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Les yeux sont le miroir de l'âme.

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Reika Nakamura
Rédactrice dans un magazine de mode/actualités
Féminin Messages : 518
Date de naissance : 14/10/1992
Date d'inscription : 04/03/2014
Âge : 31
Job : Rédactrice d'un magazine
Côté coeur : Vide
Personnage en trois mots : Fêtarde, passionnée, rieuse

Carte d'identité
Année scolaire:
Dortoir & numéro de chambre: Dortoir A/B - Chambre n°XX
Colocataires:
Reika Nakamura
MessageLes yeux sont le miroir de l'âme. - posté le Sam 21 Juin - 23:57



I'M GONNA LIVE LIKE TOMORROW DOESN'T EXIST. I'M GONNA FLY LIKE A BIRD THROUGH THE NIGHT, FEEL MY TEARS AS THEY DRY. I'M GONNA SWING FROM THE CHANDELIER.
Je ère dans la rue, le long du trottoir, le bruit de mes talons retentissant entre les bâtiments. Il fait noir, seuls les lampadaires et les phares des voitures, passant de temps à autres, m’éclairent. Ma mini-jupe me serre, le cuir est inflexible ; mon débardeur est court, j’ai froid. Mon mascara commence à dégouliner le long de mes joues, atterrissant près de ma bouche tartinée de rouge.
J’attends patiemment, mais avec la boule au ventre, la prochaine voiture qui s’arrêtera…

Quelques mois plus tôt.



49,3. Quarante-neuf virgule trois malheureux kilogrammes. C’était le poids que je faisais maintenant. J’avais perdu exactement sept kilos depuis que j’avais commencé à ne plus me plaire à mon travail. C’était effectivement énorme et je ne ressemblais plus à rien. Moi qui faisais attention à ce que je mangeais, là, j’étais bien trop servie. Je détestais ma nouvelle image corporelle. Je me plaignais souvent d’avoir une trop petite poitrine, ce fut pire. La cause était toujours la même. Le dégoût, le dégoût pour un homme qui n’avait que faire de mon mal-être et qui ne pensait qu’avec son entre-jambe. Ne se souciant que très peu du mal qu’il pouvait exercer sur moi ou sur d’autres. Bien que jamais je n’eus la preuve qu’il faisait la même chose avec d’autres femmes de la société. Des mains baladeuses, du chantage à longueur de temps, ce n’était presque plus vivable et si je n’avais pas eu besoin d’argent pour pouvoir vivre, je serai partie bien avant que ma peau se retrouve sur mes os.

Je vivais constamment dans le stress et l’angoisse. D’un côté, la peur de devoir quitter mon travail qui me permettait de vivre et d’un autre côté, la crainte de me retrouver face à face avec mon bourreau.

Jamais il n’était parvenu à coucher avec moi, parce que je ne m’étais pas laissé faire mais il avait tout de même réussi à toucher quelques parcelles de mon corps. Et ce, plus d’une fois.
Je faisais de mon mieux pour l’éviter au maximum, mais c’était bien trop difficile. Nous travaillions ensemble après-tout…

Je n’avais jamais porté plainte, de peur ou de lâcheté. Je ne savais pas vraiment pourquoi mais les commissariats, la police et tout ça, ça ne m’avait jamais vraiment attirée. Je les fuyais plus qu’autre chose. De plus, avec la chance que j’avais, il y avait même moyen que je perde le dit procès si j’avais porté plainte.  

Il était vrai que c’était grave, mais je me laissais faire, parce que je n’avais pas d’autre choix. J’étais payée plus que le salaire moyen des japonais et je n’avais pas grande difficulté à remplir mes fonctions.

Sauf que… Il avait cette fois été trop loin. Plus que les fois précédentes et quelque chose me disait que ce serait moins que les prochaines fois. Je n’en pouvais plus, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Je pris la décision d’arrêter mon travail mais d’une manière non définitive. J’avais été voir un médecin et avait imaginé de violentes migraines qui me rendaient impotente. Cela me permit d’avoir quelques jours de répits.

Quelques jours plus tard.



A mon anorexie s’ajoutait une insomnie. Je ne répondais plus non plus au téléphone. Ce qui avait le don d’inquiéter apparemment tout le monde mais en réalité, je m’en contrefichais. Je n’arrêtais plus de penser à lui. A la source de mon malheur, à l’homme qui fut de moi quelqu’un qui ne me ressemblait plus. Je n’en pouvais plus. L’idée de le revoir quelques jours plus tard m’effrayait et me donnait la nausée. Il fallait absolument que je trouve une solution et j’étais bien consciente qu’il n’y avait que sa parole contre la mienne.

Bien que la justice japonaise fût bien faite, je voulais qu’il paye autrement que par une peine d’argent ou de prison. Il m’avait fait mal physiquement, il fallait donc que je me venge de la même manière. Il devrait payer physiquement et non matériellement. L’idée de sa mort m’était venue bien des fois mais je ne pouvais pas m’imaginer comme actrice de ce meurtre. Meurtre direct ou indirect… Evidemment. Je ne pouvais pas demander à quelqu’un de le faire à ma place.

Soudain, j’eus une idée. Je me rappelais d’un camarade d’université, pas très net et pas très clair avec la justice. Les bruits courraient qu’il avait même un lien direct avec les Yakuzas… Je me souvenais de lui parce qu’il m’avait demandé pour sortir avec lui, croyant que je pouvais le sortir de la délinquance. Evidemment, je ne l’avais pas fait mais nous étions resté amis, aussi bizarre que cela pouvait-il paraître.

Les gens ont souvent une face cachée et les personnes gentilles peuvent être en réalité de grands criminels. Tout le monde ment et a des secrets.

C’est alors que je l’avais appelé. Il avait été surpris mais avait bien compris ce à quoi je m’attendais et avait fait le tour de mon problème. Il m’expliqua à son tour qu’il ne pouvait rien faire personnellement car il avait définitivement déménagé et qu’il ne reviendrait pas à Kôchi pour le moindre sou. Malgré ça, il me communiqua le numéro d’un de ses amis proches, délinquant lui aussi. Il m’indiqua aussi qu’il était légèrement moins âgé que lui mais qu’il était déjà un très bon stratège.

Je ne m’étais jamais imaginée en train d’appeler un inconnu pour qu’il puisse m’aider à me venger et pourtant, ce fut bien réel.
Au téléphone, le garçon avait l’air froid et mesquin, je ne savais pas comment l’aborder et surtout, comment l’appréhender. Après-tout, je ne le connaissais pas. Il ne m’avait indiqué aucune information, ni son nom, ni ce qu’il était. Je lui avais expliqué brièvement ce qu’il se passait et il ne m’avait rien répondu mais quand je lui demandai quand nous pourrions nous rencontré. Il me donna une date et une heure bien précise… Dans un lieu aussi étrange soit-il.

Le quatre juillet deux-mille quatorze à minuit au port de Kôchi.


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