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Achève moi ~

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Reika Nakamura
Rédactrice dans un magazine de mode/actualités
Féminin Messages : 518
Date de naissance : 14/10/1992
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Reika Nakamura
MessageAchève moi ~ - posté le Jeu 13 Mar - 12:15


Achève moi ~

feat. Florian Takiya


 Je n’avais jamais cru que cela était possible. Aimer autant une activité que celle que j’avais choisie il y a 4 ans, c’était une aubaine, une très bonne opportunité.
Je me levais toujours avec l’envie de rejoindre mes collègues, l’envie de travailler pour mon patron –aussi étrange était-il- et l’envie d’écrire avant tout.
L’écriture… Cela m’avait pris au lycée, j’avais commencé par des petites histoires que je postais sur des forums puis j’en étais venue à écrire des nouvelles, mais ce qui m’a le plus tentée, étaient les articles de magazine.
Evidemment, mes parents n’étaient pas fiers de mon choix mais à quoi bon leur tenir tête, ce n’était presque pas possible. Puis j’avais décidé de vivre de ce que j’aimais et au final, j’avais envoyé balader mes « géniteurs ».

« Haru, j’ai terminé l’article de la page 20, il ne reste plus qu’à faire le montage photo. Tiens. »

Une journée banale, comme les autres, et pourtant, je n’étais plus aussi enjouée qu’à mes débuts. J’aimais toujours autant écrire, cela n’avait pas changé, mais l’ambiance n’était plus la même. Maintenant, j’avais peur d’aller travailler. Je n’avais plus cet entrain chaque matin, ce qui avait le don d’angoisser mes collèges.

Désormais, le rituel du matin était de me lever très tôt. En réalité, je n’arrivais plus à dormir comme il le fallait. Je me réveillais en sursaut chaque fin de nuit et puisque je n’arrivais pas à retrouver le sommeil, je me levais. Effectuant inconsciemment des choses pour oublier l’angoisse.

Je ne savais pas réellement quand cela avait commencé mais c’était bien arrivé. Il fallut que cela arrive, à mon plus grand regret. Et j’étais tombée dans une spirale infernale qui ne pouvait plus changer maintenant. J’avais besoin de ce travail pour payer mon appartement, ma nourriture, pour vivre tout simplement. Ce n’était pas mes parents qui allaient subvenir à ces besoins, ce n’était vraiment plus de leur ressort. J’avais 21 ans, il fallait que je me prenne en main.

Je travaillais ce jour-là dans mon bureau. Dehors, le temps était radieux, j’avais tout simplement envie d’aller à la plage, ou bien même d’aller faire un jogging, cela faisait tellement longtemps que je n’avais plus pris soin de moi comme je le faisais avant.
Assise sur un confortable fauteuil de bureau, l’ordinateur à bout de bras, j’écrivais les lignes de mes prochains articles. Mon patron les attendait pour l’après-midi. Et plus les heures avançaient et plus l’angoisse montait, plus j’écrivais des choses insensées. Je n’arrivais tout simplement plus à formuler quoi que ce soit de correct.
Mon supérieur m’attendait dans son bureau pour quatorze heures. Il en était déjà treize.

J’essayai tant bien que mal de terminer ce semblant d’article lorsqu’une de mes collèges, Yuuki, vint à mes côtés. Elle commença à discuter avec moi, essayant encore une fois de comprendre pourquoi un tel changement en moi.
Mais cela fut court, je n’avais rien à raconter. Si j’avais changé, ce n’était pas consciemment et peut-être qu’au fond, ce qui avait réellement changé, était simplement une partie de moi, une partie de mon caractère.
Yuuki comprit que ce n’était pas le moment de me parler, mais quand était-ce réellement le moment ? Cela faisait des mois que je me morfondais solitairement dans mon bureau et cela était quotidiennement maintenant.

Je ne me rendais pas vraiment compte de l’impact que cela avait sur mon écriture et sur mes collègues. Je faisais avant tout mon travail et pour moi, c’était correct comme ça.

L’heure arrivait, il était quatorze heures moins le quart. Je formalisai mon article et finit par l’imprimer afin de le donner à mon patron. Je me levai et marchai difficilement vers son bureau qui n’était pas très loin du mien. Je restai quelques minutes derrière la porte vitrée et entrai finalement.

Mon patron était un homme d’environ une quarantaine d’année avec un style plutôt banal mais néanmoins classe. Il portait des lunettes et avait toujours sur lui un costume qui le rendait plus prétentieux que n’importe qui de la société.
Il avait un fort caractère et voulait que tout soit parfait dans n’importe quelle circonstance. C’était peut-être cela qui me perturbait au fond.
Je m’avançai vers lui. Lui me regardait, assis au fond de son fauteuil, un sourire aux lèvres.

« J’espère que votre article est ce dont à quoi je m’attends. » Me dit-il avec un air plutôt hautain.
« J’espère que cela va vous convenir, j’ai fait mon maximum. » Lui répondis-je d’une manière beaucoup moins sure que la sienne.

Il commença à lire et plus ses yeux descendaient les lignes, plus le sourire qu’il avait aux lèvres s’effaçait. Je pouvais sentir l’angoisse monter en moi. Mon cœur battait très vite et mes jambes s’alourdissaient petit à petit. Mes mains tremblantes tentèrent tant bien que mal de replacer mes cheveux derrière mon oreille et ma gorge se serra lentement.

Je n’avais jamais connu cela auparavant. Au début, je pensais que j’étais faite pour ce métier. Mais plus les mois avançaient et plus je me rendais compte de l’erreur que j’avais faite.

«Non, mais enfin, Nakamura, je ne vous ai pas engagée pour lire ce genre de choses. » Me dit-il d’un air énervé.

Ses mains attrapèrent les deux extrémités du document et commencèrent à les départager.
Une boule commença à se former au fond de ma trachée, sentant les larmes monter petit à petit. Je me retint et le regarda droit dans les yeux. J’avais fait mon maximum, j’avais fait de mon mieux. A mes débuts, cela lui convenait, il était toujours fier de ce que je lui présentais et maintenant, mes heures de travail étaient décuplées car cela ne lui allait plus. Au point même de devoir travailler le soir chez moi.

« Excusez-moi, je vais recommencer. » Lui dis-je d’une voix fébrile montrant à quel point j’étais déçue et déstabilisée.

Il commença à me fixer et à assembler les doigts de sa main droite avec ceux de sa main gauche, reposant cet assemblement sur le bureau.
Je ne savais pas quoi faire ni quoi dire, j’attendais qu’il me donne le feu vert pour repartir ou bien qu’il me donne de nouvelles consignes.

« Vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous ne voulez pas perdre votre travail, Nakamura, n’est-ce pas ? » Me répondit-il sèchement.

En réalité, il y avait de cela deux mois environ, M. Nikishima, mon patron, m’avait fait quelques avances plutôt… déplacées. Evidemment, j’avais refusé, éthiquement parlant, ce n’était simplement pas possible et ce n’était pas dans mes valeurs d’avoir quelconque relation avec un de mes supérieurs.
Depuis ce jour, quelque chose avait changé chez lui. Il me méprisait alors que mon comportement était resté le même malgré ses demandes. Je faisais toujours de mon mieux, et mon travail était toujours identique, enfin je croyais.

Il me laissa enfin partir, me disant qu’il voulait autre chose pour le lendemain et que cette fois, il voulait quelque chose de parfait, ce qui avait le don de me mettre la pression plus que tout au monde.

La journée terminée, je rentrai chez moi, la tête remplie de questionnements et de chagrin. Je n’aimais pas du tout cela. J’avais peur maintenant, peur de perdre mon travail et de devoir demander à mes parents quelconques aides.
A l’heure qu’il était, je ne savais pas vraiment quoi faire.
Assise sur mon fauteuil, pensive, je n’arrivais pas à m’imaginer devoir retrouver quelque chose pour gagner ma vie. Je n’avais personne à qui parler de mon problème. Personne qui pouvait m’aider. J’avais bien quelques amis par-ci, par-là, mais je pensais qu’ils étaient incapables de comprendre mon problème et mes craintes.
Je décidai finalement d’écrire un peu afin de m’avancer. Je supprimai mon article entièrement et recommençai pour créer quelque chose de plus parfait encore.
Après deux heures passées là-dessus. Je me levai et pris mon sac à main ainsi qu’une petite veste en jean.
Je me préparai pour sortir, j’avais envie de voir autre chose que mon cinq pièces et mon écran d’ordinateur.

Alors je sortis et me dirigeai vers  le bar réputé du coin. M’asseyant au comptoir, à côté d’un groupe d’hommes, je demandai au serveur quelque chose d’assez alcoolisé. Peut-être une chose qui m’aiderait à oublier le harcèlement dont j’étais la victime.



Dernière édition par Reika Nakamura le Mar 18 Mar - 11:10, édité 4 fois
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Florian Takiya
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Florian Takiya
MessageRe: Achève moi ~ - posté le Jeu 13 Mar - 14:10

La journée du bordélique commença comme toutes les autres, certains pourraient s'en lasser mais pas lui. Vers 8h30, il se réveilla, s'habilla et partit en direction de la cafétéria pour prendre un petit déjeuner, enfin, si on peut appeler ça un petit déjeuner vu tout ce qu'il peux s'enfiler dès le matin. Après avoir bien profité d'un de ses moments préféré de la journée, il se rendit en direction des salles de cours. Et oui, aujourd'hui, le jeune homme n'avait pas envie de rêvasser et voulait travailler, pour une fois et pour changer un peu. Ha la Chimie, quel cours intéressant, une fois arrivé sur place, rien que le fait d'entrer dans la salle choqua tout le monde. Mais ils n'étaient pas choqué de par le fait de l'incroyable retard du jeune homme, non, ils l'étaient simplement car cette année ils n'ont pas énormément vu le lycéen en Chimie, il n'aimait pas vraiment cette matière, enfin, comme les autres, mais celle la plus encore. Mais il fit quand même des efforts, et se concentra afin de bosser une bonne demi-heure, participant même au cours et si le professeur était étonné de le voir ainsi et déconcerté, il retrouva rapidement son habitude en voyant la demi-heure passé que le jeune Takiya était a moitié affalé sur sa table de cours, endormi

Au final, le délinquant avait beau être motivé et avoir envie de travailler, il reprit tout de même rapidement ses habitudes. A la fin du cours, une jeune fille de sa classe osa le réveiller, n'écoutant pas les conseils des autres qui en connaissent les risques. Ouvrant les yeux lentement, puis baillant et s'étirant, il se leva et mit ses mains dans les poches de sa veste

" Hum ?...Pourquoi y a plus que toi et moi ici ?... "


La lycéenne expliqua alors que tout le monde était parti car le cours était fini, et que personne n'osait le réveiller, même pas le professeur, déjà qu'il n'avait pas d'autorité et avait peur de tout, si en plus il devait réveiller le dormeur...En entendant ça, Florian fit un grand sourire puis la remercia en se penchant légèrement vers l'avant. Il n'avait fait ça auparavant, mais il y a un début a tout après tout ! Les deux élèves partirent donc en direction de la cafétéria pour manger. Et le garçon s'assura de faire passer celle qui l'avait réveillé en première. Après le repas passé avec cette fille, il se dirigea cette fois-ci seul vers le centre-ville, en prenant le bus. Environ quarante minutes plus tard, une fois arrivé a l'endroit voulu, mais il resta sur place environ dix minutes avant de se décider a marcher n'importe ou, et qu'il s'arrêterait quand il le voudrait


Aux alentours de 14h00, il s'arrêta devant l'entrée d'un parc d'attractions, tournant légèrement la tête vers la droite, il remarqua qu'un enfant l'observait, se cachant très mal derrière une vendeuse de barbe a papa, elle même souriant en regardant le lycéen. Ce dernier lâcha un petit rire et décida de faire comme s'il n'avait rien vu, après tout, le jeune homme aussi s'amusait a faire les espions quand il était petit. Mais arrivé devant les montagnes russes, bien décidé a les faire, il sentit quelque chose tirer sa veste vers l'arrière. Curieux de savoir ce qui tirer sur sa veste, il se retourna et vit la petit garçon de tout a l'heure, mais cette fois il n'était pas seul, une petite fille était avec lui, ils le regardèrent sans rien dire et lui faisant les yeux doux, les mots derrière le dos et bougeant le pied droit en faisant des petits cercles. Que pouvaient-ils bien lui vouloir a le regarder comme ça ?

Il fut rapidement fixé en leurs demandant directement, ils voulaient simplement faire un tour de montagnes russes avec le jeune homme. La, il ne comprit pas tellement pourquoi ils voulaient les faire avec lui et pas avec leurs parents ? Ou quelqu'un de leurs familles ? Enfin bref, le garçon n'était pas vraiment du genre a réfléchir dix ans avant d'agir, il accepta en leurs faisant un grand sourire et ils purent ainsi faire le manège. Mais ils ne s'arrêtèrent pas la, le garçon paya plusieurs manèges aux enfants pour qu'ils passent un bon moment. En faite il n'en avait rien a faire de débourser une grosse somme, car il avait voler pas mal d'argent a un homme d'affaire qui passait dans une rue qu'il a prit en venant ici


Mais vers les coups de 16h, alors qu'ils se rendaient a une autre attractions, ils furent stoppé net par un homme devant avoir la trentaine, vêtu d'un costume d'affaire. L'homme attrapa les deux enfants par les poignets en les emmenant vers lui, en le voyant les enfants se mirent a pleurer et a hurler. Une femme tenta de les séparer mais elle n'y parvint pas et se prit une gifle, tombant par terre. Déjà, faire pleurer deux enfants en les tirant brutalement c'est une chose que le lycéen ne pouvait tolérer, mais frapper une femme c'en était une autre, qui ne pouvait pas être pardonné


" On rentre a la maison bande de sale gosses ! J'vous avais interdit de vous rendre a la fête et vous m'avais pas écouté ! J'vais vous apprendre le respect moi ! "


Même en se débattant, les enfants ne purent rien faire, et au moment même ou l'homme tenta de frapper la petite fille, Florian le stoppa net, attrapant son poignet


" Touche la une seule fois et je ferais en sorte que tu ne vois plus jamais la lumière du jour "
" Qu'est ce que ta dit ?! J'suis leurs beau père, j'fais ce que j'veux avec leurs éducation tu ma compris espèce de branleur ?! Si leurs mère est pas capable de s'en occuper, je vais le faire ! "


Entendant ça, bien que gringalet comparé au beau père des deux enfants, entama une bagarre en donnant le premier coup de poing. Au final, l'âge ne signifie rien, c'est le plus fort qui l'emporte et sur ce coup la c'était Florian. L'homme était par terre, le visage en sang et se releva, des larmes coulant sur ses joues

" Tu vas voir ! Je compte pas en rester la ! Je vais porter plainte ! "
" Porter plainte ? Fais toi plaisir, mais quand tu leurs donneras la raison de ce qui m'a poussé a te frapper, tu crois qu'ils vont faire quoi ? Y a des dizaines de témoins tout autour de nous, qui ont regardé la scène. Quoi que tu fasse, je gagne...Alors un conseil, casse toi et ne leurs adresse plus jamais la parole ou je te pète les deux bras "


Il n'était pas du genre a rigoler avec les gens comme ça, et pouvait devenir vraiment très violent, humilié, le beau père partit en insultant sa compagne qui était au sol, en lui disant que c'était fini entre eux. Takiya l'aida a se relever, souri aux deux enfants et n'attendit pas plus longtemps avant de partir, très énervé. A ce moment précis, il ne désirait qu'une seule chose, boire un coup. Il trouva un bar une heure plus tard, ayant marché pendant tout ce temps. Une fois a l'intérieur, il s'assit au comptoir et demanda un verre d'alcool. Une fois servi, le serveur lui fit remarquer qu'il avait du sang coulant du nez et du coin droit de la bouche, il était tellement énervé qu'il n'avait même pas fait attention a ça. Il essuya le sang avec sa main droite puis but une gorgée, dix minutes plus tard, n'ayant même pas fini de boire son verre, il était déjà affalé sur le comptoir, endormi. Mais la boisson n'en était pas la cause, il avait juste très sommeil, faut dire que son surnom de dormeur est bien approprié...

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Reika Nakamura
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MessageRe: Achève moi ~ - posté le Dim 16 Mar - 12:53


Achève moi ~

feat. Florian Takiya


 Le rire des hommes d’à côté résonnait dans ma tête… J’avais envie de leur dire de se taire, ils m’énervaient. Au fond peut-être que j’étais jalouse de leurs rires. Peut-être que moi aussi j’aurais voulu rire ce soir-là. Mais il était impossible pour moi de le faire. J’étais perpétuellement et continuellement seule. Seule à contempler la couleur ambre du liquide qui avait été versé dans mon petit verre et seule à écouter les idioties racontées par le troupeau venu s’installer comme par enchantement et hasard près de moi.
Finalement, je pris le petit bocal de verre posé devant moi et le finit en un cul-sec, ne m’attardant pas à redemander un verre similaire au serveur qui était en train d’essuyer des carafes avec un chiffon blanc.
Le serveur avait la trentaine, les cheveux coiffés en arrière avec du gel et une chemise rentrée dans son pantalon aux manches retroussées dessinait sur lui des formes plutôt agréables à regarder. Ses yeux étaient plissés comme la plupart des personnes assiégeant ce bar, et ses prunelles étaient d’un noir assez perçant.  
Après cette brève inspection, il me servit mon verre poliment et pour lui manifester mon contentement, je le remerciai d’un sourire plutôt timide et pincé.  
Le temps passa allégrement, me tournant quelque fois vers le poste de télévision qui était allumé sur les chaines de musique, écoutant par moment les bêtises dites autour de moi et buvant de temps à autres un verre supplémentaire qui vint bruler de plus en plus ma trachée et qui abreuvait de plus en plus mon cerveau qui commençait à ne plus coordonner quoi que ce soit.
Je ne pouvais pas dire que je commençais à devenir ivre mais j’étais bel et bien pompette. Quelle honte au bout de trois petits malheureux verres de whisky. Après tout, c’est peut-être finalement ce que je recherchais, l’ivresse dans toute sa splendeur et bientôt peut-être que je deviendrais bientôt comme les hommes accoudés au bar qui riaient et s’amusaient de rien.
Je décidai, dans le peu de conscience qu’il me restait, d’en rester là pour ce jour et d’arrêter de boire. Je n’avais pas non plus envie de me rendre ridicule et de passer pour la jeune fille –Evidemment, parce que j’avais aussi le malheur de ressembler à une fille de 18 ans- ivre et seule qu’il faudrait raccompagner chez elle.

Le serveur me regarda, j’avais le coude posé sur le comptoir et la tête dans ma main, d’ailleurs cette dernière était en train de crouler et c’est dans un petit geste de tête que je la replaçai comme il le fallait dans ma main.
L’homme en chemise devant moi se moqua quelque peu et retourna presque immédiatement à ses commandes. Il y avait du monde et je pensais que le travail devait être d’ordre à cette heure-là.

Quelques minutes plus tard, alors que je reprenais un peu mes esprits, je vis un jeune homme venir s’asseoir un peu plus loin. Il avait l’air jeune, en tout cas plus jeune que moi. Ses cheveux étaient d’un noir éclatant et il était coiffé d’une manière assez rependue, les cheveux retombant sur son visage et chatouillant quelque peu le creux de son cou.
Ses yeux étaient très bleus, c’était assez étonnant mais néanmoins très joli. Il commanda comme moi, un verre.
Mais cela fut tout, je l’avais observé quelques secondes intensément, je ne voulais pas qu’il s’en rende compte, alors j’avais arrêté.
Les demi-heures passaient, j’avais trouvé une occupation, discuter avec le barman. Il était très gentil et avait l’air très posé. J’avais bien rit pendant au moins une heure trente avec lui. Finalement, le bar se vida petit à petit. Il commençait à se faire tard pour une soirée en semaine. Alors, finalement, il ne restait que moi et le jeune homme qui était apparu tout à l’heure.
Je tournai quelque peu ma tête vers lui et m’aperçut bien rapidement qu’il était affalé sur le bar en train de dormir. C’était très étrange qu’il put s’endormir si facilement alors qu’il y avait encore la musique qui battait son plein et le serveur et moi qui discutions assez fortement.

Le barman fut aussi surpris que moi de voir qu’il dormait. Il se moqua quelque peu de lui et communiquant parlant, je ris à mon tour de lui. Je m’approchai quelque peu et commençai à lui tapoter l’épaule en espérant qu’il n’allait pas bondir de peur de son tabouret.

Je regardais d’un œil amusé le serveur qui attendait que le jeune homme se réveil d’autant plus que, d’après ce que j’avais compris, il n’avait pas encore payé.
Je n’arrêtais pas de tapoter son épaule mais rien n’y faisait. Il ne se réveillait pas.  Alors je m’approchai doucement de son oreille et commençai à dire d’une voix assez forte :

« C’est l’heure de se réveiller ! » Dis-je en riant. L'effet de l'alcool n'était pas tout à fait dissipé et j'étais encore quelque peu désinhibée.

Nous observions ses réactions, attendant patiemment qu’il ouvre la moindre paupière et espérant qu’il ne serait pas de mauvaise humeur.
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Florian Takiya
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Florian Takiya
MessageRe: Achève moi ~ - posté le Lun 17 Mar - 1:59

Les rêves sont parfois étranges, et parfois tout a fait banal, on peut se retrouver en cours en train de travailler sur un devoir ou on peut se retrouver dans une forêt poursuivi par des monstres. Enfin bref, le jeune garçon était endormi depuis maintenant quelques minutes et rêvait, se trouvant au beau milieu d'un sentier de pierre plate. L'herbe était bien verte, cependant les arbres étaient violets et les feuilles n'en étaient pas, ce n'étaient que sucettes suspendu a des ficelles assez fines. Rien que la vision de ces sucreries vint déposer un sourire sur le visage du perturbateur qui se mit a courir en leurs direction tout content. Il se fit une joie de s'en remplir les poches et de se balader un peu dans le coin, jusqu'à arriver près d'un immense château, mais étrangement les murs de ce dernier ne semblaient pas normaux, déjà rien qu'en voyant la couleur marron de ceux-ci. Et il y avait aussi les tours qui étaient rouge. Les portes étaient d'un noir cendre, et le pont-levis rose. On pouvait apercevoir l'eau tout autour du château, et...Elle était marron claire


Cinq minutes plus tard, le jeune dormeur arriva enfin a destination, il marcha sur le pont levis alors abaissé, et se rendit bien vite compte de la texture plus qu'étrange du château ainsi que du pont, comme tout cela avait était fait en bonbon. Mais il s'en foutait carrément, si le château est fait en sucreries alors c'est une très bonne chose ! Quand il ouvrit les portes du château, le lycéen fit quelques pas dans la cour, avant de s'arrêter en entendant une voix lui disant justement de s'arrêter. Se retournant par curiosité, il ne fut même pas étonné de voir son interlocuteur, qui n'était autre qu'un hot-dog avec une forme humanoïde armé d'une fourchette

" Je sais qui tu es ! Tu es Florian Takiya ! Le tueur de sucrerie le plus connu du pays ! Tu viens ici car tu veux la sucrerie que tout les humains désirent ! La meilleure sucrerie au monde ! Mais je ne te laisserais pas l'avoir ! Il faudra que tu me batte d'abord ! "
" Moi le grand Florian Takiya, alias le bouffeur de sucreries...Je te vaincrais et gouterais a la sucrerie légendaire ! "


Alors qu'ils se foncèrent dessus bien déterminé a en découdre, une sorte de souris jaune débarque tout a coup, électrocutant les deux adversaires, rendant la situation encore plus...étrange. Sacré imagination... La souris sauta sur le hot-dog parlant et armé d'une fourchette et se transforma en une bête redoutablement grande comparé aux deux autres, le hot-dog esquiva de justesse et fit un bond en arrière avant de regarder Florian, qui lui même regarda le hot-dog

" Il s'agit de Pikaflou ! Le plus terrifiant des changeurs de forme ! Je ne t'aime pas du tout Florian mais nous devons faire équipe sur ce coup la ! Sinon il nous tuera tout les deux et je ne peux me permettre de mourir ici ! Pas avant d'avoir dit a Madame Hot-Dog que je l'aime, de me marier et d'avoir des enfants ! "


Le jeune inconscient fit un oui de la tête, il préférait se battre a ses côtés et tuer Pikaflou plutôt de lui laisser la sucrerie légendaire au goût exceptionnel ! Mais il savait très bien qu'en faisant équipe, ce n'était que provisoirement car aussitôt le combat fini, ils se battraient entre eux. Après quelques minutes, Pikaflou était au sol, allongé dans une flaque de sang bleu clair, l'adversaire du jeune homme encore debout, face au délinquant

" Tu m'as sauvé la vie face a Pikaflou plus d'une fois...je sais que je n'ai aucune chance face a toi, tu as le droit et le mérite d'accéder a la sucrerie ultime... elle se trouve derrière cette porte, profite bien de ton butin ! "
" Merci ! Et toi va dire a Madame Hot-Dog ce que tu ressens ! Bon, j'ai une sucrerie a bouffer moi "


Heureux d'avoir enfin accès a son du sans recourir a la force contre le hot-dog, il ouvrit la porte ciblé précédemment par son ancien adversaire et y vit la sucrerie légendaire, celle dont tout le monde parle, l'éblouissant même et le faisant saliver rien qu'à l'idée de la manger. Courant vers elle au ralenti, il eut étrangement beaucoup de mal a se déplacer vers elle, sentant son corps vibrer. Il se fit tout a coup aspirer en arrière en entendant un « C'est l'heure de se réveiller ! ». Le garçon ouvrit les yeux lentement, regardant autour de lui et se rappela alors qu'il était dans le bar, il était déçu de ne pas être arrivé a finir son rêve, et surtout d'avoir était réveillé ! Il se redressa alors en voyant le barman le fixer du regard. Il ne fallut pas longtemps au morfale pour se rendre compte qu'il n'avait pas payé, fouillant dans sa poche pour en sortir l'argent, il le déposa sur le comptoir. Il se tourna alors sur la droite, toujours sur son tabouret mais se mit a hurler en voyant une fille se tenir face a lui, près de lui, voir même trop près ! Ne s'attendant pas du tout a ça, il tomba en arrière et se cogna la tête contre un petit meuble sur lequel était placé une petite plante dans un vase bleu, le coup n'épargna aucunement le vase qui se brisa au contact du sol. Takiya se releva en fermant l'œil droit et en passant sa main droite dans ses cheveux pour se frotter le crâne


" Aie...Ca m'arrive beaucoup trop souvent ces coups la en ce moment ! Vous vous êtes donné le mot ou quoi ?... Suffit que je fasse pas attention quelques secondes ou que je dorme pour que je flippe et que je tombe comme une merde....Ha ha ha ha ! Enfin bref, t'es qui toi au juste ?...J'ai payé hein ! J'veux pas d'emmerdes ! "
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Reika Nakamura
MessageRe: Achève moi ~ - posté le Mar 18 Mar - 11:44


Achève moi ~

feat. Florian Takiya


On pouvait très nettement apercevoir les paupières du jeune homme endormi bouger. Un reflex comme un autre durant le sommeil. Il était très certainement en train de rêver. De quoi ? Personne ne pouvait le savoir à part « La belle au bois dormant ». J’aurais bien voulu être dans sa tête à ce moment même, il devait être paisible et très profondément endormi. Cela aurait changé de mes sommeils entrecoupés et difficiles à atteindre. Je l’enviais tellement, mes nuits se passaient très mal en ce moment. Je faisais cauchemar sur cauchemar. Rêvant une nuit de mort et une autre nuit de monstres en tout genre associé à tout cela, mon travail, ma vie professionnelle. Ce n’était pas réjouissant du tout, d’autant plus que la fatigue gagnait de plus en plus sur mes autres sentiments et que mon cerveau ne pouvait plus suivre la cadence de travail maintenant. Même si j’étais habituée à travailler d’arrache-pied, je n’arrivais plus à offrir la même qualité de travail qu’avant et cela me déboussolait plus que n’importe quoi. C’était certainement pour oublier tout cela, tout ce qui s’abattait sur moi en ce moment que j’avais inconsciemment décidé de boire jusqu’à l’ivresse, ce soir-là.

Nous riions avec le barman de la difficulté à réveiller le jeune asiatique. D’ailleurs, il me fit signe de lui pincer le nez tout en s’esclaffant. Certes, cela aurait été certainement radical, mais je n’avais pas envie de recevoir un quelconque coup de poing après avoir réveillé si méchamment quelqu’un.
Après quelque secondes de rigolades, le jeune homme ouvrit ses yeux doucement et lentement, le coupant de son sommeil une bonne fois pour toute. Il se redressa quelque peu et fixa le barman. Ne tardant pas à déposer sur le comptoir quelques pièces, le compte suffisant pour ce qu’il avait commandé. Quelque secondes plus tard, il se tourna vers moi, qui étais toujours autant penché vers lui.
Peut-être que je n’aurais pas dû m’approcher autant de lui… Quelque chose me dit qu’il n’avait pas dû apprécier puisqu’il se mit à crier très fort montrant qu’il eut –à mon avis- très peur.

Ce n’était pas mon intention de lui faire peur de cette manière, mais il fallait bien qu’il se réveille, d’une part pour payer et d’une autre part pour qu’il aille se coucher. D’après son visage juvénile, il devait certainement habiter encore chez ses parents et, d’après moi, si j’étais mère, je ne voudrais pas que mon fils traine dans les bars à cette heure.

Il fut tellement surpris qu’il en tomba de son tabouret, en arrière et se cogna durement le crâne contre le petit meuble abritant un petit vase donc le contenu était certainement vide. En tout cas, je l’espérais. Je n’eus pas le temps de le rattraper, ni de faire quoi que ce soit afin que le meuble puisse l’épargner.

Rapidement, je m’approchai de lui et m’accroupis afin de lui tendre ma main et de le relever.
« Est-ce que ça va ? Tu ne t’es pas trop fait mal ? » Lui demandais-je d’une voix plutôt inquiète.

«  Aie...Ca m'arrive beaucoup trop souvent ces coups la en ce moment ! Vous vous êtes donné le mot ou quoi ?... Suffit que je fasse pas attention quelques secondes ou que je dorme pour que je flippe et que je tombe comme une merde....Ha ha ha ha ! Enfin bref, t'es qui toi au juste ?...J'ai payé hein ! J'veux pas d'emmerdes ! »

Il me fit un peu rire, il me faisait penser à un petit enfant surpris et craintif. Je ne savais pas que je faisais autant peur que cela. Mais soit, je lui fis un sourire et n’attendis pas plus longtemps pour lui répondre.

« Ne t’en fais pas, je sais. Le barman et moi voulions juste te réveiller parce qu’ici il n’y plus personne et que le bar va bientôt fermer. » Rajoutai-je toujours en souriant à mon interlocuteur.

Je le regardais toujours autant, il avait des yeux d’un bleu magnifique en réalité. C’était assez rare de voir des japonais aux yeux bleus dans cette région, et même dans tout le Japon en entier. J’étais agréablement surprise que j’en souris deux fois plus. Et même si mes yeux ne suivaient toujours pas le cours de ma pensée, j’avais bien les yeux en face des trous !

Le pauvre, il devait quand même s’être fait assez mal. Au fond je m’en voulais un peu, même si vu l’état dans lequel j’étais, je ne pouvais pas m’en vouloir réellement. Tant pis, je me rendrai bien vite compte, et peut-être surtout après une bonne nuit de sommeil, que je n’aurais pas dû boire tant et que j’aurais certainement pu éviter qu’un garçon ne se tape la tête contre un meuble. Ceci dit, ce jeune homme aurait tout de même pu se faire très mal et peut-être même qu’il aurait pu se faire un « coup du lapin ».

Je le regardais, il me regardait, on se regardait. Je souris encore un peu et l’invitai à se lever.
Je ne pouvais pas le laisser comme ça maintenant, après tout, c’était de ma faute s’il s’était fait mal.

« Tu veux que je te ramène chez toi ? Tes parents doivent se demander où tu es vu le temps que tu as dormi ici. »  Lui dis-je d’un ton plutôt chaud et rassurant.


Dernière édition par Reika Nakamura le Jeu 27 Mar - 1:23, édité 1 fois
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MessageRe: Achève moi ~ - posté le Mer 19 Mar - 19:06

Pourquoi elle souriait ? Enfin bref, il ne chercha pas vraiment a comprendre la raison de ce sourire. Elle lui dit tout simplement qu'elle l'avait réveillé car il n'y avait plus personne et que le bar allait fermé. Effectivement, il n'y avait déjà plus personne, et il ne s'en rendit compte que lorsqu'il l'entendit de sa bouche, tournant la tête de droit a gauche, faut dire qu'il n'est vraiment doué pour se rendre compte de ce genre de trucs. Elle finit par lui dire quelque chose d'assez...gênant pour le jeune délinquant, lui proposant de le raccompagner jusqu'à chez lui car ses parents doivent se demander ou il est vu le temps qu'il a dormi ici. Il ne put s'empêcher de faire de gros yeux en entendant ça, il paraissait jeune, mais tout de même ! C'est vrai qu'il ne connaissait pas vraiment les japonais, mais peut être qu'ils ne sont pas habitués a ceux que leurs enfants traînent dans les bars le soir et rentre un peu plus tard que prévu ? Surtout qu'en France, même quand ses parents étaient la, il ne rentrait jamais a l'heure prévu, et ils ne s'inquiétaient pas pour autant, sachant leurs enfant très débrouillard. Il ne put s'empêcher de rire, puis lui répondit

" Ha ha ha ! Désolé de rigoler ! Mais c'est plus fort que moi ! Ca me gêne assez en faite que tu puisse me proposer de me ramener chez moi ! Vu que je suis pratiquement majeur ! Je fais si jeune que ça ? Je fais quoi ? 15 ans ?...Ha ha ha, désolé, je me fous pas de toi hein, ne le prends pas mal, je ne fais que rigoler, je suis pas habitué ! C'est juste que c'est la première fois qu'on me dit ça en faite...En France, si quelqu'un m'aurait proposé ça...J'aurais flippé j'pense ! En tout cas c'est sympa de demander ! "


Il avait bien rigoler sur ce coup la, les gens sont vraiment gentil ici, c'est différent de son pays d'origine, car en France, si quelqu'un te propose ça et que tu ne la connais absolument pas, tu ne dit pas oui. Le jeune perturbateur prit un bâtonnet d'une sucette et le mit dans le coin de sa bouche, il fit un grand sourire et tendit sa main droite vers la fille


" Je m'appelle Florian Takiya ! Un des délinquant de Rayen ! Mais t'inquiète, je ne suis un enfoiré qu'avec ceux qui le méritent ! C'est gentil de ta part de m'avoir proposé de me ramener, mais personne ne s'inquiètera pour moi, et sinon, tu t'appelles comment toi ? "

Hors-RP: Désolé pour cette réponse vraiment courte, mais je n'ai vraiment d'inspiration sur ce coup la ^^'
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Reika Nakamura
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MessageRe: Achève moi ~ - posté le Jeu 27 Mar - 1:22


Achève moi ~

feat. Florian Takiya


Je le vis me rire au nez, il avait l'air de ficher de moi mais je ne dis rien. Le rire est communicatif et cela s'avérait être vrai puisque je ris à mon tour avant que le barman ne se mette à pouffer lui aussi.

" Ha ha ha ! Désolé de rigoler ! Mais c'est plus fort que moi ! Ca me gêne assez en faite que tu puisse me proposer de me ramener chez moi ! Vu que je suis pratiquement majeur ! Je fais si jeune que ça ? Je fais quoi ? 15 ans ?...Ha ha ha, désolé, je me fous pas de toi hein, ne le prends pas mal, je ne fais que rigoler, je suis pas habitué ! C'est juste que c'est la première fois qu'on me dit ça en faite...En France, si quelqu'un m'aurait proposé ça...J'aurais flippé j'pense ! En tout cas c'est sympa de demander ! "

Donc, il était français, il me semblait bien que j'avais reconnu en lui quelque chose d'occidental. Ses yeux étaient d'un bleus profonds, rien de très répandu au Japon. Il était très mignon et avait effectivement l'air d'être assez jeune. Pourtant, il était presque majeur. J'imaginais que la violence et le délit étaient plus présent en France qu'au Japon puisqu'ici la réputation est plutôt bonne au vue de la criminalité.

" Je m'appelle Florian Takiya ! Un des délinquant de Rayen ! Mais t'inquiète, je ne suis un enfoiré qu'avec ceux qui le méritent ! C'est gentil de ta part de m'avoir proposé de me ramener, mais personne ne s'inquiètera pour moi, et sinon, tu t'appelles comment toi ? "

Florian donc. C'était un joli prénom et il lui collait parfaitement bien. Cela sonnait vraiment français et c'était un plaisir pour moi de voir que d'autres étranger habitaient ici. Cela était très enrichissant pour nous autres véritable japonais. Enfin, véritable était un bien grand mot. Je n'étais pas née ici mais avais vécu dans ce pays, aurais-je du me considérer comme était japonaise ou non ? Je n'en savais rien en réalité.
A chaque fois que l'on me posait la question, j'avais toujours ce doute, cette hésitation ... Et finalement je répondais toujours la même chose: "Je suis japonaise mais c'est assez compliqué..."

Le sourire sur mon visage ne désemplit pas et je regardais toujours autant le garçon. Ouvrant mes lèvres pour laisser s'échapper d'entres elles quelques paroles.

" Je m'appelle Reika, enchantée Florian. "

Je le regarda à nouveau et lui souris de bon cœur tandis que lui me tendait sa main. Je la pris donc et aida le jeune homme à se relever.

Quelques minutes plus tard, le barman nous signifia qu'il fallait qu'on quitte l'établissement afin qu'il puisse fermer les portes. Il était vrai qu'il commençait à se faire tard et que le bar était resté ouvert un peu plus longtemps que prévu.
Alors, j'invitai Florian à sortir en même temps que moi.

" Ou est-ce que tu habites ? Peut-être qu'on pourra faire un bout de chemin ensemble ? "

J'étais d'humeur très chaleureuse ce soir-là et c'est la raison pour laquelle je lui avait proposé de faire le chemin ensemble. Et puis au moins... Je n'aurais pas été seule dans la nuit noire.

Nous étions sortis tous les deux et nous pouvions voir que le ciel était dégagé et que les étoiles rayonnaient. La lune n'était pas pleine mai le spectacle était tout aussi beau.
L'air était très frais, mon manteau et mon écharpe n'étaient pas de trop. Nous étions sortis de l'hiver mais les soirées étaient froides et les gelées encore présentes.

" Par où est-ce que tu repars ? " Lui dis-je tandis qu'un blanc venait de s'installer...

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Florian Takiya
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MessageRe: Achève moi ~ - posté le Mar 1 Avr - 15:52

La Fille s'appelait donc Reika, elle prit sa main en lui souriant, ce qui poussa le jeune homme a lui sourire aussi, ne sachant pas vraiment pourquoi. Elle l'aida a se relever, et il put entendre le barman leurs dire qu'il allait fermer et donc, qu'ils devraient partir d'ici. Il était si tard que ça pour qu'il ferme ? Est ce que le perturbateur avait tant dormi pour qu'il se réveille pile pour la fermeture ? Il regarda tout autour de lui dans l'espoir de voir quelque part une horloge, histoire de voir l'heure qu'il est, s'il était vraiment très tard, il rentrerait surement directement au pensionnat. Mais s'il n'était pas si tard que ça, il traînerait encore un peu en ville avant de rentrer pioncer. Il fit un petit geste de la tête au barman, histoire de lui dire au-revoir, pas sur qu'il comprendrait, mais tant pis !

Reika lui demanda ou il habitait, et s'il pourraient peut être faire un bout de chemin ensemble, ce a quoi le jeune homme répondit

" Au pensionnat, vu comment je squatte la bas, on peut dire que j'habite la bas ouais ! Ha ha ha ! "

Le lycéen et la fille sortirent alors du bar, un vent très frais vint lui faire regretter d'avoir seulement cette petite veste. Il sortit alors ses mains de ses poches avant de hausser son foulard lui servant la plus part du temps d'écharpe, au dessus de son nez. Comme ça, le foulard couvrait une partie de son visage et son cou ainsi qu'une partie de sa nuque. Ensuite, il ferma bien sa veste et mit ses mains dans ses poches, il tourna la tête vers Reika en l'entendant demander par ou il allait partir. Hum... Très bonne question pour un morfale qui avait mit une heure pour trouver ce bar, se perdant très facilement dans cette ville qu'il ne connait pas du tout, il ne se rappelait pas du tout comment il était arrivé ici, quels chemins il avait prit. Il se mit alors a réfléchir, s'il disait a Reika qu'il était complètement perdu et ne savait pas du tout comment rentrer, elle pourrait peut être l'aider, elle avait l'air sympathique après tout, qui ne tente rien n'a rien

Mais, il n'avait pas vraiment envie de lui dire qu'il ne savait pas du tout comment rentrer, mais il n'avait pas non plus envie de mettre trois plombes pour rentrer au pensionnat... Dure choix... Que faire ? Il pourrait peut être répondre en donnant une fausse direction, et avec un peu de chance, cette direction serait celle de Reika, et avec beaucoup de chance, elle habiterait près du chemin du retour ! Mais s'il donne une direction qui n'est pas celle que va prendre Reika, il va passer pour un con et se retrouver tout seul en train de chercher ! Haaaa ! Ou alors ! Il pourrait proposer a Reika de la ramener chez elle et peut être qu'il se rappellerait du chemin du retour... Mais du coup, il passerait pour un enfoiré a la ramener juste pour ça... Nan, le perturbateur choisit rapidement ! A cette heure-ci, même s'il ne savait pas du tout l'heure qu'il était... Rentrer seul chez soi est quand même assez dangereux ! C'est peut être différent d'en France, mais bon...

" Bah en faite j'suis perdu, je me rappelle même plus comment je suis arrivé ici, j'étais tellement énervé que j'ai marché, encore et encore jusqu'à ce que je trouve enfin ce bar... Mais si tu veux, je peux te ramener chez toi ! Au moins tu sera pas seul et tu sera en sécurité ! Et toi, tu pourrais me donner le chemin a prendre pour repartir au pensionnat une fois que je t'aurais ramené, on fait comme ça ? "
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MessageRe: Achève moi ~ - posté le Sam 24 Mai - 19:57


Achève moi ~

feat. Florian Takiya


Il habitait donc au pensionnat Rayen. Je n’y avais jamais mis les pieds, bien que ce pensionnat soit très réputé pour ses brillantes études.
Au vue des paroles de Florian, je pus facilement deviner que sa situation n’était pas si habituelle que ça… « Il squattait » cela voulait tout dire.
Enfin, je n’avais pas à le juger, il était déjà très gentil de me parler et je devais avouer que cela faisait du bien de parler à quelqu’un d’autre qu’une collègue.

La ville était toute calme, il n’y avait pas un chat. En même temps… il était tout près de deux heures du matin maintenant et je doutais que tout le monde sortait à ces heures-là.
Peu importait, j’espérais simplement que Florian accepte de m’accompagner un petit bout de notre chemin respectif afin que je ne me retrouve pas toute seule dans ces ruelles sombres qui faisaient de la ville de Kôchi, une ville incertaine le soir.

«  Bah en faite j'suis perdu, je me rappelle même plus comment je suis arrivé ici, j'étais tellement énervé que j'ai marché, encore et encore jusqu'à ce que je trouve enfin ce bar... Mais si tu veux, je peux te ramener chez toi ! Au moins tu sera pas seul et tu sera en sécurité ! Et toi, tu pourrais me donner le chemin a prendre pour repartir au pensionnat une fois que je t'aurais ramené, on fait comme ça ? »

Génial, Florian était vraiment un bon garçon. C’était une aubaine qu’il puisse me raccompagner… Et  en échange il me demandait simplement de lui indiquer son chemin. Seul bémol… je ne savais pas vraiment quelles rues emprunter pour rejoindre le pensionnat. De plus, dans ce noir, il était encore plus difficile de se repérer.

Je le regardai et lui sourit après avoir émis un petit rire d’amusement suite à ses dires.

«  Merci Florian, ça me rassurerai d’avoir quelqu’un avec moi. » Lui dis-je en le regardant.

Je laissai un petit blanc s’installer, lui et moi toujours marchant, je m’arrêtai quelques secondes, me remémorant à quel point j’étais idiote puisque je n’avais même pas pensé que je ne savais pas quel chemin fallait-il emprunter pour rejoindre le pensionnat.

« Euh… Mais, en fait, je ne sais même pas quel chemin il faut prendre pour rejoindre le pensionnat… »

Un peu gênée, je le regardai et lui sourit un petit peu quand même, reprenant ma marche avec lui.

« Mhhh, je vais regarder sur internet. » Ajoutai-je.

Nous continuions de marcher pendant que je mis la main dans mon sac afin de trouver mon téléphone. Téléphone qui était en réalité un smartphone. Grâce à celui-ci, je pourrais regarder sur internet les rues à emprunter pour rejoindre l’école de Florian.

Finalement, tout en accélérant un peu le pas, j’indiquais à mon téléphone la recherche que je voulais et j’obtins toute une suite de réponses que je ne tardai pas à explorer.

« Bon… Mhh, voilà. J’ai trouvé. » Rajoutai-je encore une fois.

Tout en m’arrêtant petit à petit encore une fois, je montrai à Florian sur mon téléphone quel chemin il devait prendre.

« J’espère que tu arriveras à t’y retrouver ! J’avoue que moi-même j’ai du mal avec les cartes… » Lui dis-je en souriant.

Nous reprenions notre marche vers mon appartement tandis que la conversation avec Florian continuait. Il était drôlement gentil et très mignon. Il ressemblait un petit peu à l’un de mes cousins assez éloigné mais que j’appréciais énormément.

Finalement, nous arrivâmes devant la porte de l’immeuble. Je me stoppai à la hauteur de celle-ci, regardant mon interlocuteur…

« Bon, eh bien, c’est ici que j’habite. Je te remercie Florian… D’ailleurs… Tu ne veux pas que je t’offre un verre ? Ca étanchera ta soif jusqu’au pensionnat. » Je lui souris et ris un petit peu sur les derniers mots de ma phrase.

Je n’espérais rien de cette invitation, bien au contraire, je pensais crédulement qu’il n’y avait aucune arrières pensées derrière cela mais peut-être qu’au final, Florian pouvait y interpréter quelque chose d’autre…  

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Achève moi ~

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