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Albus Bridgestone

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Albus Bridgestone
Aucun Club
Masculin Messages : 12
Date d'inscription : 06/10/2014
Côté coeur : Il va bien, merci. Ooh, si j'aime quelqu'un ? J'aime beaucoup de gens, en fait. Oh, une amoureuse. Bah, euh non. Pas d'amoureux non plus.
Personnage en trois mots : Artiste à côté de la plaque.

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Année scolaire: 2e (il a redoublé 2 fois, chut)
Dortoir & numéro de chambre: Dortoir A/B - Chambre n°XX
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Albus Bridgestone
MessageAlbus Bridgestone - posté le Lun 6 Oct - 7:16

L
a forte odeur de lieus stérilisés. Les murs blancs, le bruit de machine incessant. Des lits sur les côtés, des gémissements ou des râles qui retentissent de temps à autre.  Des bébés qui pleurent, des mamans qui hurlent. Des papas qui se prennent la tête dans les mains ou qui sont allongé dans un fauteuil, évanoui. Malgré tout, un silence pesant règne. Une atmosphère lourde qui étouffe tout. Et au travers de tout ça, des petits pas trébuchants, qui peine à suivre d’autres pas fluides, qui se posent sur le sol presque sans bruit. Un son de corps qui s’affaisse et un gémissement pleurnichard. La gamine est tombée. Le doux frottement du caoutchouc sur le plancher s’arrête et reprend, en sens inverse. Un « chhuut » est murmuré, et les frottements reprennent, un peu plus lourd. Il l’a prise dans ses bras et elle loge sa tête dans son cou. Plus loin, un bébé hurle, ils l’entendent déjà et ils ont encore huit longueurs de chambres à parcourir. Enfin. Les petits pas trébuchants claque sur le sol, la gamine est entrée dans la pièce bruyante.
« - Maman est malade ? » Chantonne-t-elle, dès qu’elle voit le corps allongé.
La silhouette rit doucement, en serrant le petit paquet causant le vacarme contre son sein. L’homme qui a accompagné la fillette s’approche du lit et tend les bras vers le petit tas de drap qui hurle de toute la force de ses jeunes poumons, que lui tend doucement la mère, soulagée de ne plus avoir à consoler toute seule le poupon semblant désespérément triste. Presque aussitôt, les cris se tarissent.  L’homme, Colin, murmure, la bouche collée contre le front de son fils qui se tait peu à peu et s’endort dans les bras de son père. La femme, qui observait son mari, a maintenant un air ahuri. Sa fillette, Lily, deux ans, essaie avec acharnement d’apercevoir son petit frère. Colin s’approche, des murmures sont échangés, des yeux brillants se regardent.
«- Comment.. ?
- Albus. »
Des hochements de tête ravis plus tard, la gamine se penche le plus possible pour pouvoir voir de plus près le nouveau-nommé Albus.


Un grincement régulier emplissait une chambre meublée d’un berceau en bois et peinte en de dizaines de couleurs chatoyantes. Le rocking-chair allait d’avant arrière et des geignements résonnaient de temps à autre. Clarice y était arrivée. Enfin. Le bébé tétait le biberon, presque en silence et avait enfin cessé de pleurer, hurler de toute la force de ses si petits poumons.
«- Ça va, maintenant.. »
Albus aspirait goulument le lait chaud, ses deux prunelles vertes à demi cachée sous des paupières lourdes de sommeil. La mère berçait son enfant, profitant de l’un des rares moments qu’elle avait avec lui sans qu’il s’époumone rageusement. Elle savait qu’elle n’avait qu’à le poser dans les bras de Colin quand le bébé refusait de se calmer. Mais il était absent pour le week-end, importante réunion au bureau principal où il s’était rendu avec le jet privé de la compagnie pour laquelle il était vice-président. Elle se retrouvait donc avec sa fille, qui n’était pas particulièrement difficile à gérer, mais un bébé incapable de rester dans ses bras sans cesser de pleurer, sauf au bout de deux heures quand il finissait par s’endormir de fatigue.
Colin était le seul à l’amadouer. Dès qu’il se trouvait dans les bras de son père, Albus cessait de gesticuler, de pleurer et observait le visage de  son paternel, agitant ses menottes potelées dans tous les sens.
Lily n’avait jamais eu de préférence. Sauf quand maman dit non, et papa dit oui, comme tous les enfants normaux, elle se rangeait du côté de celui qui lui était plus favorable quand elle voulait quelque chose. Mais Albus… Il lui semblait n’avoir qu’un parent ; Colin Bridgestone. Clarice arrivait tout juste à le nourrir, après l’avoir laisser s’épuiser assez pour qu’il ne se rende plus compte qu’il était dans ses bras et pas dans ceux de son père. C’était douloureux pour elle. Mais elle s’occupait de son fils vaillamment, espérant qu’il cesse de se débattre tant que Colin n’était pas là.



« - Où est Albus ? »
Cette question revenait souvent dans la bouche de Colin, depuis que son fils avait appris à se déplacer seul sans tomber après quelques pas. Clarice terminait de ranger le repas du pique-nique qu’ils projetaient de faire en ce bel après-midi, Lily observait sa mère du haut de ses cinq ans et Colin parcourait la maison à la recherche du petit aventurier de 3 ans. Ce dernier, caché dans un placard, câlinait Monsieur Ronron, sa peluche chaton aux poils lustrés. Quand son père ouvrit la porte, Al sursauta et serra son compagnon contre lui.
« - Ah-ha ! Trouvé ! Tu pensais nous échapper, petite canaille ?
- Veux pas Lily prenne m'sieur Ronron ! »


Il est tôt le matin. L’aube n’est pas encore là, mais la lune a cessé de répandre sa douce lumière. Clarice est absente, étant partie dans la soirée de la veille pour rendre visite à une amie, dans un lointain quartier. Des bruits de pas et un affaissement à ses pieds réveille Colin qui ouvre péniblement les yeux. Son fils grimpe sur son matelas de peine et de misère, sa peluche serré sous son bras, l’air extrêmement concentré. Il finit par y arriver après s’être accroché aux draps avec force. Il rampe en catimini vers le côté de son père et installe méthodiquement monsieur Ronron et lui-même, visiblement pour reprendre sa nuit là où il vient de la laisser dans sa chambre.
« - Al ? Que fais-tu ?
.- Monstre dans le placard. » Qu’il annonce platement.
Et s’il s’écrase sur le torse de son père, le pouce enfoncé dans sa bouche qu’il tète avec contentement.


Un hurlement strident retentit dans la petite maisonnée. Colin escalada les escaliers, aboutissant dans la chambre de son fils de 5 ans. Sa sœur tenait monsieur Ronron par la queue et approchait des ciseaux de celle-ci en disant à Al que les peluches c’était pour les enfants, qu’il n’était qu’un gros bébé de pleurer comme ça et que ce n’était qu’une peluche stupide.
« - Lily Kathleen Bridgestone ! Lâche immédiatement la peluche de ton frère et va dans ta chambre ! »
Elle sursauta vivement en entendant la voix grave et autoritaire de son père, projetant violemment ladite peluche martyrisée sur le sol en sortant de la chambre d’un pas de princesse vexée. Al se traina vers monsieur Ronron et le serra contre sa poitrine. Colin le rejoignit et serra son fils contre lui, en lui chuchotant des paroles rassurantes. Monsieur Ronron allait bien, pas besoin d’aller à l’hôpital des peluches, il y avait plus de peur que de mal.
« - Lily c’est un monstre, chuchota Albus dans le cou de son père. »
Il entendit son fils renifler, se détacher légèrement de lui et le regarda se diriger vers son lit.


Des crayons, des couleurs qu’on fourre dans ses mains pour l’occuper, pendant la récré, après qu’il se soit écorché le genou en s’emmêlant dans ses lacets défait. Colin lui fait encore le coup du lapin, pour lui apprendre à attacher ses chaussures, qui descend dans son trou, mais Al n’écoute jamais que d’une oreille, trop absorbé par les nuages. On lui donne donc des crayons, pour sécher ses larmes et il gribouille. De drôles de gribouillages, trop adroit pour un gamin de sept ans. On se pâme alors devant ses talents, on dit qu’il est surdoué, sans observer ses notes dans les autres matières où il s’en sort de justesse, tant il est dans la lune. À côté de la plaque. Il remarque les infimes détails sur l’aile d’un monarque, mais les règles de grammaire ne sont qu’un brouillard épais pour lui. Il cesse de montrer ses dessins, quand il réalise qu’on ne l’aime que pour ces feuilles colorées qu’il remplit avec les images qu’il a dans la tête. Ils l’aimeront sans, ou pas du tout.


« - Lâche-nous, Al ! Retourne jouer avec ta peluche stupide. Pas de ma faute si t’es autiste alors fiche moi la paix ! »
Lily s’éloigna après sa tirade, accompagnée de ses amies, et laissant son nigaud de frère de 11 ans tout seul. Il était honteux de le compter parmi les membres de sa famille. Il ne savait toujours pas attacher ses lacets et il trainait encore sa vieille peluche chat, sans parler de toutes ces choses honteuses, sans queue ni tête, qu’il enchaînait sans s’en rendre compte, sortant de sa bouche tel un flot de bêtises imaginaires, parfois pas si bête, mais souvent toujours très bizarre. Tout ce qui sortait de la bouche de son frère, que ce soit ses théories sur la pousse des pissenlits à son envie de manger une tarte aux framboises accentuait son envie de ne pas appartenir à cette famille. Et le pire, c’est que son père était de son côté ! Il excusait toutes les bizarreries de son fils et la punissait de martyriser son petit frère quand elle tentait de leur montrer à tous qu’il n’était pas normal ! Il était cinglé et on la punissait quand elle tentait de le faire comprendre à son entourage ! Albus est juste un peu dans la lune, Albus a besoin qu’on soit là pour lui, Albus fait de très beaux dessins, Albus ci et Albus ça, bla bla bla ! Son père n’était pas mieux qu’Al, de même que sa mère qui prenait aussi son parti. Deux fous ayant eu un enfant fou. Elle était surement adoptée. De toute façon, quels parents normaux auraient appelé leur enfant Albus ? Le prénom d’un vieux sorcier imaginaire stupide, franchement. Son propre prénom passait un peu plus inaperçu, Lily, c’est quand même plus répandu qu’Albus. Elle aurait pu s’appeler Hermione, Ginny ou pire, Minerva ! Autre preuve qu’elle n’était que la seule personne normale de cette foutue famille, avec des parents accro à Harry Potter au point de nommer leurs enfants comme les personnages de la série… Elle était très certainement adoptée. Pas possible de faire partie de cette famille de dingue.


Al était couché contre sa mère, dans le lit de l’hôpital, la chambre vide, section maternité. Rose se tenait entre eux, endormie, ses petits points serrés ramenés contre sa poitrine. Deux jours qu’elle respirait le même air que lui, deux jours qu’il ne pouvait s’empêcher de la regarder, de s’en occuper. Il lui parlait tout le temps, lui murmurait des histoires, lui racontait plein de truc sur leurs parents, leur grande et horrible grande sœur. Et la petite fleur l’écoutait, ses yeux bleus pâles l’observant parler. Et lui il parlait, assis dans le fauteuil de la chambre de sa mère, la petite serrée contre lui. Ou dans le lit de sa mère, inoccupé. Ou encore dans sa petite couchette où il se tenait debout à ses côtés, appuyé sur le bord. Sa petite sœur.
Quand enfin ils rentrèrent à la maison avec elle, il était souvent là avant ses parents, la nuit, quand elle se réveillait en pleurant. Il changeait sa couche, la faisait boire et sa mère cessa bien vite de se lever pour venir s’assurer qu’il faisait ça bien. C’était sa petite sœur à lui. Lily ne s’occupait de rien ni personne, telle qu’elle était dans sa putain de crise d’adolescence et Al expliquait parfois à sa Rosie combien Lily était vache. Puis il parlait de Colin, de Clarice, de la maison, du jardin. Et la petite souriait de toutes ses gencives roses et agitait ses petits poings gantés. Il était dur pour ses parents d’avoir une minute avec Rose, tant leur fils la monopolisait.
Elle était tellement jolie, sa petite sœur. Sa petite sœur à lui.


Al se laissait emporter par la foule de gens dans la rue, le nez en l’air, un peu distrait par la forme des nuages, poussant la poussette de Rose vers le parc. La petite a un an, il en a 16. Elle se tient déjà debout sur ses pieds, appuyée à quelque chose. Elle fait déjà quelques pas en chancelant et son petit duvet blond a poussé en de petite bouclette châtaine. Il l’aime, sa petite sœur et il accède à ses demandes presque à chaque fois. C’est pourquoi, monsieur Ronron trônant sous son bras, il poussait la poussette vers les balançoires. Il y installa la petite fleur dans l’une d’elle et poussa sous ses cris et ses rires.
«- P‘us haut ‘Bubus ! P’us hauut ! »


Il est dans le bus, son cahier à dessin sur ses genoux repliés vers lui, appuyé sur le banc d’en face. Il dessine avec ses fusains colorés, complètement dans sa bulle. Il dessine la mer, avec des tonnes de couleur et le reflet du soleil. Une mer impétueuse, avec des vagues qui menacent de déborder de son cahier à dessin et d’inonder le bus. Tout le monde s’extasie devant ses fresques, et lui il déteste ces gens, un peu. Il cueille les merveilles du monde, les cultive avec application. Elles sont partout, sur les gens, sur les choses. Il les ramasse méthodiquement. Et quand elles éclosent, il prend des crayons et les met sur du papier. Et les autres se pâment d’admiration, alors qu’ils n’avaient qu’à lever les yeux et voir ce qu’ils regardent. S’exclamer directement sur les belles choses qu’il cueille et imprime sur le papier. Dérangé, lui ? Surement. Mais il préfère être un pirate solitaire sur son bateau, entouré de ces merveilles qu’il cultive, que d’être dans une foule de gens qui ne voit rien.


«- Décrivez-vous, sur une feuille de papier. »
‘’ J’ai pas vraiment l’habitude de me décrire, mais je vais essayer. J’ai des cheveux bruns chocolat. Une tignasse épaisse qui part dans tous les sens. J’ai abandonné le combat depuis longtemps de ce côté-là. Des yeux verts. Ma mère dit vert émeraude, mon père dit vert olive. J’imagine que c’est une couleur entre ces deux-là. J’ai un nez je dirais fin, légèrement retroussé. Des taches de rousseurs sur les pommettes qu’on voit quand il fait très, très froid. J’ai la peau blanchâtre. Je suis petit, mince. Ma mère dit que je suis squelettique, mon père dit juste que je devrais manger un peu plus. Je mange à ma faim et c’est très bien. J’ai les mains souvent tachées de couleurs. Mais dont tout le monde vante la douceur. Je les trouve sèches et rugueuses quand j’y touche, mais tout le monde dit qu’elles sont douces, donc. Sinon que dire ? J’ai des doigts de pied, des jambes pas très poilues. D’ailleurs j’ai pas de poil au menton, peut-être à cause de mon père qui est blond/roux. J’ai hérité de la chevelure brune de ma mère et c’est très bien comme ça. Par contre les yeux... Ça doit être loin dans la famille, parce qu’ils ont tous deux les yeux bleus.. Je crois que j’ai finis, alors je vais aller remettre la feuille. Pourquoi il faut qu’on écrive un texte comme ça dans un cours d’art plastique ? Je comprends pas. ‘’
«- Oh, Albus. C’est une description psychologique que je demandais. »
Ah, merde.


« J'ai reçu une offre très avantageuse aujourd'hui, au travail. Je vais être le nouveau président de la nouvelle division asiatique de la compagnie. »
Les babillages de Rose et Al ne s'arrête pas à l'annonce de cette nouvelle. Al continue de faire vrombir la cuillère de sa soeur, agée de bientôt 3 ans en imitant un avion. Ils ont tout deux passer l'âge de ce genre de gamineries, Rose est capable de manger toute seule.. Mais c'est leur petit jeu à eux et bien entendu, personne ne s'oppose à Al et ses excentricités, excepté Lily qui soupire de manière agacée. Pour en revenir à l'annonce de Colin, sa femme dépose le dessert du dîner sur la table en souriant, heureuse pour son mari, ne se doutant pas de la suite de la nouvelle. L'ainée se contente de lui jeter un regard soupçonneux.
« Comment tu vas faire pour t'y rendre chaque matin ? Ils vont te donner un jet ? »
- Non. Nous allons déménager au Japon. »
Plus un bruit se fait entendre. Même Rose se tait pour observer les plus grand, essayant de comprendre pourquoi son frère vient d'arrêter de jouer avec elle pour regarder son père avec un léger haussement de sourcils.
« C'est cool. »


Albus défait ses cartons. Sa nouvelle chambre, typiquement japonaise, lui plait beaucoup. La vue sur l'océan également. Al se souvient de sa mère insistant pour garder leur maison à Bistrol. Lily s'était contenté de garder un silence haineux pendant de longs jours, avant d'annoncer qu'elle ne viendrait pas avec eux. Elle avait 20 ans, elle était capable de se débrouiller par elle même et elle ne voulait absolument pas les suivre dans "ce trou perdu minable avec plein de chinois". Elle s'était donc trouvé un appartement, Colin lui avait payé les 3 premiers mois de loyer et ils étaient partis. Albus n'avait fait qu'une demande à son père ; près de l'océan. Les choix étaient grand, puisque le Japon n'était composé que d'îles, mais leur choix s'était arrêté sur Kochi, pas très loin de l'aéroport puisque le patriarche voyageraut Tokyo-Kochi matin et soir en jet privé. Située sur le bord de la mer, entourée de végétation, la maison venait d'être battie pour eux, c'était un mélange de maisons de campagne typiquement japonaise avec un très léger côté britannique. C'était tout simplement magnifique. Il y avait une grande cours, un portail situé à plusieurs mètres du devant de la maison et, ce que Al trouvait de plus magnifique, d'innombrable cerisier. De sa fenêtre il avait une vue sur presque l'ensemble du domaine. Son chevalet était déjà installé devant les volets grands ouverts et il défaisait ses cartons avec enthousiasme.
Après quelques jours d'adaptation, de repérage du "quartier", si on peut appeler cela ainsi, ils avaient fait venir un enseignant privé pour leur apprendre le japonais. Leur premier été japonais avait été consacré à l'apprentissage de la langue. Le nouveau poste de Colin leur permettait beaucoup plus de luxe. L'école la plus proche était en fait un pensionnat, nommé Rayen, et Al avait logiquement décidé d'y aller pour continuer ses études. Ayant encore du mal avec le japonais, combiné avec sa tête en l'air, ses parents redoutaient un peu le pas de géant que s'apprétait à faire leur fils, qui avait bien insisté pour débuter les cours malgré sa situation désavantageuses et l'offre de cours privés que lui avait fait son père.
C'est ainsi que Albus Bridgestone, jeune britannique lunatique ayant encore de la difficulté à faire ses lacets, trainant son Monsieur Ronron depuis sa naissance jusqu'à aujourd'hui, dix-huit ans, armé de sa valise, son carnet à dessin et un petit dictionnaire électronique se rendit en voiture noire avec chauffeur qui plus est, devant les portes de Rayen.





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Albus Bridgestone
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Albus Bridgestone
MessageRe: Albus Bridgestone - posté le Lun 6 Oct - 7:31



- - - Albus  Bridgestone - - - - - -

Prénom : Albus Severus
Nom : Bridgestone
Surnom : Al, Bubus.

Âge : 18 ans
Date de naissance : 31 juillet 1996
Lieu de naissance : Bristol, Angleterre.

Nationalité : Britannique
Orientation sexuelle : Bisexuel

Personnage sur l'avatar : Spain - Axis Powers ; Hetalia
Code de validation :






« Le talent ne fait qu’indiquer la profondeur du caractère dans une certaine direction. »
de Henry David Thoreau
Si vous ne l'aviez pas déjà remarqué au fil de la lecture du texte plus haut, Albus est un jardinier. Il jardine les couleurs, les détails que peu de gens voient. Et il dessine. Sans relâche. Il est très assidu et cela témoigne de son côté têtu. Car pour être têtu, il l'est. Al ne démord presque jamais de ce qu'il entreprend ou décide de faire. S'il lui passe une bulle d'aller se chercher une quelconque friandise à 3h du matin, il le fera. Tout comme il argumentera avec vous pendant des heures s'il n'est pas d'accord avec quelque chose que vous avez dit. Même quand il s'aperçoit qu'au final il a tord, il préfère passer pour un imbécile que d'admettre qu'il a tord. De toute façon, il passe tout le temps pour un imbécile. Albus est assez discret dans la vie en général. Et il le reste jusqu'à ce qu'il lui prenne l'envie de débiter ce qui traverse son cerveau à tout moment du jour ou quand, écoutant toujours toutes les conversations autour de lui d'une oreille, il pense devoir donner son avis sur la discussions de la table à côté de lui dans la salle de repos ou du restaurant. Rien ne l'arrête. Ses parents ont toujours "accepté" ses bizarreries, ne les ayant tout simplement pas corrigé dès le plus jeune âge. C'est pourquoi, après une conversation avec Albus, on se demande s'il est sain d'esprit. Peut-être pas, après tout. Surtout quand on le retrouve vers minuit, assis dans un couloir quelconque en train de griffonner sur un calepin, les lacets défaits et que la seule réponse qu'il peut offrir quand on lui demande ce qu'il fait là alors que le couvre-feu est passé c'est "Je ne retrouve plus le chemin à ma chambre". Comme si c'était la chose la plus logique au monde. Et ça l'est, pour lui. Al ne suit tout simplement pas ce qui se passe autour de lui. Enfin si, mais pas les choses importantes. En voiture, si vous lui demandez de retenir la route, il retiendra votre parfum, la couleur d'un de vos cils qui est un peu plus pâle que les autres, le chat errant qu'il a vu sous un perron, la saleté sur votre parebrise, la chemise de la vieille dame qui attendait l'autobus dans une marre de gens. Bref, que des choses pas très utiles.


Dernière édition par Albus Bridgestone le Lun 6 Oct - 16:05, édité 2 fois
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Sakura Haru
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Job : Future mannequin et étudiante
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Personnage en trois mots : Présente ! Toujours fidèle au poste !

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Sakura Haru
MessageRe: Albus Bridgestone - posté le Lun 6 Oct - 13:07

Eh bien, eh bien ! Quel drôle de code XD (Je préfère le notre ! XD)

Bienvenue, tu as 2 semaines pour finir ta fiche ... Mais, attends, elle est en parti fini, non ?
Bref, un admin passera pour en juger ! Bonne journée et bonne chance sur Rayen !

Bon, maintenant que je le vois, je crois qu'il faut aussi le mental et le phisique, sinon, tout est bon !
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Florian Takiya
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Florian Takiya
MessageRe: Albus Bridgestone - posté le Lun 6 Oct - 14:58

Bienvenue ici et amuse toi bien ! Beau code de présentation et beau kit :O
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Albus Bridgestone
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Albus Bridgestone
MessageRe: Albus Bridgestone - posté le Lun 6 Oct - 15:37

Quel code ? À part pour la petite partie avec les cerisiers, c'est que tu textes, les amis. Arrêtez de me complimenter pour un codage qu'il n'y a pas D: !

Sakura, le physique est bien là et le caractère est parsemé ici et là au fil du texte. Normalement, elle est finie, mais tu viens de me faire réfléchir à un truc. On voit à quel genre de personnage on a à faire au fil de la lecture. Je crois que je vais rajouter un petit bout plus axé sur sa personnalité puisque tu as de la difficulté à trouvez les points importants de son caractère, tu ne dois donc pas être la seule et j'avoue que c'est un peu ambigüe, surtout que certains point sont décris un peu plus dans sa jeunesse. Bref x)

Merci Florian. J'aime bien ta signature aussi :)
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Invité
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MessageRe: Albus Bridgestone - posté le Mar 7 Oct - 17:01

C'est assez original comme présentation !
Cependant, il manque quelque chose d'essentiel qui, soit m'a échappé, soit est oublié : dans quel groupe veux-tu être ?
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Dwayne Miller
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Dwayne Miller
MessageRe: Albus Bridgestone - posté le Mar 7 Oct - 18:08

Les artistes o_o je pensais l'avoir mis xD
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Invité
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MessageRe: Albus Bridgestone - posté le Mer 8 Oct - 18:22

Validé !
Oublie pas le recensement et les listings :)
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MessageRe: Albus Bridgestone - posté le

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Albus Bridgestone

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