Le jardin est si tranquille à cette heure. Le soleil est haut, la chaleur étouffante de l'été est présente. Au contraire des autres en compagnie de leur amis en classe. Je suis assis là sur un banc, en compagnie des nuages et le soleil. Ils restent près de moi. Je refuse encore une fois de plus d'aller en cour. Ce n'est pas que j'ai horreur de ça, non au contraire mais j'ai peur du regard des autres. Je n'ai pas le courage de les affronter, je soupir affligé par ma timidité. Tout le monde autour de moi rigole avec un déconcerté insouciante. Je n'en serais jamais capable. Les nuage défilent et j'observe le paysage qui me semble sans fond, des arbres et de la verdure à perte de vue. Une odeur de rose et de fleur flotte, une odeur délicate que j'aime respirer. Ma fleur ne trouve pas dans ce coin là, la rose noire est rare. Un garçon qui aime les fleurs et les animaux, drôle d'espèce dirait-on. Non je la trouve juste particulière avec sa couleur sombre. Son odeur est enivrante, personne n'arrive à les faire pousser dans des jardins. C'est un grand secret. Elle pousse aussi seule. Je regarde autour de moi, personne, heureusement pour moi, je ne veut pas croiser quelqu'un pour l'ennuyer. Je soupire une fois de plus. Je laisse le soleil me bruler la peau. Sans dire mot. La respiration sifflante. Nous somme en plein été. Je reste planté sur le banc comme une pauvre statue que quelqu'un ne voudrais plus. Attendant qu'on l’accepte. J'aurais aimé avoir un ami ou une aime. Quelqu'un à qui se confier. Quelqu'un à qui parler. Pouvoir s'amuser, rire à nouveaux. Mais c'est comme si ça m'étais interdit pour un raison que je ne connais pas. Eh oui la solitude me ronge.

Je me lève, les jambes pleines de fourmis avant de me diriger vers le bâtiment. Soudainement, je heurte quelque chose avec force. Un arbre ? Non c'est une fille, surpris je recule. Elle semble surprise, elle semble chercher quelque chose avant de se diriger vers une petite poupée. Un poupée en chiffon brulée. Elle l'attrape et la serre sur sa poitrine avec soulagement. Je la regarde un peu surpris qu'une fille de son age ai encore une poupée, enfin je ne doit rien dire. Elle se retourne vers moi, l'air en colère. J'y suis un peu pour quelque chose, je l'ai percuté et de ma faute sa poupée est tombé. Elle doit m'en vouloir. Je suis vraiment maladroit. Je fixais les nuages et comme un con je ne regardais pas en face. Quel imbécile je fais. Je recule d'un pas espérant pouvoir partir sans quelle me crie dessus ou autre. Je doit m'excuser évidement. Sinon je passerais pour un débile. Je ne parle pas beaucoup et ma voix doit-être un peu..comment dire. Rouille ? Au pire je m’en fous, je m'excuse et je m’éclipse comme d'habitude. J'ai les boules, j'ai encore fait le con, j'ai ennuyer quelqu'un. Je soupire et la fixe, plutôt petit, cheveux sombre et yeux violet. Je doit paraitre pour un fou, avec mon masque, mes yeux et mes cheveux.

« T-tu peux pas faire attention où tu vas ? »

Elle semble vraiment être en colère contre moi. L'air las je détourne le regard gêné. Je n'aime pas être fixée. C'est une horreur d’être timide, mais ce n'est pas ma faute. Je suis née comme ça. Je me retourne enfin essayant de bégayer des excuse mais rien ne sors. Rah j'en ai ras le cul de ça. La fille devant moi est sans doute pareille, quand elle parler elle à rougis. C'est les filles toujours timide non ? Je laisse échapper un sourire. Presque forcée celui-là. Les sourire chez moi sont aussi rare que les rose noires. Je ne souris pas beaucoup, je dirai même jamais. A quoi bon ? Sourire alors qu'on est seul ? Je la regarde encore une fois, je vais avoir l'air d'un psychopathe mais m'en fiche.

« Dé-Désolée je t'avais pas vu »