CARACTÈRE

-Qualités : Des Qualités. Là, Shimeku ne sait pas quoi dire. En fait, parfois, elle se demande même si elle en a. Comme tout le monde, elle suppose. Elle n'est pas du genre à se vanter, c'est une qualité, ça ? Elle est curieuse. La curiosité a ses bons côtés, donc on peut la compter comme une qualité, mais ça a également de mauvais côtés... Sinon, Shimeku tient à protéger ce qui lui tient à coeur, surtout le peu d'amis qu'elle a et sa famille. Enfin bref, voyez par vous-même !

-Défauts : Méfiante, on peut dire que Shimeku est un peu comme un petit renard qu'on doit apprivoiser pour devenir son ami et gagner sa confiance. Oui, c'est ça, un animal sauvage à apprivoiser. On pourrait penser qu'elle est indifférente et ne veut pas de compagnie, mais en réalité, elle ne sait pas trop comment aller vers les autres. Possessive, la brune digère mal qu'on touche à ses affaires sans sa permission, que ça soit son portable ou simplement son lit. Ses affaires, ce sont SES affaires et pas touche. Orgueuilleuse, sa fierté est bien mal placée. Parfois, elle va même jusqu'à faire semblant qu'elle est encore en colère et reste dans son coin simplement pour éviter qu'elle ait à avouer ses tords ou s'excuser. Elle boude facilement et franchement, ça peut devenir chiant. Shimeku ne l'avouera pas, mais elle se décourage vite. En fait, ce n'est pas qu'elle est lâche ou pessimiste, mais quand elle ne réussie pas quelque chose, malgré ses efforts, elle se décourage vite et a la fâcheuse tendance d'abandonner si elle n'a pas quelques encouragements pour... l'encourager. Un autre de ses défauts pourrait être sa paresse. Couplé au fait qu'elle se décourage vite, ça fait bien des dégâts, surtout dans ses cours. Après tout « pourquoi faire aujourd'hui se qu'on pourrait remettre à demain ? ». Même si elle a de l'énergie, elle aime bien faire la grosse matinée et paresser dans son lit toute la journée de temps en temps.

-Peur(s) ou phobie(s) : Ablutophobie, la phobie de l'eau et de la noyade.

-Traits de caractère : Le goût d'aventure, exigeante envers soi-même, désorganisée.

-Manie(s) et/ou tic(s) : Se gratter la joue lors des moments de gêne, mâcher le bout des crayons en cours et tout laisser traîner, gesticuler et bouger beaucoup.

-Centre d’intérêts - hobbies : Jeux vidéos, mangas, cuisiner.

-Aime : La nature, faire la grasse matinée, cuisiner, s'occuper à ne rien faire, les pâtisseries, chocolats et bonbons, le sport, les jeux vidéos, mangas.

-Déteste: La viande, se prendre la tête avec les autres, échouer.

-Passion : Shimeku n'a pas spécialement de passion, du moins elle ne l'a pas encore trouvée.

-Rêve : Faire le tour du monde, être libre.

-Autre chose ? Malgré sa bonne volonté, Shimeku a beaucoup de mal à réussir dans ses cours. Elle n'excelle nulle part, peut-être sauf en gym tant que ça n'implique pas d'eau et de piscine. Elle n'est pas spécialement sportive, mais malgré son côté « gamer » elle a beaucoup d'énergie et aime bouger. Elle considère ses dents comme arme et n'hésitera pas à mordre quiconque qui la contrarie.

PHYSIQUE

-Yeux : Ses yeux sont d'un brun banal, mettant parfois des lentilles rouges que son frère lui a donné en cadeau deux années plus tôt.

-Cheveux : Brun foncé, une dizaine de centimètre sous les épaules.

-Taille : 1m57.

-Poids : Entre 45 et 50kg.

-Corpulence : Pas vraiment de gras, mais pas vraiment de muscles non plus, des formes là où il doit y en avoir.

-Vêtements et/ou style : Des vêtements simples, ne se préoccupant pas trop de la mode et des choses chiantes comme ça. Jeans, shorts, camisoles, vestes. Elle porte pratiquement tout le temps, même en été, sa veste noire aux oreilles de lapin. Valeur sentimentale. Aucun maquillage.

-Signe distinctif : Ses canines plus pointues que la normale. Elle aurait du porter des broches, mais elle n'avait pas les moyens.

-Autre chose ? Elle a deux cicatrices, une sur le ventre et l'autre sur la cuisses, toutes les deux des traces de l'attaque du jaguar qu'elle avait recueilli étant plus jeune. Sa peau n'est pas aussi foncée qu'elle aurait due l'être à cause de ses origines mélangées. Sur son omoplate gauche, il y a une tâche de naissance en forme de nuage étrange. Shimeku ressemble à une adolescente banale et elle se fond facilement dans la masse.

HISTOIRE

29 août 2001
Deux enfants couraient dans les rues de São João da Baliza. Il était très tôt le matin, mais pourtant les rues de la petite ville s'animaient peu à peu. La plus petite peinait à suivre son frère qui, décidément, courrait plus vite que lui. Et puis fallait comprendre, cette caisse d'oranges, bien que remplie à moitié, était lourde. Ils courraient entre la maison et le marché, deux rues plus loin y installer les caisses de fruits et légumes. Rendue à destination et à bout de souffle, Shimeku, quatre ans, abandonna la tâche pour laisser tout le sale boulot à son frère, Aaron âgé de six ans à cet époque.  Un stand dans un marché, c'est comme ça que ses parents faisaient de l'argent : en vendant des fruits et légumes tous les jours. Ils étaient un peu pauvres, mais heureux.

13 janvier 2003
Boudeuse, Shimeku s'était enfouie dans sa chambre en n'oubliant pas, comme tout enfant qui se respectait, de claquer la porte bien fort derrière elle. Elle n'était pas contente, non pas du tout. Une petite sœur dans sept mois. Ses parents avaient même déjà choisis son prénom : Maïte. Ce qu'elle disait pas en fait, c'était qu'elle était jalouse. Son frère n'allait plus lui donner autant d'attention. Aaron, c'était SON frère et certainement pas le sien ! Déjà à six ans, elle suivait celui-ci partout et imitait toutes les conneries inimaginables qu'il pouvait faire, en cachette ou pas.

30 juillet 2006
Neuf ans. C'est l'âge que Shimeku avait quand le drame arriva. Aaron avait onze ans et Maïte allait bientôt souffler ses trois ans. Cette journée-là, il faisait beau, chaud, c'était tout sauf supportable. Ils étaient tous allés à la plage, famille, proches et amis réunis. Un moment d'inattention avait suffit pour que tout s'effondre. Maïte savait à peine nager, mais pourtant elle voulait rattraper son frère et sa soeur et s'amuser elle aussi. À peine deux ans et demi, mais tout aussi énergique que le reste de la famille. Un moment d'inattention avait suffit pour qu'elle s'aventure trop loin sans que personne s'en aperçoive. Elle s'était noyée. Son cerveau avait manqué d'oxygène trop longtemps et elle avait avalé trop d'eau pour qu'elle y survive. C'est là que tout avait commencer à s'effondrer.

7 octobre 2008
À onze ans, Shimeku n'était pas aussi joyeuse et pleine de vie qu'une enfant de son âge devrait l'être. La noyade de sa sœur l'avait énormément touchée, au point qu'elle faisait régulièrement des cauchemars et qu'elle refuse d'approcher quelconques sources d'eau. Phobie de l'eau. Elle se renfermait de plus en plus sur elle-même, se coupant volontairement du monde extérieur. Son frère avaient de mauvaises fréquentations et il expérimentait ce qu'un adolescent de quinze ans qui avait de mauvaises fréquentations devaient forcément expérimenter : drogue, alcool, etc. Du côté de ses parents, ils essayaient tant bien que mal de cacher les tensions dans leurs couples, mais Shime n'était pas stupide à ce point. Ils s'accusaient l'un et l'autre et refaisaient le monde avec des « si ». Se remettre de la mort d'un de ses enfants, c'est difficile. Eux, ils s'en sont jamais remis. C'est pour ça que un an plus tard, son père amena Shimeku et son frère au Japon. En réalité, sa mère était Brésilienne et lui, d'origine japonaise. Il l'avait rencontré dans une de ces journée-tourisme lors d'un voyage humanitaire. Il n'était jamais reparti jusqu'à ce jour.

20 août 2014
Six ans que Shimeku était au Japon. Changer de vie aussi radicalement qu'elle avait été forcé de le faire, ça avait été difficile. Surtout dans un pays aussi différent que sa terre natale. Déboussolée, elle l'avait été, malgré les histoires de son père, ses récits sur sa famille, sur la vie au Japon qu'il lui racontait depuis son enfance. Pendant les vacances, ils étaient retournés en voyage chez leur «chez eux» d'origine. Sa mère avait l'air d'avoir vieilli de vingt ans et elle regrettait amèrement son enfance là-bas mais soit-disant que le déménagement avait été pour le mieux. Selon eux. Dans quelques jours, elle retournerait à Rayen, ce pensionnat qu'elle détestait pas, mais qu'elle n'aimait pas pour autant. Il rouvrait à Kōchi.