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Seeking a friend for the casino [PV; Miyoshi]

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Chester Harrow
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Date de naissance : 11/07/1995
Date d'inscription : 12/07/2013
Âge : 28
Job : Je pose des satellites
Côté coeur : Une tornade est passée
Personnage en trois mots : Charmant, voleur, agréable

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Chester Harrow
MessageSeeking a friend for the casino [PV; Miyoshi]- posté le Mer 18 Juin - 16:10

Seeking a Friend

« w/ Miyoshi Kimura »

Il était presque certain que le septième jour, Dieu avait inventé l'imbécile.

C'était clair et évidement qu'en cette fin de journée pathétique, quelque chose d'inopportun se devait d'arriver. Je suis pas vraiment le genre de personne qui croit que tout est décider d'avance. Bien au contraire, puisque si l'on suivait cette théorie, ma vie aurait été la pire histoire prémédité. La vie, c'est pas comme un livre, on sait pas la fin tout de suite, non, on est plutôt coincé à chaque chapitre à savoir qu'est-ce qui va se passer dans le suivant. Tout n'est qu'une suite de causes qui aboutissent à des conséquences variées sans réel prémonition. D'ailleurs, si l'on remonte ma journée, on peut tout comprendre de ce concept. Je me suis levé ce matin très tôt. J'aurais pu me lever tard, mais si il en avait été ainsi, j'aurais manqué le lever de soleil. En regardant le lever de soleil, j'ai eu envie d'aller manger des œufs. Fort heureusement, mon choix s'est posé sur les œufs et non les crêpes, puisque le pauvre mec sur la table à côté de moi au restaurant s'est étouffé avec son morceau de crêpe. Une fois l'ambulance arrivée, j'ai du répondre à toutes les questions des ambulanciers (puisque j'étais le seul témoin de "la scène"). Me connaissant, j'aurais pu filer sans tracas et m'éviter le questionnaire, mais je n'aurais pas aidé à la survie du type. C'est donc par une suite d'actions et de conséquences, j'ai aboutie à l'hôpital pour voir si le mec allait bien. Dans la trentaine, marié, bien habillé, bref un mec galant rempli de classe. C'était juste malheureux que l'événement de ce matin se pose sur lui. On a discuter un moment. En fait, il a fait une grande partie de la discussion parce que, soyons honnête, je ne le connais pas et, par conséquent, je ne sais absolument pas quoi lui dire. Quoiqu'il en soit, il aboutie à me donner des coupons pour le casino. Je le regardais, ahuri. Il voulait rire la. Il me raconte alors que lui et sa femme devait s'y rendre ce soir pour jouer quelques parties de poker, mais que, finalement, après ce qui est arrivé ce matin, il ne se sentait plus vraiment apte à aller jouer ce soir. Je pris les coupons, le remerciais, puis quittait les lieux de l'hôpital.

Mine de rien, cette aventure venait de me bouffer la moitié de ma journée. C'était complètement ridicule de penser que si je ne m'étais pas lever tôt ce matin, je n'aurais pas eu l'occasion d'aller encaisser gros ce soir. Je le remerciais tout en le maudissant ce mec. Dans mes précédentes années de vie, j'ai pris d'expérience que le poker et moi, c'est dangereux. Mon frère devait souvent m'arrêter de jouer simplement parce que "trop, ce n'était jamais assez". Il me faut gagner. Je ne suis pas le type compétitif, mais si je peux gagner une grosse somme d'argent, tassez-vous, je vais gagner, avec ou sans triche. De plus, j'ai également pris conscience que le bruit strident des machines à sous était comme une drogue chez moi. Je n'ai pas encore mon jeton dans les main que j'actionne la machine. Franchement, je devrais déjà être dans une rencontre pour joueur anonyme à l'heure qu'il est. J'avais déjà voulu m'y joindre, mais mon frère avait dit que c'était "de la perte de temps et une vraie connerie ces trucs".

Toute cette réflexion me fit aboutir à une solution! Si je ressentais vraiment le besoin de jouer sans m'arrêter, je n'aurais qu'à quitter les lieux... Hmm... Plus difficile qu'il n'y paraît. Il me faudrait une arme plus forte que ça... Du genre... Une personne accompagnatrice! Ouais! J'ai qu'à me trouver quelqu'un qui aura comme tâche de me sortir de la si jamais ça dégénérait. Excellente idée! Cependant, je ne trouverais jamais personne ici, sur le bord de la plage, que je connais. Je sortis donc mes pieds du sable, remis mes converses ainsi que ma veste, et retournais au pensionnat.

Il y avait toujours ce que j'appelle "une folie du jeudi" au pensionnat. Les gens, les jeudis après-midi, étaient encore plus dehors qu'à l'habitude. Les coins d'herbes ombrés étaient fort populaire en cette journée. Je me doutais que le jeudi était populaire pour la seule et unique raison que ce n'était pas encore vendredi, alors pas de quoi fêter, et qu'il n'était plus lundi, alors pourquoi rester à l'intérieur. Cependant, qu'il fasse beau ou non, je ne restais jamais dehors vraiment longtemps. La raison simple est que j'ai une peau sensible au soleil et, non seulement ça, je déteste également beaucoup l'été. Qu'importe la saison, je portais toujours des jeans, une veste ainsi que des souliers fermés. Bronzer, c'est pour les gens normaux. D'ailleurs, je me souviendrais toujours à quel point mon frère pouvait bronzé. Il devenait presque un mexicain l'été. De son côté, il avait hérité du gène espagnol de la famille. Moi, j'avais le gène de la neige ou du, comme je l'appelle si bien, "rien du tout". Franchement, si les gens ne savent pas que je suis albinos, ils doivent sérieusement se demander quelle est mon ethnie.

J'arpentais les corridors jusqu'à la cafétéria. Comme ce n'était plus l'heure du dîner et que la fin de cours avait sonnée, celle-ci était pleine de gens qui passaient le temps. Sûrement des amateurs d'ombre comme moi, puisque la cours était plongée dans un bain de soleil aujourd'hui. Je m'avançais parmi les tables et m'arrêtais à l'une en particulier. Une jolie jeune femme était en train de lire un livre. Elle était vraiment jolie, avec de longs cheveux blonds qui tombait doucement sur ses épaules. Concentrée dans sa lecture, elle me remarqua même pas ma présence à sa table. "Serais-tu intéressée de venir au casino avec moi?" dis-je, avec un grand sourire. Je n'avais aucun talent pour la subtilité. Elle leva tranquillement ses grands yeux vers moi, souriant avec malice. "Et bien, si ce n'est pas Chester... Le casino Uh?" Elle tourna une page de son livre pour paraître désintéressée. Victoria était toujours ainsi. Elle prenait cette attitude désinvolte et mature alors que c'est avec elle que je me suis soûler la gueule dans un party. Quand on connaît le côté fou de cette fille, il est très difficile de la prendre au sérieux après. Je penchais la tête, baissant son livre de ma main. "Ah c'mon! Te faire un peu d'argent en bonne compagnie! C'est pas génial ça?" demandais-je, souriant toujours. Elle ferma son livre et s'appuya sur la table avec ses coudes, croisant ses doigts parfaitement manucuré avec une délicatesse innée. Tout chez cette fille dégageait cette atmosphère de "prends-moi", mais elle se la jouait toujours comme la fille impossible à avoir... Cependant, j'ai vécu le contraire avec elle. Quoiqu'il en soit, elle répliqua "Chess, j'ai bien envie, mais j'ai un examen demain, super important. Peut-être une autre fois." Elle prit son livre et le rangea habilement dans son gros sac avant de se lever, de m'ébouriffer les cheveux et quitter avec la grâce d'un mannequin sur ses beaux talons hauts. Elle en faisait baver plus qu'un. Néanmoins, je n'avais toujours pas trouvé avec qui aller au casino ce soir... Toutefois, je me perdais pas confiance. Il y avait énormément de monde ici, j'allais bien trouver un volontaire. Sinon, il y avait toujours l'option d'y aller solo, mais avec un partenaire était encore le choix idéal...

Cash-zino.


Dernière édition par Chester Harrow le Jeu 19 Juin - 19:56, édité 1 fois
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MessageRe: Seeking a friend for the casino [PV; Miyoshi]- posté le Jeu 19 Juin - 17:36


meet me in the shadows ∞ chester harrow

Elle avait eu l’impression d’être dans un asile. Pourtant, elle n’était pas folle, loin de là. Seulement, après un passage – non désiré – à l’infirmerie du Pensionnat, la Sibérienne avait été contrainte de rester quelques jours cloitrés dans une chambre. Et même pas la sienne, pour couronner le tout. Le fait qu’elle se soit mutilé avait fait ressortir son soi-disant côté « fragile ». Connerie.

Miyoshi n’était pas fragile. En revanche, si elle restait une seconde de plus dans cette pièce minuscule, elle allait devenir timbrée. Il fallait qu’elle sorte, et qu’elle puisse profiter de la lumière du jour autrement qu’en la regardant par une vitre fermée à clé.
Les négociations avec l’infirmière avaient été rudes, mais à son grand bonheur, elle avait réussi à se faire octroyer une permission de sortie pour aujourd’hui.

Peu importait ce qu’elle allait faire, tant qu’elle pouvait profiter de l’extérieur ça lui convenait. Sans doute irait-elle traîner dans un bar, boire deux ou trois verres, avant d’errer dans la rue jusqu’à ce qu’elle veuille rentrer. Si tant était qu’elle le souhaite, évidemment.
Ainsi, après avoir faussement remercié l’aide-soignante, elle quitta son bagne pour se diriger vers sa chambre personnelle. Elle allait devoir se changer. Enfin, non, elle voulait se changer. C’était à peine si elle avait eu le droit de prendre une douche sans se faire accompagne et savonner.

Lorsqu’elle put enfin ouvrir son armoire, elle savoura le simple fait de retrouver le contact avec ses vêtements. La réflexion fut rapide, et elle opta pour un t-shirt noir découpé sur le devant et le derrière. L’effet était tendance en ce moment, surtout aux Etats-Unis. On distinguait de ce fait son soutien-gorge couleur corbeau lui aussi, et sa généreuse poitrine. Sa peau blanche donnait plus de matière encore à sa tenue à moitié décadente. Pour le bas elle se contenta d’un jean blanc et d’une paire de baskets noires.
Mais là n’était pas la chose qui la soulagea encore complétement. Ce fut en se tournant vers le miroir qui se trouvait dans sa chambre qu’elle esquissa un véritable sourire. L’étudiante borda ses yeux d’un liner noir et les intensifia grâce à du mascara. La couleur dorée qui en sortait était plus électrique que jamais.

Miyoshi n’était pas folle. Elle était prédatrice. Simplement. Son regard de tigresse en était la plus belle preuve.

Rapidement, elle fouilla le tiroir de sa table de nuit pour y récupérer son téléphone, son paquet de cigarette et son briquet. Elle emporta aussi ses lunettes de soleil, juste histoire de. Elle n’était pas du genre à s’afficher sous les rayons UV comme la plupart des filles de ce pensionnat. Elle ne voulait juste pas être éblouie en sortant fumer.
On l’avait là aussi obligé à s’en passer le temps de son séjour à l’infirmerie, mais ça commençait à faire trop, et là, elle en avait besoin. Ce fut donc tout aussi vite qu’elle se retrouva dehors, ses lunettes sur le nez et sa cigarette coincée au coin des lèvres, adossée à l’un des murs du bâtiment.

Certains la regardèrent bizarrement lorsqu’elle expira la fumée grise de sa bouche, comme si elle revenait de sa tombe. Oui, elle avait été absente, et alors ? Finalement, la décolorée avait fini par fermer les yeux pour profiter au calme du tabac qui envahissait ses poumons à intervalle régulier. Ça lui faisait du bien de sentir le doux parfum mentholé s’évanouir dans sa gorge et s’enfuir par la suite. Ca la détendait.  

La belle aurait pu s’endormir debout tant le moment était agréable. Elle ne restait jamais bien longtemps au soleil, mais ça faisait toujours du bien de sentir la chaleur se fondre sur sa peau. Mais justement, ça faisait trop longtemps. Elle jeta son mégot dans une poubelle avant de rentrer à nouveau dans le pensionnat pour se diriger vers sa chambre, y déposer ses lunettes, et repartir pour faire un tour à la cafétéria. Ce n’était pas vraiment l’heure de manger, mais elle avait un petit creux qu’il fallait combler.

Elle sentie les regards se poser sur elle lorsqu’elle foula le sol de la pièce. Des jeunes hommes, avides de son petit haut dénudé, et des demoiselles, jalouses de son retour. La sibérienne avait été gâtée par la nature, elle se devait de mettre en avant ses atouts et d’en profiter. Moins ça plaisait à la gente féminine, plus elle en abusait. Sauf aujourd’hui, bien qu’un sourire en coin n’avait pas manqué de se dessiner sur son visage, elle s’était contentée d’attraper une viennoiserie et d’aller s’installer à une table vide. En écoutant une conversation naissante.
Elle connaissait la jeune femme de réputation, pour ce qui était du mâle qui conversait avec elle, seul son nom lui était « familier ».

Ce dernier était en train d’inviter Victoria pour la soirée, ou tout du moins, il avait essayé. Car évidemment, elle avait refusé en prétextant un examen le lendemain. Etonnant. Miyoshi attendit sagement qu’ils aient terminé pour fixer la blonde droit dans les yeux. Elle se leva pour se mettre sur son passage en souriant, sans manquer de lui faire une petite remarque.

« L’allumeuse est un peu trop prude aujourd’hui, comme c’est dommage. »

La grande blonde lui assena une jolie insulte avant de s’en aller assez… Fâchée. Pauvre chérie. A croire que ça petite pointe de moquerie ne lui avait pas plu… Et c’était tant mieux. Car en continuant son chemin, elle s’arrêta face à son camarade. Il lui ressemblait un peu. La peau blanche, les cheveux couleur d’ivoire. C’était le bon plan.

« Chester, c’est ça ? J’ai cru comprendre que tu cherchais de la compagnie. »

Prenant nonchalamment place sur le bord de la table, elle esquissa un petit sourire à l’égard du décoloré. Ils ne se connaissaient pas, certes, mais ça n’était pas si important ? Après tout, c’était comme ça qu’on faisait des rencontres. Et pour ne pas mentir, un tour au casino lui serait certainement bénéfique. Bien qu’il faille encore que le jeune homme accepte de s’y rendre avec elle.

Elle saurait se montrer convaincante s’il le fallait.
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Chester Harrow
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MessageRe: Seeking a friend for the casino [PV; Miyoshi]- posté le Jeu 19 Juin - 20:27

Seeking a Friend

« w/ Miyoshi Kimura »

Parfois, même pas besoin  de demander.

Ok, j’admets que la subtilité a ses bons points. Si j’avais été plus subtil et discret peut-être qu’elle aurait dit oui. Mais encore là, il est impossible de revenir dans le passé pour vérifier si le déroulement de la situation aurait été en ma faveur avec usage de subtilité. Toutefois, c’est moi, c’est qui je suis. Je suis incapable de retenir ma langue lorsque je veux quelque chose. Tellement qu’avec le temps, ce vilain petit défaut a grandi dans mes gênes. Maintenant, je ne demande plus rien, je le prends, c’est tout. Voler, c’est toujours mieux que de se faire dire non. Ce que je suis optimiste!

Franchement, plus je regarde la jungle de personne qui se forme dans la cafétéria, plus je perds le fil de la raison pour laquelle j’étais ici. C’est complètement ridicule, on offre aux gens de se faire de l’argent et on se mérite un dos tourné. Je ne comprendrais jamais le monde. Si l’argent n’est pas le moteur du monde, j’ai bien de la difficulté à savoir qu’est-ce qui attire tant les gens… Quoiqu’il en soit, il est presque impossible, avec la vue que j’ai de se concentrer. Vers la droite, il y a un groupe de gars. Aucune recrue pour aller au casino, ça c’est certain. Leurs poches arrière de pantalon semblent déjà remplies avec des portefeuilles vraiment bien garnis. Ils n’ont clairement pas besoin d’argent. De l’autre côté de la cafétéria se trouve une troupe de fille qui semblent pratiquer des routines de danse. Je pourrais aller les voir, si seulement elles n’avaient pas des regards comme des couteaux. Elles ont l’air menaçant et j’arrive juste à m’imaginer le plaisiiiiir que j’aurais à les emmener au casino… yeah… Ça déprime de voir qu’il y a personne ne vraiment cool dans ce pensionnat. C’est presque à croire que je vais devoir y aller tout seul… Tout ce que je demande, c’est une personne amusante et libre ce soir!

« Chester, c’est ça ? J’ai cru comprendre que tu cherchais de la compagnie. »

Le destin est de mon côté. Toujours. Je suis personnellement impressionné par la vitesse d’exécution avec laquelle Dieu répond à mes demandes. Qui sait, peut-être suis-je Dieu… naah. Les probabilités sont très minimes… quoique… M’enfin, je levais les yeux vers la personne, presque venue du ciel, qui répondait à mes attentes. Aussi étonnant que cela puisse être, un ange était bel et bien là. Les longs blancs de la demoiselle descendaient en cascade sur ses épaules frêles. Son chandail laissait entrevoir un soutif qui devait certainement attiré plus d’un regard. Mais franchement, mes yeux firent un arrêt direct sur les grands yeux de la demoiselle. Elle avait la peau lisse comme une poupée et ses yeux habillement maquillé ne faisaient qu’entretenir cette illusion de la perfection plastique et naïve des poupées de porcelaine. Des lèvres douces, un nez qui semblerait sculpté par Michel Ange lui-même, wow! Dieu fait un sacré travail pour aider les gens! J’étais impressionné. J’arrivais toutefois à placer un mot, malgré ma grande joie.

« C’est bien ça. Je suis un peu déçu que t’ai pas fais la file par contre », dis-je en riant, en montrant du bras le néant devant moi. Bien évidemment, puisqu'il n'y avait personne ici qui voulait gagner de l'argent! Je me levais, souriant toujours, pour m’appuyer sur la table, juste à côté de la demoiselle. Elle avait ce petit parfait de fruit. Un arôme subtil, doux. Étonnement, ses yeux dégageaient une part de victoire, une part d’orgueil vicieux. J’adorais ça. J’ajoutais d’ailleurs, légèrement sous le charme : « Mais je peux te faire passer en VIP devant les nombreux participants. » Je riais doucement tout en me passant la main dans les cheveux avant de conclure : « Et puis, de toute manière, je dis jamais non aux jolies filles. »

La subtilité, c’est pas mon truc.
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MessageRe: Seeking a friend for the casino [PV; Miyoshi]- posté le Ven 27 Juin - 20:59


meet me in the shadows ∞ chester harrow

Parfois, pas besoin de chercher.

On tombe en plein milieu d’une conversation, on écoute, et on saisit l’occasion même si elle ne nous ait pas destiné. C’est ainsi que va la vie. On surprend des paroles, des mots, des gestes, et on intervient. Soit le monde nous rejette en nous intimant que l’on n’est pas convié à cette réception, soit il nous accepte en nous attrapant par le bras pour nous traîner dans la ronde.
Les deux pensionnaires ne se connaissent pas encore, mais ça n’a pas d’importance…

Le temps forge les rencontres.

Assise sur le rebord de la table, la belle sibérienne laissa son regard se poser doucement sur le jeune homme qu’elle venait d’aborder. Elle put saisir l’étonnement dans son regard lorsqu’elle lui avait parlé, et surtout lorsqu’il l’avait lui-même regardé, mais elle avait l’habitude. Parfois les gens se demandaient d’ailleurs s’ils regardaient une véritable personne, ou si un fantôme venait les hanter. Toutefois, à ce qu’elle avait pu remarquer, il ne voyait pas à travers elle, ou du moins, pas plus qu’à travers ses vêtements déchirés. Il la voyait d’ailleurs tellement vivante qu’il en tenta une blague.
Du regard, elle suivi le mouvement qu’il avait fait avec son bras pour dessiner la queue imaginaire qui s’était faite derrière lui.

Miyoshi esquissa un sourire en se relevant doucement pour venir se placer derrière les quelques personnes venues de son imagination, après qu’il se soit lui-même assit quelques instants à ses côtés. Elle patienta une bonne minute en consultant une montre qu’elle ne possédait pas, avant de se décider à venir se camper devant lui, les mains dans les poches, pour entendre ce qu’il avait d’autre à dire. Elle souriait toujours, pour une fois.

Et elle continua après les deux phrases qu’il avait prononcées : la première concernant l’accès VIP de la file qu’elle n’avait pas à faire et sans doute aussi du casino, et la seconde qui ne faisait que la complimenter sans aucune subtilité.

« Je crois que même s’il y avait eu d’autres participants, j’aurais réussi à monter au rang de VIP. »

Elle tira une cigarette de son paquet en la glissant entre ses lèvres, sans l’allumer pour le moment. Bien qu’elle ait une forte envie de fumer elle savait se montrer respectueuse de certains points du règlement. Malgré tout, elle ne manqua pas de tendre la boîte cartonnée à sa nouvelle connaissance, si jamais il en voulait une.

« Merci pour le compliment, Ches’. Et moi, je ne dis jamais non aux bras tatoués d’un homme. »

On pouvait distinguer celui qu’elle arborait sur le poignet, mais elle était encore bien loin de l’art qui se dessinait sur les parties visibles de la peau de Chester. Un jour, elle retournerait s’en faire d’autres. Jusqu’à ce qu’une bonne partie de son corps en soit recouvert. Mais il lui fallait de l’argent. Peut-être que le casino allait lui porter chance ?

Dans un clin d’œil, elle détourna son visage pour montrer la petite porte qui débouchait sur l’extérieur, ça lui permettrait de fumer sa cigarette, et ils pourraient tranquillement se mettre en route vers la ville pour débuter leur soirée.

« J’espère que tu tiens l’alcool mec, ça fait longtemps que j’ai pas bu un coup ! »

La détermination était de mise ce soir, et elle espérait que le pensionnaire était sur la même longueur d’ondes qu’elle. Si tel était le cas, la soirée serait parfaite. Et sinon… Elle se ferait un plaisir de le secouer de tous les côtés pour le débrider un peu. Cependant, la chose était bien trop grosse pour qu’il puisse être un timide jeune homme carburant au jus d’orange. Ses multiples tatouages, piercings et son franc –parler en était la plus belle preuve.

L’ébauche d’un sourire continuait de perler sur ses lèvres, tandis qu’elle se mettait finalement en route vers la porte. Il allait la suivre, ou plutôt l’accompagner. Du moins, c’était ce qu’elle pensait.
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MessageRe: Seeking a friend for the casino [PV; Miyoshi]- posté le Dim 10 Aoû - 16:57

Seeking a Friend

« w/ Miyoshi Kimura »

C'étais anormalement facile...

« Merci pour le compliment, Ches’. Et moi, je ne dis jamais non aux bras tatoués d’un homme. » Il n’y avait pas beaucoup de moments dans ma vie où mes tatouages n’étaient pas entrés dans une conversation. Toutefois, la plupart du temps, les gens faisaient des commentaires un peu plus… comment dire… viles? Bref, des commentaires déplacés ou bien injustifiés quant à mes tatouages… ou mon apparence à part entière. Je dois admettre qu’ils sautent aux yeux, cependant, si je les enlevais, on verrait tous à quel point je suis blême. Ces tattoos font partie de qui je suis. Je ne peux pas les retirer de ma personne et puis, de toute manière, l’envie de le faire ne m’est jamais venue en tête. Ce serait un sacrilège. Car, parfois malédiction, ces tatouages m’ont permis d’approcher les gens maintes et maintes fois.

En grandissant, j’ai souvent été averti que l’apparence était l’une des choses primordiales de la vie. Ma mère disait que l’important était l’amour, l’apparence ainsi que la famille. Mon père, quant à lui, disait que c’était l’argent, le pouvoir et l’apparence qui rendaient les rêves réalité. Il ajoutait toujours qu’on n’avait jamais vu quelqu’un de riche laid ou quelqu’un de puissant pauvre. Sur ce point, il n’avait pas tord et je devais lui donner raison. Cependant, j’étais né avec ce désavantage. Être blanc comme un drap toute sa vie, être incapable de se promener au soleil trop longtemps et souffrir d’une myopie sévère, ce n’est pas considéré comme étant le génome d’un être parfait. Mais encore, il faudrait bien se poser la question sur ce qu’est la perfection. Quand je regarde cette fille, elle semble l’exemple type de l’exquis. Si les anges avaient oublié quelqu’un sur Terre, ce serait bien elle. Et pourtant, je ne sais rien d’elle. Peut-être regarde-t-elle les autres filles en les maudissant pour leur beauté. Quant à moi, elle est mignonne et, du coin de l’œil, je pouvais voir qu’elle aussi avait voulue masquer sa blancheur. Son poignet était joliment décoré d’un tatouage. Elle n’en avait certes pas autant que moi, mais elle avait ce petit côté rebelle qui lui interdisait de se laisser abattre devant la blancheur de sa peau.

« J’espère que tu tiens l’alcool mec, ça fait longtemps que j’ai pas bu un coup ! » La simplicité avec laquelle elle avait dit cette phrase me frappa. Ça me faisait penser à Dizzy. À quel point elle aussi avait de la facilité à communiquer ses envies. Enfin une fille avec qui il ne faut pas une loupe pour comprendre ses signes. Elle aimait bien l’alcool, c’était mit au clair, mais de toute manière, je ne m’en doutais que très peu. Elle semblait, en effet, assez fêtarde. Le genre de fille qui sort pour picoler et s’amuser. C’était mal parti pour être une soirée ennuyante… et c’était tant mieux! C’est pourquoi je la suivais sans résister jusqu’à la sortie. Je répliquais à sa dernière question tout en marchant devant elle, de dos au reste du monde, ne regardant qu’elle : « Ouais, je bois, mais je te déconseille de vouloir le faire autant que moi » Je souriais, me remettant à ses côtés alors qu’elle s’allumait une clope. J’ai toujours aimée l’odeur de la cigarette et m’amusais à en prendre une de temps en temps, mais franchement rien de plus. Je ne voulais pas tourner comme mon père qui dépensait des fortunes juste pour pouvoir fumer ses deux paquets par jour. Il était une vraie cheminé et aurait clairement pu mourir durant mon absence. Le cancer du poumon c’est pour les autres! disait-il. Haha, ouais, bien sûr.

La demoiselle avait une belle démarche. Élégante dans son style, délicate, mais fonceuse. Elle savait pertinemment où elle allait. La soirée commençait à s’installer. Le soleil disparaissait tranquillement, mais laissait place à une magnifique pleine lune. Nous avons marché comme ça pendant un bon moment, parlant de tout et de rien. On se posait des questions et réponses, on lançait des sujets de conversation sans vraiment le finir. « Ok ok, à mon tour… » dis-je, me passant la main dans les cheveux. « Tu ferais quoi exactement avec un million de dollar? » demandais-je, en la regardant. Était-elle déjà riche? Peut-être prenait-elle des bains de billets d’argent. Ou peut-être avait-elle un énorme palace où vivre. Je l’ignorais. Peut-être avait-elle autant de difficulté monétaire que moi. Mais franchement, j’étais intéressé de savoir ce qu’elle ferait avec autant d’argent. Avec autant d’argent pour elle seule, est-ce qu’elle voyagerait? Construirait un château ou encore un manoir. Ou peut-être ferait-elle comme moi et s’amuserait avec plutôt que le dépenser tout d’un seul coup. J’ouvris grand les yeux. « Et si tu gagnais ce soir? » demandais-je, souriant. « Non mais la possibilité est présente non? » ajoutais-je en lui donnant un gentil coup de coude amical.

Moi si je gagnais, je serais parti d’ici en moins d’une nuit…
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MessageRe: Seeking a friend for the casino [PV; Miyoshi]- posté le Mer 27 Aoû - 20:48


meet me in the shadows ∞ chester harrow

Les choses simples étaient souvent les meilleures…

Et même si la belle décolorée pensait elle aussi, en son for intérieur que tout se déroulait de façon un peu trop… Commode, ça ne lui déplaisait pas. Pourquoi ne pas jouer la carte de la facilité, pour une fois ?

Encore moins avec un mec qui avait le don de lui plaire. Il avait un comportement plutôt détaché, signification : pas prise de tête. Et elle adorait clairement ses tatouages. Miyoshi allait se faire un bon pote, elle le sentait, et ça allait lui permettre de se détendre un peu.
Dépenser de l’argent. Boire un peu. Rire. Parler de tout, de rien. Elle n’était pourtant pas fan de papotages, mais il fallait tout essayer.

Après tout, en quittant la cafétéria pour se rendre dehors, elle incitait un peu à ouvrir la conversation. Ils n’allaient pas se rendre en ville en silence, pas plus qu’ils n’allaient passer la soirée sans ouvrir la bouche. Au sens le plus pur du terme, évidemment.
Sa voix aussi était plutôt cool. La voix d’un homme, d’un vrai. Une voix qui prononça donc une réponse à sa petite note sur l’alcool. L’étudiante ne put s’empêcher de sourire en laissant un faible rire s’échapper de ses lèvres, tandis qu’elle glissait sa cigarette entre les commissures de sa bouche.
Bien évidemment, elle avait tendu son paquet vers lui pour qu’il se serve si jamais l’envie lui prenait de le faire.

Ils ne mirent pas bien longtemps à se mettre en route pour la ville, laissant derrière eux le pensionnat, et le soleil de la journée, qui s’était peu à peu changé en une lune luisante et parfaitement ronde. Il était vrai que le tableau sonnait un peu balade romantique, de dos, peut-être. Car si l’on regardait correctement la scène, il était difficile d’imaginer les gros bras tatoués du jeune homme enlacer la princesse blanche en lui chantant une sérénade amoureuse. Tout cela ne faisait pas bon ménage.
Les discussions basiques pour le moment étaient donc largement suffisantes pour meubler leur chemin vers le casino.

Basiques, ou presque, car la question qu’il venait de lui poser avait eu don de la faire murement réfléchir.

D’un claquement de doigt, elle envoya sa cigarette valser devant elle, avant de l’écraser, et de continuer sa route.

« Avec un million de dollars… »

Et si elle gagnait ce soir ? Balançant lentement la tête en arrière en fixant les étoiles – comme si ces dernières allaient lui offrir une réponse – elle soupira en haussant les épaules.

« Je pense que je me barrerai de cet endroit miteux qu’est le Japon. Pour aller où, j’en sais trop rien. Mais je dégagerai. »

Ils continuèrent d’avancer dans la pénombre, se rapprochant de plus en plus des lasers lumineux qui inondaient le ciel et qui annonçaient le grand Casino nippon.

« Je me payerais à boire, des clopes. Je m’enverrai en l’air avec un mec friqué, juste pour le fun. »

Et c’était peut-être suffisant. Pour le reste, elle le garderait certainement sous son oreiller, au cas où. On ne savait jamais où la vie pourrait mener, alors, autant prendre les devants.

« Et toi, tu ferais quoi avec autant de blé ? »

Elle lui rendit son petit coup amical, avant de se diriger vers la grande porte vitrée du Casino. Heureusement, la majorité de ce lieu était de dix-huit ans. Etant donné qu’elle la dépassait d’un an, elle put montrer sa carte d’identité sans grand souci.
En se tournant, elle regarda le pensionnaire en attendant qu’il présente à son tour ses papiers d’identité.

Afin que la soirée puisse enfin commencer.
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Chester Harrow
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MessageRe: Seeking a friend for the casino [PV; Miyoshi]- posté le Lun 15 Sep - 19:24

Seeking a Friend

« w/ Miyoshi Kimura »

Trop d’argent, pas assez de temps.

Admettons, pour un seul bref instant, que chaque être humain était doté du talent de faire apparaître de l’argent. En analysant la situation, on découvrirait bien rapidement que certains êtres s’enrichiraient à n’en plus finir et d’autre l’utiliseraient pour se faire un coussin de lit ou un feu. L’injustice qu’apporte l’argent est éternelle et l’a toujours été. Ça touche tout le monde et certaines personnes ont plus de chance que d’autres. Riches, des pauvres et puis, les gens comme moi. Les gens qui auraient tout l’argent du monde et ne saurait pas plus quoi en faire. Je crois que cette demoiselle est comme moi, elle ne recherche pas la satisfaction monétaire, mais bien la sécurité qu’un bon compte en banque peu emporter. Ce n’est pas facile de rester sur un piédestal économique quand on balance son argent par les fenêtres. Elle l’a comprit, ça. Ce pourquoi, comme moi, elle réfléchie et, ensuite, décide quoi faire de son argent.

Je suis d’ailleurs coincé avec le même point de vue qu’elle sur la question. Je quitterais probablement le Japon aussi. Pour aller vivre ou explorer ailleurs, ça n’a pas d’important. De là à dire que le Japon est miteux, bof, j’en suis pas certain. On ne vit quand même dans les recoins sombres du Bangladesh. La condition de vie ici est très bien, mais il y a encore cette touche non-familière qui m’empêche de rester. Dépourvue d’autre endroits où aller, je dois me contenter du Japon. Bref, je suis déchirer entre rester pour continuer d’entretenir les relations que j’ai ou bien partir pour retrouver mon passé ou bien me créer mon avenir. C’est complexe et le grand malheur est qu’il ne me reste que très peu de temps pour pouvoir me décider…

Franchement, pour être honnête, je n’avais absolument aucune idée de ce que je ferais avec un million de dollars. C’est tellement d’argent. Je m’achèterais une moto. Ou un yacht avec une île privée et des filles faciles à tous les soirs! Ou bien une piscine remplie de crème chantilly. Tellement de truc, mais pourtant pas assez de choix… Ce pourquoi je me décidais à répondre le plus simplement du monde : « Avec un million de dollar, je m’achèterais une moto et j’irais faire le tour du pays » J’affichais un grand sourire, satisfait de ma réponse. Après tout, c’était bien agréable comme idée. Simple, faisable et respectable. C’était toujours mieux que de se payer des nanas ou un bateau inutile.

Suivant la demoiselle jusqu’à l’entrée, j’admirais la détermination qui l’habitait. Elle était tellement à l’aise. Ce n’était certainement pas toutes les filles qui agiraient avec autant de souplesse. Tranquille, elle passa ses cartes au portier et attendit que je fasse de même. Avec une telle assurance, je me rassurais de savoir qu’elle avait au moins l’âge l’égal pour sortir. Bon, je ne peux pas la trainer dans un bar, mais il y a tout plein d’autres bons endroits où aller après, question de se souler un peu et d’en profiter. Et puis, c’était une magnifique soirée, pas question de la finir dans un trou.

Je passais à mon tour ma carte au portier. Il leva les yeux vers moi, souriant, en me les redonnant avec aise. Un mec de 21 ans et un gosse de 17, ça se voit comme différence. Et puis, dans le cas où j’aurais été mineur, y’a personne d’autre à qui j’aurais pu voler des cartes car, admettons-le, personne ne me ressemble sur cette île. Je contournais le comptoir pour aller rejoindre la demoiselle qui m’attendait, tout aussi énervée que moi. Bien que je le cachais. J’osais pas trop m’affoler, après tout, les casinos n’étaient pas mon lieu favori pour m’amuser. Quand on a des problèmes de jeu une fois, on n’arrive plus aussi facilement à s’amuser auprès de machines. Mais ça, elle n’était pas obligée de le savoir. Sa soirée était bien commencée, pas besoin de la stresser avec mes problèmes.

Je me dirigeais vers le comptoir de jetons pour faire échanger mes coupons contre des merveilleux jetons si précieux. De simples pièces de plastiques qui servaient à gagner gros. Sort les du casino et vite elles perdent leur valeur. Étrange comme phénomène. Mais bon, dans les casinos, il y avait toujours un tas de phénomène. Comme ces gens qui arrivaient à rester assis devant la même machine pendant des heures sans avoir besoin d’aller pisser. Ces femmes qui avaient des seins plus gros que la tête. Ces petits mecs baraqués et barbus qui portent leurs lunettes soleil même à l’intérieur. Ces vieilles femmes qui crient à chaque fois que la machine à sous daigne lui redonner une partie de ses pertes. Bref, tout ces gens, c’étaient des fous, y comprit nous. Ce pourquoi, sans gêne, je donnais une partie des jetons à la demoiselle et, avec un clin d’œil, l’incitait à venir avec moi vers les machines à sous.

La jeune femme sentait la cigarette, mais émanait l’essence d’une princesse. Sa manière de marcher, ses façons de bouger ou simplement son franc parlé délicat. Étonnante et fascinante tout en étant franchement belle, c’était une vraie chance qu’elle était là quand personne ne l’était. Je m’appuyais sur une machine, attendant qu’elle s’y installe. « Cette machine, tu peux pas perdre. Une chance sur trois que tu l’ailles, allez essaie! » lançais-je, amusé. Je l’avais assez essayée pour le savoir. J’avais passé trop de temps dans les casinos et maintenant ça me rattrape. Me concentrer sur elle était le seul moyen que j’avais trouvé pour ignorer le bruit strident de la sonnerie gagnante qui venait des autres machines nous entourant. Ce bruit, il était additif et dangereux pour moi. Il ne valait mieux pas que je joue pour l’instant. Je vais me donner un temps avant de craquer…

De toute façon, j’aime mieux le poker.
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MessageRe: Seeking a friend for the casino [PV; Miyoshi]- posté le

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Seeking a friend for the casino [PV; Miyoshi]

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