKazuto Aisheru- posté le Sam 31 Jan - 18:18





Prénom(s) : Kazuto
Nom(s) : Aisheru
Surnom(s) : Kazui, le plus souvent

Âge : 21 ans
Date de naissance : 7 août
Lieu de naissance : Tokyo

Nationalité : Japonaise
Orientation sexuelle : Bisexuel

Groupe :  Unlisted Actors
Pourquoi ? Je suis plus au lycée, tout simplement

Études professionnelles : Graphisme et design 3D
Habitation : Appartement

Travail au pensionnat ou hors du pensionnat ?Hors pensionnat
Métier ou job exercée : Pour l'instant je paye mes études en bossant dans un bar le soir.

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Comment avez-vous atterris ici? Je suis Mizeru (encore)
Des idées, des suggestions, des commentaires? //
Personnage sur l'avatar : Sata Kyouya - Wolf Girl & Black Prince
Code de validation : Validé o/ - Shime



Qualités : Sociable & Affectueux & Passionné & Altruiste & Patient & Indulgent & Calme & Créatif & Généreux & Énergique
Défauts : Insistant & Critique & Perfectionniste & Paranoïaque & Naïf & Distrait & Indécis & Menteur
Peur(s) ou phobie(s) : J'ai peur des oiseaux. C'est pas la phobie la plus facile à vivre dans une grande ville, d'ailleurs. Et de beaucoup d'autres choses.
Traits de caractère : Aux listes du dessus, rajoutez que j'ai du mal à trouver une stabilité sociable et financière, et que j'ai parfois l'air prétentieux sans l'être (disons que ma façon de m'exprimer plait pas à tout le monde, visiblement.
Manie(s) et/ou tic(s) : Me mordre la langue sans raison apparente (avec n'importe quelles dents). Doucement, hein, je me fais pas mal.
Centre d’intérêts - hobbies : Beaucoup de choses qui touchent à l'art, principalement visuel & Jeux de plateau et de cartes & Sortir
Ce qu'il aime : Jouer (c'est très vague, oui) & Dessiner & Les bonbons (beaucoup) & Le contact humain (physique ou non) & Aider les autres & Admirer des œuvres d'art & Critiquer (principalement mon propre travail) & Sortir avec des amis & Rencontrer des gens & Les câlins & Les reptiles & Les jeux vidéos
Ce qu'il déteste : Dormir & La nourriture amère ou acide & Les critiques extérieures & La violence & La solitude & La musique (oui, je sais) & Les oiseaux & Les insectes & L'obscurité & Les gens trop honnêtes & Perdre du temps & La cupidité
Passion : Dessin, cinéma et tout ce qui touche de près ou de loin à l'art visuel, et je pense que je suis aussi un peu accro à mon ordinateur. Juste un peu.
Rêve : Concevoir les graphismes des plus grands films d'animation et des meilleurs jeux vidéos du monde (oui, rien que ça. Faut voir grand dans la vie).
Autre chose ? Pas que je sache, non

Oh, vous voulez en savoir plus sur moi, je vous intéresse ? Oui, je peux comprendre, il faut dire que je ne passe pas inaperçu. Après, si c'est vraiment moi que vous voulez connaître, il va falloir faire tomber les masques. Je ne sais pas trop par où commencer. Est-ce que mes principaux défauts peuvent servir de point de départ ? Oui, j'imagine.

Je suis perfectionniste. Certains voient ça comme une qualité mais je ne partage leur avis. Ça m'a joué beaucoup de tours par le passé et ça m'a plongé dans cette espèce d'éternelle insatisfaction. A la longue, c'est lassant, mais ce n'est pas un défaut dont on se débarrasse facilement. D'autant plus quand, comme moi, on se fait critique d'art à ses heures perdues. Car je suis quelqu'un de très critique et, si je souligne bien évidemment les points positifs, mon côté perfectionniste fait que j'ai tendance à beaucoup trop insister sur les défauts. Et c'est plus fort que moi : dès que je vois quelque chose qui peut être critiqué, en bien ou en mal, je le fais. La seule chose qui empêche les gens de me détester, c'est que je suis encore plus intransigeant envers mon propre travail (bon, ce n'est pas exactement la seule chose, mais ça aide).

J'ai aussi tendance à être distrait, et le mot est faible. En fait, s'il vous prend l'envie d'aller fouiller dans mon dossier scolaire, vous trouverez tout un tas de "N'écoute pas en classe", "dessine en cours", "doit se concentrer", ce genre de chose. Et mes conversations avec mes amis sont pas mieux : il ne se passe pas vingt minutes sans que quelqu'un me demande "eh, tu m'écoutes ?". Je fais de mon mieux, pourtant, mais je finis toujours dans la lune. Et après je m'excuse.

J'ai réussi à atteindre le paradoxe ultime d'être à la fois naïf et paranoïaque. C'est un peu flou comme concept, je sais, mais je vais tâcher de rendre ça plus clair. Dans les faits, j'ai tendance à croire trop facilement ce qu'on me dit et à faire confiance à tout le monde. En fait, je n'irai jamais supposer que quelqu'un me ment ou se sert de moi sans qu'un élément extérieur ne cherche à me le prouver (ça peut être tout et n'importe quoi, cet élément extérieur). Ce que j'appelle "paranoïaque", en fait, c'est plutôt que j'ai cette sensation persistante et quasi-permanente que quelqu'un m'observe, me suit, me juge... et c'est aussi une peur panique de faire une gaffe ou de décevoir mon entourage. Comme je suis assez critique et que j'ai tendance à juger tout le monde, j'ai toujours peur que la réciproque soit vraie. Le regard des autres me terrifie, et rien ne m'angoisse plus que de ne pas savoir ce qu'ils pensent. Les gens me croient prétentieux parce que j'ai cette assurance de façade, ce prétendu orgueil et cette fausse estime de moi-même. Mais ça vient aussi de ma façon de m'exprimer.

De manière générale, j'ai tendance à mentir, surtout à moi-même. J'essaye d'être honnête, mais il y a beaucoup de choses qui ne me plaisent pas et que je préfère cacher sous le tapis pour ne pas avoir à admettre qu'elles sont vraies. Bon, sauf que je fais un piètre menteur, surtout quand il s'agit de cacher mes émotions, et que du coup à part quand je joue les beaux gosses prétentieux, je dois bien être le seul à croire aux histoires que je me raconte.

Ma qualité la plus ambiguë est ma persévérance. Quand je dis "ambiguë", c'est simplement ma façon à moi d'expliquer que ce n'est une qualité que dans certaines situations. Pour faire court, c'est une qualité pour les études, le sport, les jeux-vidéos et tout les gens du même genre qui n'implique pas le contact humain (enfin le contact social, plutôt). C'est dès que ça commence à toucher à la vie sociale que ça coince. Dans ces cas-là, on change d terme : de persévérant, je deviens "puéril" ou "trop insistant". Puéril, c'est quand je refuse systématiquement d'admettre la véracité de quelque chose (ça peut aller de mes sentiments à des faits) et que je persiste à le faire jusqu'à des extrêmes parfois ridicules. Trop insistant, c'est principalement parce que j'ai un mal fou à trouver la limite entre la persévérance et le harcèlement (pas non plus dans des proportions extrêmes, mais quand même). Pour caricaturer un peu les choses : je suis capable d'insister pendant des mois et des mois auprès de la même personne (pour ds raisons diverses et variées), au point de devenir lourd ou un peu flippant, mais je n'atteints pas non plus des extrêmes dangereux (et illégaux) comme enquêter sur quelqu'un ou le suivre jusque chez lui. Mon problème ne vient pas de la notion de vie privée, il vient de mon refus d'accepter les refus, ou les échecs, ou les vérités trop dérangeantes.

Paradoxalement, j'ai beaucoup de mal à prendre des décisions (en fait c'est une fois la décision prise que j'ai aucune envie de changer d'avis). J'attribue ça à mon côté perfectionniste : comme j'ai peur que mon choix ne soit pas le bon choix, ça me prend un temps fou à chaque fois. C'est un peu pour ça que j'ai décidé d'arrêter de me prendre la tête avec les vêtements : quand je prenais le temps de choisir avec soin, j'y passais des heures et au final, le résultat était un peu toujours le même. Et à bien y réfléchir ça pourrait expliquer pourquoi je suis si persévérant (ou insistant, ou ce que vous voulez) : c'est juste que j'ai du mal à faire le choix d'abandonner et que, du coup, ça me prend un temps fou de laisser tomber quelque chose. Parfois, par contre, je peux faire un choix radical sans passer des heures à y réfléchir, mais il faut que je sois poussé par un sentiment fort et/ou irrépressible pour ça.

Que dire de plus ? J'aime énormément prendre soin des gens (et les gens de manière générale). J'ai besoin de contact social pour survivre. Dès que je peux aider, je le fais, même si ça m'entraîne parfois dans des trucs pas nets. En fait, en dehors de ma semi-parano par rapport à l'avis des autre, je pense rarement à moi. Je n'ai pas toujours été comme ça, pendant longtemps j'ai été très égoïste, mais j'ai changé parce que j'ai trop souvent fait du mal autour de moi. J'ai aussi appris à devenir plus patient et indulgent ; je peux m'énerver et même avoir une rancune assez tenace mais la plupart du temps je fais de mon mieux pour garder mon calmer et pour pardonner, même quand j'ai le coeur serré d'amertume. Après tout, je suis moi-même loin d'être exemplaire et ça aide un peu quand j'ai du mal à pardonner quelqu'un.

Bon, comme ça fait trois siècles que je parle et que ça va vous gaver, à force, je termine : je suis très (trop) câlin avec les gens. Ca passe dans les pays occidentaux mais ici, ça fait toujours un drôle d'effet. Oh, et je suis aussi assez passionné par ce que je fais, et capable d'oublier tout ce qui se passe autour de moi quand je fais quelque chose que j'aime.




Yeux : Marrons
Cheveux : Blonds (plus ou moins)
Taille : 1m70
Poids : 63 kilos
Corpulence : J'ai des muscles (un peu) et à part ça... bah je sais pas, j'ai les épaules carrées mais je suis plutôt mince quand même.
Vêtements et/ou style : Pas de style en particulier, ce qui me passe sous la main
Signe distinctif : Un spirographe triangulaire tatoué sur l'omoplate droite.
Autre chose ? Passer sa vie à dessiner sur un ordinateur a un pris. J'ai les yeux très fragiles de naissance et ça ne s'est pas amélioré. Du coup je porte assez souvent des lunettes de soleil quand l'éclairage est agressif.

Si vous écoutez ce qui se dit sur moi, je suis "le beau-gosse de tel ou tel cours". C'est comme ça que m'appellent ceux qui ne connaissent pas mon nom, en fait. Vous admettrez que pour la modestie, ça n'aide pas ; pas plus que pour l'objectivité, d'ailleurs.
Mais soyons plus objectif. Dans les faits, plus que mon visage (même si j'ai pas à m'en plaindre) je pense que ce sont mes cheveux qui plaisent ou qui me donnent un côté... je sais pas, exotique ? J'ai hérité des cheveux blonds de ma mère. Alors, forcément, vu que mon père a les cheveux noirs, les miens n'étaient pas "destinés" à rester blonds. S'ils le sont encore, c'est parce que j'ai disséminé quelques mèches blondes dans ma chevelure désormais plus châtain qu'autre chose, et ça donne un effet général doré (et naturel, ce sont des mèches discrètes). Ce n'est pas une teinture, c'est juste un... un balayage, c'est ça. Quelques mèches (un certain nombre, quand même) qui donnent une impression générale plus claire, surtout au soleil.

Parlant de soleil, vous connaissez cette histoire qui dit que les yeux bleus sont ultra sensibles à la lumière et les marrons non ? Eh bien c'est des conneries ! (dans mon cas, au moins). J'ai les yeux marron, un marron assez clair mais quand même, et je tolère très mal les lumières vives. J'ai toujours eu les yeux fragiles mais ce n'est apparemment pas une maladie donc pas "soignable". La seule chose qu'on a pu me dire, c'est de protéger mes yeux des lumières vives ou agressives et on m'a fait des verres solaires sur mesure (plus sombres que sur des lunettes normales).  Au final, je les porte assez souvent ces lunettes de soleil parce que le temps que je passe devant des écrans n'a pas arrangé mes problèmes (d'ailleurs ma mère n'a pas trop apprécié que je choisisse une branche où je devrais passer mes journées sur un ordinateur).

Quoi d'autre... hm... j'ai eu la chance de "développer" un certaine carrure. Je ne suis pas très grand, mais j'ai les épaules assez carrés, ce qui me permet d'avoir quand même plus de prestance qu'une brindille. Quand mes yeux me font trop mal, je fais un petite pause séance de sport (dans ma chambre ou dans un coin tranquille, les gymnases sont trop bruyants pour moi). Du coup, j'ai un début de muscles... enfin un peu de muscles dessinés quoi. De manière générale, je prête assez peu d'attention à mon apparence. Je fais juste le minimum vital pour être présentable, histoire de ne pas être jugé ou critique, et je laisse agir mon "charme naturel".

Oh, il y a mon tatouage aussi. Quand j'ai commencé mes études de graphisme, j'ai fêté ça avec des amis. Au final, on a tous trop bu et je me suis réveillé avec ce spirographe sur l'omoplate le lendemain matin. Je n'ai aucune idée de comment on s'est débrouillé pour trouver un tatouer assez irresponsable pour faire ça, mais j'ai quand même eu de la chance : le tatouage est plutôt joli, et discret. A croire que, même bourré, je reste un artiste. Du coup je l'aime bien, finalement. Et, quand on me demande, j'évite de dire que c'est le fruit d'un nuit trop alcoolisée. Question d'image.



Mon histoire, hm ? Bien, commençons par le commencement, dans ce cas : mon père, Mido Aisheru, a longtemps été ambassadeur du Japon aux Etats-Unis. C'est là-bas qu'il a rencontré ma mère, Nelly R BlackRose, une simple étudiante à l'époque (oui, je sais, ça fait un peu cliché mais je vous rassure : quand je dis étudiante, elle était en dernière année d'étude, donc loin d'être une gamine). Elle était en étude de politique et communication et s'est donc retrouvée à faire un stage à l'ambassade japonaise, où elle a rencontré mon père. Malgré leur treize ans d'écart, ma mère l'a suivi après avoir fini ses études quand il est rentré au Japon pour quelques mois. Il se sont mariés au Japon, d'ailleurs, ma mère avait 26 ans et mon père 39, et ils ont fait de nombreux voyages entre les deux pays à cause du travail de mon père jusqu'à ce que ma mère tombe enceinte. De moi, donc.
Je suis né à Tokyo et j'ai passé une grande partie de ma vie dans le pays de mon père. Comme ma mère, j'avais les cheveux blonds, qui sont graduellement devenus plus sombre, mais j'ai hérité des yeux de mon père et pas de ceux, bleu-gris, de ma mère (même si elle m'a dit que j'avais les yeux beaucoup plus clair quand j'étais encore un bébé). Ma mère est restée avec moi au Japon, elle a arrêté de suivre mon père pendant ses voyages sans quitter son travail pour autant (elle était, et est toujours, responsable des communications entre l'ambassade et le gouvernement).

J'ai donc très peu vu mon père pendant mon enfance, à peine quelques semaines quand il revenait avant qu'il ne s'envole de nouveau de l'autre côté du Pacifique. Ma mère s'occupait de moi quand elle ne travaillait pas, mais la plupart du temps j'étais confié à une nourrice coincée et fermée qui trouvait bizarre que je sois ami avec des filles ou que je préfère les pastels et les crayons de couleur aux voitures et aux ballons. Elle n'arrêtait pas de répéter à ma mère "un jour il jouera à la poupée et mettra des robes" (ce qui était totalement faux, d'ailleurs, je n'ai jamais touché une poupée de ma vie. Quant aux robes... disons que les paris font faire des choses imprévues, parfois), et ma mère se contentait de hausser les épaules.

De manière général, j'étais un enfant calme. Au grand dam de ma mère, fan de rock'n'roll et de musique plus récente, je n'ai jamais partagé sa passion. Je préfère le calme, le silence où les environnements pas trop bruyants. En grandissant, j'ai rajouté les jeux de construction à ma collection d'outils de dessin (ce qui a bien cloué le bec à cette stupide nourrice), et je me suis intégré de moi-même au groupe des bons élèves de mon école primaire, fille et garçons, juste pour me tenir éloigné des parties de foot, de basket et de balle au prisonnier où tout le monde hurlait. On s'amusait à trouver des coins tranquilles où personne ne nous dérangeait pour dessiner de petites BDs ou créer des trucs bizarre, genre un parc d'attraction pour fourmis sous un arbre. Je n'étais pas spécialement un bon élève, mais ils m'acceptaient quand même dans leur groupe parce que je n'étais pas turbulent.

Ensuite... Après la primaire, j'ai retrouvé certains de mes amis dont une en particulier, Ruri, qui a eu la chance (pas vraiment non) d'être ma première copine. Je ne dirais pas que j'ai été exemplaire, plutôt l'inverse en fait. J'étais un gosse, particulièrement perfectionniste et exigeant et j'ai passé une année entière à critiquer tout ce qu'elle était et tout ce qu'elle faisait jusqu'à ce qu'elle n'ose plus rien dire ou faire sans mon autorisation. Ce qui m'a énervé, et a rapidement conduit à la fin de notre relation. Je pense qu'elle me déteste toujours, ou au moins qu'elle m'en veut, parce que j'ai énormément changé sa personnalité...

Avec le temps, je me suis affirmé dans mon attachement à l'art. J'étais le seul gamin à sauter de joie quand les profs annonçaient une sortie au musée et je noircissais des pages et des pages de critiques et de commentaires sur les œuvres qu'on avait l'occasion de voir. En dehors de l'art plastique, du japonais (surtout les kanjis) et de l'anglais, on ne peut pas vraiment dire que j'avais de bonnes notes. Ça plus l'histoire avec Ruri, ça m'a beaucoup éloigné de mes amis de primaire. Comme j'ai rapidement détesté la solitude, je suis devenu plus sociable et j'ai visé les groupes d'élèves populaires.

Libéré de "l'ambiance hurlements" de primaire, je n'ai pas eu beaucoup de mal à me faire des amis et à m'intégrer. Je suis naturellement gentil avec tout le monde (un peu trop, même), et je faisais de mon mieux pour éviter d'être trop familier ou trop physique avec mes amis (pas si facile que ça en a l'air). Je suis sorti avec plusieurs filles, des relations bien mieux gérées qu'avec Ruri, mais j'ai toujours eu du mal à rester longtemps avec elle. Soit je découvrais qu'elles se servaient de moi pour leur réputation (visiblement, j'étais le mec avec qui tout le monde voulait sortir et elles voulaient attirer les regards), soit ma tendance à faire des gaffes ou à être trop critique ou trop passionné leur tapait sur les nerfs. Certaines m'ont aussi dit que j'étais trop physique, trop pressant ou "trop insistant". Par rapport à quoi ? Je sais pas trop, elles devaient s'imaginer que je voulais coucher avec elles à chaque fois que je les embrassais trop... ou de trop près.

Mais tout ça a changé quand ma mère a eu le mal du pays. Elle a insisté pour qu'on suive mon père aux Etats-Unis pour son prochain voyage. J'avais quinze ans, et il a accepté après avoir testé mon niveau d'anglais, qui était forcément bon vu que ma mère parlait plus souvent anglais que japonais à la maison. Du coup, on est parti pour les Etats-Unis et malgré le gros changement, j'ai gardé le même mode de vie. Nous sommes restés là-bas trois ans, sans revenir au Japon vu que mon père n'avait plus besoin d'y retourner pour gérer sa vie de famille.

Et c'est là-bas, à dix-sept ans, que j'ai rencontré Mitch. C'était un élève tout droit débarqué de New York, qui faisait baver toutes les filles du lycée. Sauf qu'il ne s'intéressait pas à elles : il s'intéressait à moi. Pour moi, qui m'étais toujours cru uniquement attiré par les femmes, Mitch était dérangeant. Parce que même si je refusais de l'admettre, il me plaisait ; et comme je suis très très (très) nul pour cacher mes émotions, il le savait très bien.

L'année de mes dix-sept ans a donc été très compliqué. D'un côté il y avait les cours qui me posaient beaucoup plus de problèmes depuis mon emménagement du fait de l'absence de japonais (ce qui me fait une grosse matière en moins pour monter ma moyenne). De l'autre, il y avait Mitch. Mitch qui passait son temps à me draguer et à essayer de me faire dire ce qu'il savait déjà. Je sais ce que vous allez dire : pourquoi je jouais l'enfant en refusant d'admettre ? Mettez-vous à ma place, jusque là j'étais un adolescent persuadé d'être hétérosexuel et là débarque ce beau brun venu de l'autre bout du pays, avec ses yeux plus bleus que l'océan et son corps à faire baver la totalité de la population terrestre, et il venait détruire mes certitudes à grands coups de hache. J'ai refusé de sortir avec lui par fierté. Deux fois. Puis, comme je savais que ça allait le vexer, je suis sorti avec des filles. Je savais que la plupart ne sortaient avec moi que parce qu'elles ne pouvaient pas avoir Mitch, mais je m'en foutais. Je voulais juste le blesser comme il m'avait blessé en mettant en doute tout ce que je savais de moi-même. Oui, je sais, je me suis comporté comme un gamin revanchard et, malheureusement, j'ai atteint mon objectif.

Je lui ai fait du mal. Vraiment. Plus que je ne m'y attendais. Je voulais seulement atteindre son orgueil, vu que j'étais persuadé qu'il jouait seulement avec moi pour s'amuser. Mais j'avais tort et, quand je m'en suis rendu compte, j'ai détesté cet enfant orgueilleux que j'étais et je me suis mis à regretter. C'est un sentiment désagréable, le regret, suffisamment pour que je mette de côté ma stupide fierté et que je m'excuse. Un peu tard, certes, mais il a fini par me pardonner (du moins c'est ce qu'il a prétendu). J'étais impressionné, à l'époque, par son sang-froid, son calme, son indulgence. On est sorti ensemble quelques jours plus tard, au grand désespoir des filles du lycée, et je mentirais si je disais que je ne me suis pas inspiré de lui. Il m'a changé, en bien, sans trop s'en rendre compte. Tout se passait très bien, jusqu'à ce que mon père l'apprenne.

Ce que vous devez savoir, c'est que c'était (c'est) un homme très conservateur, et pas le moins du monde ouvert d'esprit. Il m'a interdit de le revoir après nous avoir surpris en train de nous embrasser et, pour être sûr que je respecte bien son interdiction, il a renvoyé ma mère au Japon et moi avec. Elle a beaucoup protesté, moi aussi, en vain. Comment cet homme, cet étranger que je ne voyais quasiment jamais et qui n'avait jamais été là pour moi, osait-il décider de ce que je devais faire ? Comme osait-il commander ma mère ? Comment pouvait-il se prétendre mon père, alors que je le voyais à peine trois semaines par an avant mon arrivée ici ? Dans ma colère, j'ai voulu fuguer, et j'ai failli le faire. Mais c'est Mitch qui m'en a empêché.

Il a dit que je ne pouvais pas laisser ma mère seule dans un pays où elle ne voulait pas être, que je devais la soutenir, qu'elle serait la première (et la seule, sans doute) à en souffrir si je disparaissais, elle qui m'avait élevé toute seule ou presque pendant si longtemps. Et surtout que, si je fuyais, les relations de mon père suffiraient à me retrouver en moins de deux. Il avait raison, bien sûr, mais je me souviens très bien de mon expression... Il avait beau se donner un air sérieux, j'ai bien vu qu'il se retenait de pleurer. Moi j'ai craqué.

Malgré l'interdiction de mon père, on a continué de se voir (plus discrètement) jusqu'à la fin de l'année scolaire, la date fatidique. Les deux mois qu'il nous restait ont filé à la vitesse de l'éclair, et je faisais de mon mieux pour oublier qu'on allait être séparés. Juste profiter de nos derniers instants de liberté. Aujourd'hui, je n'ai plus peur de dire que ma première fois était avec un garçon, et les deux suivantes... c'était la première fois pour lui aussi, je crois. Mais on a à peine eu le temps de se découvrir qu'on était arrachés l'un à l'autre par mon père... et par les couloirs froids d'un aéroport.

J'ai donc commencé l'université au Japon, de nouveau seul avec ma mère. Ça ne me dérangeait pas : la haine que je ressentais pour cet homme qui se prétendait mon père n'avait cessé de s'accroître. Rongée par la distance, ma relation avec Mitch n'a pas fait long feu, et le décalage horaire n'a pas aidé (14h de différence c'est pas super pour discuter en direct). On est toujours plus ou moins amis mais on n'a que très rarement l'occasion de se parler ; même internet à ses limites, quoiqu'on en dise. Bref, notre histoire a distance n'a pas duré un an et ça n'a fait qu'accentuer ma rancœur envers mon père. Il avait détruit ma seule vraie histoire, la seule qui m'avait apporté quelque chose.

Et quand la tristesse s'est apaisée, la colère est restée.J'ai fait une première année dans une université d'art classique, à Tokyo, avant de comprendre que ce n'était pas pour moi (ou pas à cette époque, en tout cas). Toujours déprimé, je méprisais mes camarades de classe ; trop arrogants, trop snobs, trop... heureux. Je ne supportais pas de les voir se comporter comme s'ils valaient mieux que moi, à sourire en permanence et à vivre leur histoire d'amour sans que personne ne leur dise rien, alors que moi je n'y avais pas droit. Je n'ai pas tenu le choc, et j'ai changé de milieu l'année suivant pour me tourner vers une autre filière, tout aussi technique et sans doute tout aussi élitiste, mais j'allais un peu mieux et je n'ai pas développé la même colère envers mes camarades dans mon université de design 3D. Bizarrement, je me suis fait des amis du côté "geek" de l'université, alors que j'avais joué à très peu de leurs jeux préférés et vu très peu de leurs films cultes. Je ne sais pas pourquoi ils m'ont intégré à leur groupe, peut-être que je leur faisais de la peine, mais ils l'ont fait. Et ils ont ensuite tenu à m'initier à toutes leurs passion... j'ai adhéré : j'ai apprécié certains de leurs jeux et de leurs films et découvert une forme d'art qui m'échappait jusque là (même s'ils trouvaient dommage que je ne m'extasie pas devant les musiques).

Les choses se passaient bien, donc : j'avais vingt ans, de nouveaux amis et je faisais des études qui me passionnaient de plus en plus. Je ramenais de temps en temps des filles ou des garçons à la maison sans que ma mère ne me fasse la moindre remarque. Quand mon père rentrait, je m'efforçais de découcher mais, si je n'avais pas le choix, je lui adressais rarement la parole. Il enquêtait donc auprès de ma mère sur mes fréquentations et mes études (pour savoir comment je passais mas vie, en somme), mais elle ne lui a jamais parlé de mes copains, seulement des filles. Elle a préservé ce secret, qui n'en était un que pour mon père. Et à chaque fois, il repartait. Jusqu'à ce qu'un jour, ma mère en ait marre.

Ça lui a prit comme ça, soudainement, à table. Elle s'est levée alors que je dessinais tranquillement sur mon téléphone et, alors que tout le monde croyait qu'elle allait m'engueuler pour mon téléphone à table, elle s'est mise à crier sur mon père. Elle lui a envoyé ses quatre vérités à la figure, comme quoi elle en avait assez d'avoir un mari toujours absent, qui l'avait forcé à changer de pays pour une "amourette de jeunesse" de son fils (le terme m'a fait un peu grincer des dents). Puis elle lui a posé un ultimatum : soit il rentrait plus souvent, soit il ne rentrait plus du tout. C'était brutal, mais la réaction de mon père fut encore pire à mes yeux : comme il approchait de la soixantaine, il a décidé de prendre se retraite, ce qui impliquait qu'il allait passer tout son temps ici, à Tokyo. C'était trop pour moi ; trahi par ma mère, j'ai fait mes valises presque aussitôt et j'ai emménagé avec un ami le temps de trouver un logement loin de mon père et proche d'une université d'arts graphiques.

J'en ai trouvé un ici, à Kochi. J'ai très peu de nouvelles de ma mère, parce que je lui en veut encore d'avoir brisé notre duo pour y intégrer cet homme que je hais, mais je crois qu'elle est heureuse. Quant à mon père, je n'ai même pas envie de le savoir.




Dernière édition par Kazuto Aisheru le Mar 10 Fév - 5:53, édité 9 fois
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Pharamond O. Edelstein
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le Jeu 5 Fév - 0:50

Bienvenue ~ ♥ *Va lui faire regarder en scred les Oiseaux de Hitchcock ! * rr rr rr
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Kazuto Aisheru
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le Jeu 5 Fév - 17:43

Le pauvre, ce film risque de le traumatiser à vie x)
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le Jeu 5 Fév - 21:08

Bienvenue :D
Tu as deux semaines pour tout compléter (14 février... ou 13. Si tu as posté le 31, alors ça devrait être 13 non ? Ou... je sais pas. On va dire quatorze ._.), si tu penses pas pouvoir finir dans les temps pour X raison, pas de problèmes mais préviens :3

EDIT : Ton personnage est japonais mais a les cheveux blonds. Faudrait que tu précises si c'est teinture/parent autre nationalité (ou même perruque. Pourquoi personne ne mets jamais de perruque ? C'est cool les perruques, t'as pas besoin de te teindre les cheveux. Je mets pas de perruque, mais pourquoi personne le fait?) pour que ça soit le moindrement logique D:

Bienvenue o/
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Kazuto Aisheru
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le Ven 6 Fév - 20:52

Personne le fait parce que les perruques qui ressemblent à des vrais cheveux (ou en vrais cheveux) ça coûte cher x)
Mais oui, pas de soucis, tout est justifié dans l'histoire et dans la description physique complète que j'ai pas encore ajouté ici parce que j'écris ça pendant les cours (pas bien !). Et j'aurais fini dans les temps, normalement =)
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Shimeku Nagashi
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le Sam 7 Fév - 23:25

Pas de problèmes dans ce cas ! Roh, faut écouter en cours, même si c'est pas toujours intéressant... Pauvre profs D:
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Kazuto Aisheru
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le Dim 8 Fév - 21:12

Mais j'écoute en cours, je suis une très bonne élève. Je suis devenue pro dans le switch feuille de cours/feuille pour rp x)

Plus sérieusement, ma présa devrait être finie aujourd'hui ou demain, dépendamment de mon temps libre.
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le Lun 9 Fév - 20:58

Bienvenue ici et amuse toi bien o/
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le Jeu 12 Fév - 1:45

Présentation terminée =D
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le Jeu 12 Fév - 2:16

Validé ^^
Tu connais la chanson, listings d'abord et tu enchaînes avec ton armée de rp comme tu sais si bien le faire x)
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Kazuto Aisheru
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le Jeu 12 Fév - 2:49

Youpi, je vais pouvoir faire encore plus de rps \o/
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MessageRe: Kazuto Aisheru- posté le

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Kazuto Aisheru

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