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La première impression.

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Adelaid Altmann
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Adelaid Altmann
MessageLa première impression.- posté le Mar 1 Juil - 18:01


Adelaid a toujours imaginé l’école comme une fourmilière, et bien plus encore quand il s’agit d’un pensionnat. Aller le plus vite dans le cours suivant, parler avec ses amis dans l’interclasse, trouver le club ou l’atelier de l’emploi du temps. C’est un des objectifs de la demoiselle. De cette tête blonde en jean bleu, bottes ouvertes et sweat de couleurs. Deux couettes blondes se frayent un chemin entre les groupes, un petit nez est levé pour chercher les salles.  En deuxième année, elle commence son mercredi avec un cours optionnel.

C’est une situation à la fois assez rassurante mais aussi inquiétante.  Son sac sur l’épaule, Adelaid trouve enfin le numéro de la salle. Du premier cours de la journée, du premier cours de l’année. C’est ça quand on n’arrive pas tout de suite à la rentré, que quelques mois nous sépare de la rencontre officielle de tous les élèves.  C’est déjà un grand honneur d’être ici.  La jeune blonde est rassurée d’avoir cours d’allemand. C’est une matière ou elle excelle, bien évidemment. De  l’autre, c’est toujours un peu tendu de se jeter corps et sac dans un monde que l’on ne connait pas, qui peut vous accepter mais vous repousser avec la même faciliter. La première impression est toujours décisive.

«  Je peux le faire ». S’encourage-t-elle en Allemand.

Une main sur la porte, elle la pousse d’un geste sur et pénètre dans l’espace. Etrangement, personne. Elle fait quelques pas, laisse lentement la porte se refermer et va s’assoir sur chaise près d’une fenêtre. Elle pose son sac sur la table, en sort son téléphone et regarde l’heure. Ses épaules s’affaissent, elle a vingt minutes d’avance. Tellement pressée de commencé, tellement inquiète d’être en retard, qu’elle avait fourré son portable dans la poche extérieur de son sac et ne s’en était plus soucié jusqu’à maintenant.

Un soupir exaspéré, elle pose sa tête sur le sac et l’entour de ses bras. Bien qu’habituée a un sommeil réduit, cette pression la fatigue lui fait fermer les yeux. Elle ne s’endort pas, elle écoute seulement les bruits du couloir, du vent contre la fenêtre.


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Lewin Rainer
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Lewin Rainer
MessageRe: La première impression.- posté le Mer 2 Juil - 2:26


une première impression
a/ Adelaid Altmann


Cours, cours. Allez, cours Ducon ! Nan ? Bon bah non. Marche, fais la larve, la limace, le serpent. Ah nan en fait, un serpent c'est agile. Vu comme tu viens de te rétamer la gueule devant tes trois colocs, t'es peut-être pas si agile qu'on aurait pu croire. Mais tant pis, frotte-toi la joue et relève toi. Ca va, pas besoin d'aller regarder dans le miroir, ça saigne pas.  T'as toujours la même gueule mal réveillée, certes mais t'as pas encore un coquard. 'kay, c'est un peu rouge, un peu.  Puis ça deviendra violet dans un quart d'heure, sûrement. Un peu. Alors fous-toi un coup de pompe au cul et magne-toi, maintenant que tu sais de quoi ta face a l'air.
Parce que partir avec dix minutes de retard de sa chambre, c'est jamais bon pour ton carnet. Si jamais on peut encore lui gribouiller sur le front. Ca t'étonnerait qu'il y reste de la place. M'enfin fourbes comme ils sont, les profs réussiront toujours à trouver un coin tout blanc tout neuf pour y écrire un joli mot plein de reproches, à faire signer par les parents et tout le bordel. T'sais, le coin blanc ou même les morceaux de papiers résumés sont trop gros pour être collés. C'est fou comment les profs peuvent te hacher la face en trois mots.

Quoique le prof d'allemand t'aime bien. Tu sais pas pourquoi. P'têt' parce que t'as un nom allemand et que tu parles ta langue natale parfaitement bien ? Ouais, c'est une hypothèse. T'y avais pas pensé. Non, c'est pas le fait de courir dans les couloirs vide à la recherche de ta salle qui t'empêche de réfléchir. C'est pas le fait de te concentrer sur autre chose. Simplement le fait que ton cerveau n'a pas encore eu le temps de se mettre en marche, vu ce qu'on a eu l'air de lui demander depuis ce matin. Nope. T'es pas essoufflé puisque tout comme dix minutes auparavant, t'as préféré jouer ton rôle de loutre. Il te sied bien, n'empêche. Tu marches, limites si tu rases les murs dans le couloir. Et une fois face à la porte, frappe doucement, histoire de pas trop te faire remarquer. Voilà, super, génial, gut, prima, perfekt, bravo. T'as retenu la leçon. Alors tu pousses la poignée après le "ja" de ton prof préféré et balaye la classe du regard. Allez, marmonne tes excuses journalières. « 'tschuldigung. Für die Verspätung. » Tu les connais par coeur, à force. Oh tiens. Une nouvelle tête. Ca te redonne le sourire. Tu décides d'aller faire ami-ami. Elle a l'air cool, gentille, sympa. Puis ses yeux brillants et ses cheveux pète-z'yeux t'intriguent.

Une fois assis à côté d'elle, tu sors un cahier et ta trousse qui a l'air d'être vieille de centenaires qu'on ne compte plus. Mal ordonnée, pleine de trucs inutiles histoire de t'occuper les doigts pendant que Herr Schmutz grogne ses leçons. « Alors ? Il t'éclate ce cours ? Je parie une page de ce cahier que j'ai rien raté. » Sans même que tu te lui demandes, ta main attrape un des nombreux crayons à papier qui font les morts dans ta trousse et commences à gribouiller un arbre qui perd ses feuilles. Pas super original comme dessin mais 'faut te pardonner. Ton cerveau est sûrement en train de retrouver ses fonctions. Encore quelques minutes de retard et tu finissais ta nuit sur cette table. « Tu viens d'où ? J'crois pas avoir croisé ta tête dans les couloirs de Rayen un jour. » Et puis c'que tu te sentirais con si jamais elle était en fait là depuis le début de l'année. Quel grand idiot tu ferais.

Le regard toujours collé sur ton cahier qui est devenu une sorte de carnet-à-dessin-corné-déchiré-avec-des-morceaux-de-leçons-qui-traînent, tu te frottes la joue. Aïe. Et merde. Ouais, en fait tu t'es joliment étalé sur le sol, t'à l'heure. Pire que c'que tu croyais.


Dernière édition par Lewin Rainer le Mar 29 Juil - 15:00, édité 2 fois
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Adelaid Altmann
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Adelaid Altmann
MessageRe: La première impression.- posté le Mer 2 Juil - 5:55

Les minutes s’étaient écoulées assez rapidement. Petit à petit, les élèves arrivaient à l’heure. Ils se connaissaient, discutaient entre eux des potins de la veille ou des devoirs à faire pour ledit-cours. La tête blonde s’est redressée, souriant aux nouveaux arrivants qui, finalement, ne s’intéressaient pas vraiment à elle. Seuls quelques garçons étaient venus demander son prénom pour repartir aussi sec une fois le professeur dans la salle. Pour sa part, Adelaid se leva à son arrivée et traversa sa rangé pour atteindre le bureau de l’enseignant. Là, en allemand, elle se présente à lui. Il a l’air gentil. Il a été prévenu de son arrivé. Herr Schmutz. Un nom à consonance familière.

Elle retrouva le sourire perdu à l’arrivé des élèves et fit face à ceux-là pour se présenter dans la langue du cours, comme on le lui a demandé. La bonne impression Adi, la bonne impression. C’est la première, il faut s’y donner à fond.

« Bonjour, Je suis Adelaid Altmann. Je commence aujourd’hui mon année à Rayen. Je viens d’Allemagne et j’espère passer une bonne année avec vous. »

Elle remarqua quelques regards intrigués, des soupirs discrets, des sourires amicaux se dessiner sur quelques lèvres. Comme de partout, elle ne pouvait plaire à tout le monde. Elle avait au moins fait de son mieux. La tête blonde retourna prestement à son siège ou elle sortit un cahier à spiral neuf et une trousse fine. Quinze minutes passèrent, le cours n’avançait pas des masses. Elle écoutait par habitude et le menton dans la main, se laisse bercer par les paroles du prof’. Ce cours était une option de la facilité. Sa mère lui a conseillé de prendre autre chose, d’avoir un autre enseignement, plus... Utile. C’était le mot. Utile. Mais ne venait-elle pas déjà de faire des milliers de kilomètres pour un enseignement utile ? Le japon, ce n’est pas rien. Et qui serait là pour elle quand la nostalgie s’emparerait de son petit cœur coloré ? Ce cours serait le moyen d’écouter son pays.

Ces pensées un peu niaise mais sincères furent interrompus par le poids d’un homme sur la chaise à sa droite. Herr Schumtz grognait quelque chose contre lui pendant qu’il sortait ses affaires. Adelaid tourna la tête pour voir le jeune homme aux cheveux sombre ignorer par habitude les commentaires. Alors qu’il commence à gratter sur son cahier, il s’adresse à elle. D’un sourire, elle répond :

« Je parie ce dessin du contraire. »

Il avait raté quelque chose et voyait ici l’occasion de pimenter ce cours. De son coté, elle notait quelques bout de phrases dans son cahier pour suivre un peu. A sa droite, on l’interroge.

« Fulda. Allemagne. » Murmure-t-elle. « Je suis arrivée il y a deux jours. » Ajoute-t-elle en allemand
.
Alors que le professeur passe son regard sur tous les élèves en quêtes de murmures agaçant, Adelaid lui sourit avant de se pencher un peu vers son camarade. Il fallait bien qu’il ait le début du cours. Et peut-être pourrait-elle avoir une page de ce cahier qui ne ressemble plus tout à fait à un cahier de note.

« Tu as loupé la présentation d’une nouvelle élève. »

Après, il avait raison, le cours, pour celui qui maitrisait la langue et dont le sujet n’était pas répulsif, était facile à assimiler. C’était un cours de collège. Elle se demanda si il y avait des niveaux de langues, si elle pouvait prendre le cours au-dessus. Mais elle chassa cette idée. Ce cours était le moyen d’avoir une bonne note sans trop forcer.
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Lewin Rainer
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MessageRe: La première impression.- posté le Jeu 3 Juil - 2:38


une première impression
a/ Adelaid Altmann


Il va falloir que tu t'appliques sur ton dessin, Rainer. Tu repasses donc le tronc en y ajoutant toutes sortes d'ombres et de relief, trouves le sens du vent pour que toutes les feuilles se dirigent au même endroit et que ça fasse pas aussi fouillis que ton cahier et trouves même un oiseau à coller dans les feuilles de ton arbre. Allons-y pour troquer le dessin. De toutes façons, tu risques pas d'avoir tord. Faut dire que depuis le début de l'année, les cours d'allemand ne t'ont jamais apporté grand chose. Passons. C'est connu.

Un hochement d'épaules et t'enchaînes déjà sur une nouvelle question, la bombardant avant même de t'être installé correctement. Enfin il faut pas non plus nous raconter des craques, Lewin. En allemand, t'es jamais installé correctement. Affalé sur ta chaise, les jambes en tailleur ou le mollet gauche sur le genou droit. Les profs aiment pas trop. Alors tu mets ton sweat sur tes jambes, histoire qu'ils n'y voient que du feu. Et dans ta tête, tu les traites de glandus. Parce qu'ils abandonnent trop vite ou qu'ils sont aveugles. Au choix.
Fulda, qu'elle te dit. Tu cherches un peu dans les archives de ta tête mais il ne semble pas qu'il y ait quoi que ce soit sur cette ville. Ca te dis rien, bien qu'elle se trouve dans ton pays natal. Alors tu te dis qu'on peut pas tout connaître, ça te rassure. « 'Connais pas. » Depuis deux jours, elle est là. T'es possiblement une des premières personnes avec qui elle fait connaissance. Ca te rassure aussi. Te dire qu'elle a pas trop le choix que de t'apprécier si jamais elle veut que tu l'aides à s'intégrer dans la classe d'allemand. Ou dans le Pensionnat, si affinités. Tu souris pour toi-même. Tu serais content de guider une newbie encore inncente dans les tréfonds de Rayen et de lui montrer tout ce qu'on n'est pas censés voir, en tant qu'élèves tous beaux tous propres tous correct tous sur la ligne droite. En tous cas, ces élèves ne sont pas à l'image des profs si on suit les différents exemples que t'as pu en avoir avec Shimeku.

Les paroles de la blonde cassent tes pensées délirantes alors qu'y nageant, tu finissais doucement ton dessin. C'est un petit arbre, tout discret et tout clair sur le coin d'une page. Il ressemble bien à ce qu'il est censé être mais si jamais elle le gagne, elle pourra pas l'encadrer et l'accrocher au dessus de son lit. C'est dommage. En échange du dessin, t'aurais pu le lui faire promettre. « Tu as loupé la présentation d’une nouvelle élève. » Tu commencais pourtant à soigneusement déchirer autour de ton oeuvre. Du genre, un découpage à l'arrache faussement bien fait. T'allais le lui tendre, mais tu mets finalement ton idée de côté. Toujours impassible, toujours sans rien laisser te trahir. Tu relèves simplement la tête vers ta camarade, tout sourire. « Oh, c'est dommage ça. C'était sûrement très intéressant. Tu risques de pas gagner une de mes brillantes oeuvres, du coup ? » Et de contembler ton gribouillage. Tu le peaufines légèrement, enfin c'est surtout pour occuper ta main puisque tu boycott le cours.

Tourne les pages de ton cahier, t'as raison, tu devrais y trouver des trésors. Oh merde, c'est que j'ai raison, en plus. Des écritures en biais, colorées, des machins collés, des papiers de bonbons, puis d'autres pages déchirées. Le tout évidemment orné de gribouillage. « Okay, j'te laisse une chance. Dis-moi un truc que tout cette classe ne sait pas et tu gagnes le dessin... nan, la page que tu veux. »


Dernière édition par Lewin Rainer le Mar 29 Juil - 15:00, édité 2 fois
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Adelaid Altmann
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Adelaid Altmann
MessageRe: La première impression.- posté le Jeu 3 Juil - 13:22


Il a parié ce dessin qu’il n’avait rien loupé du cours. Or, elle lui a prouvé le contraire. Logiquement, le dessin devrait lui revenir. Alors pourquoi risque-t-elle de ne rien gagner ?  Ou alors elle n’avait rien compris. Une petite moue au visage alors qu’elle le regarde pour essayer de comprendre son erreur si erreur il y avait. Adelaid s’accoude sur le bureau, sa main libre jouant avec le stylo.  Depuis son entrée en classe, il n’avait rien fait qui puisse justifier sa présence ici. Aucune prise de note, c’est limite s’il n’avait pas encore adressé un regard au professeur. Pourquoi était-il là ? Ah. Présence obligatoire. Surement.

Alors qu’elle se pose des questions, elle le voit tourner les pages de son carnet. Un sourire continuer de flâner sur ses lèvres.  En effet, aucune note valable, mais tout un assemble de tout et n’importe quoi.  La jeune blonde à des cahiers complets remplis de façon aléatoire, collage, notes, découpages. C’était amusant de voir cela reproduit sur ce qui doit servir à l’instruction. Elle aimait ce genre de recueil. Le feuilleter était toujours plus qu’intéressant. Et ce jeune homme mettait une page en jeu contre une information qu’il serait le seul à obtenir dans cette classe. Ce n’était pas une chance, c’était un interrogatoire à récompense.

Mais amusée, elle haussa une épaule et retrouva le dos de sa chaise pour noter quelques phrases importantes du cours. Le sujet, tout du moins. Ensuite, elle prit un morceau de papier déchiré dans la dernière feuille de son cahier, gribouilla quelques mots dessus, ajouta une pointe de colle derrière et sans permission, prit le cahier de son camarade. Là, elle prit la page suivante, ou rien n’était encore inscrit. Une pauvre page vierge qui n’était pas destiné à le rester pour longtemps. Elle colla son papier, son information que personne dans la classe ne connaissait. Pas même le professeur qui n’avait pas eu la fiche des élèves mises à jours, comme il le lui à dit plus tôt.

«8 Août 1997 »
De son stylo, elle inscrit en minuscule les mots suivant.

« Ma date d’anniversaire. Pour la quatrième page de ton cahier, en partant du début. »
Adelaid rendit les pages à son propriétaire en lui adressant un sourire amusé. Elle ne regrettait pas ce premier cours qui se passait plutôt bien. Elle se demanda si ils auraient d’autres cours ensemble. Le même tout les mercredis, en tout cas. Allemand. Elle s’en réjouissait d’avance. Connaitre quelqu’un était toujours agréable pour une nouvelle insertion. Seulement, elle ne le connaissait pas.

« Je peux connaitre ton nom ? »
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Lewin Rainer
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MessageRe: La première impression.- posté le Lun 7 Juil - 18:05


une première impression
a/ Adelaid Altmann


La quatrième page en partant du début. T'y es bien vite mais tu doutes de pouvoir faire grand chose de sa date de naissance. Tu cherches, tu te creuses un peu la tête pour la première fois de la journée. Mais non, décidément ça bloque. Mais tu gardes ça dans un coin de ta tête et surtout dans un coin de ton cahier puis qu'elle a gentiment ajouté un hors-sujet de plus parmi les gribouillages. Le cahier est épais, les pages sont remplies mais tu le retrouveras bien, ça. Mais comme il paraît qu'on n'est jamais sûr de rien, tu préfères colorier le coin de ta page avec un surligneur rose, pour ne pas l'oublier quand tu rouvriras ton cahier de merveilles. Tu souris. Beau travail, Lewin. C'est vraiment sublime.

Elle te demande ton nom alors que tu rebouches ton stylo. C'est vrai qu'elle parle à un inconnu depuis quelques minutes. Tu pourrais être n'importe qui en fait, avoir maquillé ta face pour t'octroyer des traits tous neufs, teint tes cheveux, changé de fringues. Mais pour le coup, t'es Lewin Rainer et t'es pas sûr que ça change grand chose à son existence. « Lewin. Rainer. Ça sonne aussi allemand que le tien. » Sourire. Puis tu baisses les yeux, mimant un intérêt pour l'arbre effeuillé que tu viens de planter sur la page du jour. Tu continues de gribouiller, de façonner de quelques traits incolores l'arbre sans nom. Peut-être que tu l'appelleras Adelaid, si jamais la blonde ne l'obtient pas et que tu te retrouves avec un dessin de plus dans ton cahier. Sinon, tu lui laisseras l'honneur. « D'ailleurs, il faudrait voir à me prouver que cette présentation était un poil intéressante. Parce que sinon, je pourrai toujours considérer que j'ai rien raté. » Les racines. La sève sur les écorces. La mousse rase et le les cailloux à ses pieds dans la forêt qui sort tout droit de ton imagination. « Et laisser cet arbre grandir dans mon cahier. »

Tu hausses tes épaules, un faux air triste sur le visage histoire d'attirer l'attention de cette nana sur l'avenir de ta petite forêt. Tu la laisses réfléchir, elle a le droit de réfléchir à ce qu'elle voudra faire d'une forêt abandonnée. En attendant, tu jettes un regard au tableau, le premier du cours. Y a des phrases écrites; tu comprends les phrases mais tu comprends pas l'exercice. Parce que tu n'as pas l'exercice. Ça suit tout sens logique, évidemment. Si t'avais l'exercice, si t'avais gardé la feuille, si t'avais recopié les leçons, t'en serais sûrement pas là à parier sur un dessin. Mais pour la forme, pour jouer la carte du bon élève puisque le professeur passe dans les rangs, tu vas faire c'qu'il faut. Ça te fait bizarre. Ça te rappelle un peu ton enfance ou tes premiers cours ici. Décidément, t'oublieras jamais la tête de ce prof. Et quoi que tu fasses, c'est à peu près sûr qu'il te laissera glander dans cette salle de cours. C'est tout ce qui la rend chaleureuse. Le fait qu'on ne t'en vire pas à la moindre occasion.


Dernière édition par Lewin Rainer le Mar 29 Juil - 15:01, édité 1 fois
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Adelaid Altmann
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MessageRe: La première impression.- posté le Mar 8 Juil - 15:26

Amusée, la petite tête blonde le regarde marquer la page informative d’un beau trait rose. Charmant. Le plus amusant, c’est l’air satisfait que l’on voit pointer sur son visage. Etait-il si fier de son trait rose ? Peut être.

Adelaid Altmann, Lewin Rainer. En effet, ils ont des consonances bien plus communes que la plupart entendues ici. Elle répète son nom mentalement pour bien l’imprimer tout en suivant quelques minutes de plus le court. Pour une première fois, elle était loin d’être la nouvelle élève idéale. Aurait-elle été aussi concentrée sans personne à coté ? Le premier jour, peut être. Elle se sait tête en l’air et Lewin n’était que le prétexte pour ne pas suivre le tout premier court. Et même si tout cela n’a rien d’extraordinaire, c’était agréable et Adelaid ne regrettait cette première heure.

Une petite voix la sort de ces minutes d’écoute attentive, lui rappelant qu’il lui fallait une preuve de l’intérêt de sa présentation. Un léger mouvement de tête, elle mordille le bout de son crayon alors qu’elle se remémore les termes exacts de sa demande. De son pari. Ah. Voilà. - Je parie une page de ce cahier que j'ai rien raté.- un sourire aux lèvres, elle tourne son visage vers Lewin et brandit sur lui un stylo victorieux.

« Tu n’as pas demandé si quelque chose était intéressant. Seulement si tu avais raté quelque chose. Alors j’ai gagné, je veux l’arbre. » Sourire. « Il sera bien mieux dans le mien ».

Elle avait chuchoté ces dernières paroles avant de retourner dans un mutisme studieux pour complaire au professeur qui fait des allers-retours dans le rang en quête de procrastination de premier ordre. Eux, par exemple. Ne voulant certainement pas se faire prendre un premier jour, une première heure, elle plonge son nez dans son cahier presque vierge. Elle recopie les phrases du tableau. Les exercices, elle ne pouvait pas les faires, Herr Schumtz s’étant excusé de ne pas avoir prévu d’avantage d’exemplaire. Peu importe, cela lui convenait.

Deux longues minutes avant que ledit prof’ retourne à son bureau, corrigeant les quelques phrases demandées. C’est a ce moment qu’Adi relève la tête et plante ses deux yeux gris sur le profil de Lewin, se penchant pour lui chuchoter à l’oreille.

« Allez, ne soit pas mauvais perdant. » Elle ajoute : « Tu pourras retenter ta chance la semaine prochaine. »

Un coup d’œil à la montre. Vingt minutes avant que le cours ne se finisse. A la fois long et court. Tout sourire, Adelaid cachait difficilement la bonne humeur qui émanait d’elle. Tout le plaisir d’être dans ce pays, cet établissement, cette chaise montait en elle à ce moment. Elle rayonnait la jeune enfant.
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Lewin Rainer
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MessageRe: La première impression.- posté le Mar 29 Juil - 15:09


une première impression
a/ Adelaid Altmann


Tss, elle le veut, son arbre. Tu finis par te demander si t'aurais pas soudainement des talents de dessinateur hors pair. Mais tu baisses les yeux sur ton gribouillage et ça te convainc que non. Alors après tout, ça devrait pas te gêner de lui filer ce dessin. Non, c'est pas pas le fait qui te gêne, c'est plutôt le principe. De perdre au défi. Avoue que ça te gêne. Tu hausses tes épaules alors, quand elle insiste. Mais un sourire amusé reste sur tes lèvres. C'est sans doute la bonne humeur d'aujourd'hui. D'autant plus qu'elle te propose de retenter ta chance. Elle a bien dit ça. Ca sous-entend qu'elle te remet au défi.
Ca t'amuse, de te dire que toutes les semaines, ça sera sûrement pareil. Si et seulement si tu gardes ta place à côté d'elle. Si et seulement si tes retards habituels ne te piquent pas la place que t'as obtenue aujourd'hui. Ca mettrait du piquant dans l'cours et ça n'serait pas pour te déplaire. Ca alimenterait même ta bonne humeur du matin. Et peut-être que tu traîneras plus ta tronche de déterré dans les couloirs du pensionnat. Ça te paraît bon, comme proposition.

« Adjugé. » Un hochement de tête vient accompagner le mot définitif et tu te demandes alors ce qu'elle sous-entendait par retenter sa chance. Elle-ce qu'elle essaie de gratter un second dessin ou bien ? Nan, ça serait trop facile. « Mais qu'est-ce qui te dit que j'serai aussi en retard la semaine prochaine ? Je raterai peut-être rien du cours, c'te fois-là. » Attends, Lewin, t'es en train de te mettre toi-même au défi de n'pas arriver en retard ? Ça semble absurde. Ouais, carrément inatteignable. Être en retard, c'est le seul contrôle que t'as sur l'autorité des profs. Si tu dois maintenant te mettre à abandonner ta pseudo-liberté pour un gribouillage, ça va vraiment pas le faire. Mais trop tard. Tu hausses les épaules et te donne mentalement une baffe pour la connerie que tu viens de dire.
Puis tu détournes le sujet, cherches une paire de ciseaux dans ta trousse aux milles trésors. Enfin, trésors, tout est relatif. Pour toi, un trésor c'est un bout d'papier, une cartouche d'encre vide qui fait de la musique parce qu'il reste la petite bille dedans, une mine de crayon trempée dans la peinture, un bouton de chemise, un morceau du silicone de tes bon vieux ciseaux. Qui ont disparu. C'est dommage, il faudrait peut-être que t'en rachètes. Ou que t'en piques à tes voisins. Ça va plus vite. Tu relèves le nez vers ta nouvelle pote. « Je risque de faire un carnage si je coupe ton arbre à la main. Si mademoiselle veut bien me prêter de quoi l'enlever de là en bonne et due forme ? » Tu joues les pseudo-bon prince, t'amusant du voile superficiel que tu laisses doucement voler au dessus de tes paroles.

Attendant qu'elle te tende une paire de ciseaux, tu jettes un regard au prof, qui te le rend noir. Et une fois que ses yeux sont détournes, tu souris. Ça t'amuse. Après toutes ces années, ça t'éclate encore. On se demande bien comment tu fais pour rire de choses si futiles. Et même pas drôle. Le pauvre professeur ne tente que de faire son boulot et toi tu lui ris sous le nez. Parce qu'il a abandonné. Il essaie plus de te coller les yeux sur son tableau. Puisque de toutes façons, ses questions sont trop faciles pour toi. t'as pas choisi cette option pour rien.


Dernière édition par Lewin Rainer le Mer 6 Aoû - 1:02, édité 1 fois
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Adelaid Altmann
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MessageRe: La première impression.- posté le Jeu 31 Juil - 9:32

Super, elle avait gagné. Contente d’elle-même, d’avoir battu avec vaillance et vaincu ce jeune homme, elle attend avec impatience l’objet de sa quête.  Adelaïde s’accoude sur la table, l’écoutant parler de la prochaine fois. Owh, s’il n’est pas en retard cette fois là, on trouvera autre chose. Des défis, il y’en a tout autour du bras, difficile de s’ennuyer.  Elle se voyait bien avec un classeur remplis de petite victoire en cours d’Allemand. Mais si c’était elle qui perdait, qu’est ce qu’elle aurait à donner ? Elle ne dessine pas, même un peu bien. Rien qui pourrait intéresser Lewin.

Ce dernier cherche d’ailleurs quelque chose dans sa trousse. Une règle peut être. C’est comme ça qu’elle a l’habitude de couper ses bouts de papiers. D’ailleurs, il fini par lui demander de quoi  couper cet enfant à sa mère la feuille. La jeune blonde sourit à la formulation théâtralement galante et lui sort une règle adapté au format de sa trousse, par ce que, non, elle n’a pas de ciseau. Elle fini toujours par les perdre et finalement, ne s’en sert pas beaucoup, alors qu’une règle, l’usage n’en est que plus grand. Lui tendant la règle, elle espère qu’il sache s’en servir.

« Tiens. Et pour les prochaines, on pourra trouver autre chose que tes retards chroniques. » Sourire. «  Il y a tant de choses pour défier l’autre. »

Quinze minutes, encore.  Les secondes tombent les unes après les autres, le compte à rebours pour la sortie est lancé. D’ailleurs, l’impatience dans la salle est palpable. Bien qu’il reste deux chiffres au compteur, on entend le zip des trousses se refermer, quelques uns ont clos leurs cahiers ou poser leurs tête sur le bureau. Quel que soit le pays, le manège est le même.

Curieuse, la blonde tourne à nouveau la tête vers son voisin de table.

« Tu es à Rayen depuis longtemps ? »

Etant donné qu’elle n’est là depuis quelques jours, on ne doit pas faire plus nouvelle qu’elle mais autant commencer à ce connaitre si ils commencent une partie à la «  cap ou pas cap ».Elle a bien aimé le film d’ailleurs. Un poil tordu, mais appréciable. Jouant avec une mèche de cheveux, Adi attends que son prix lui soit remis, que le signe de cette première victoire lui revienne. En fait, elle aimesgagner et cela se voit sur ton visage. Pas difficile de deviner que tu n’aimes pas vraiment perdre.  Joueuse, elle apprécie d’avance les heures hebdomadaires de ce cours. Mais alors qu'elle se vois déjà revenir et attendre l’élève en retard, le professeur hausse la voix, pour attirer l’attention des élèves qui se dispersent.  Sous prétexte d’une réunion, il lâche les élèves avec dix minutes d’avances. La réaction ne se fait pas attendre, les trousses sont jetés dans les sacs, les vestes revêtues.

Adi regarde Lewin. Elle ne le laissera pas partir sans son dû.


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MessageRe: La première impression.- posté le Mer 6 Aoû - 1:13


une première impression
a/ Adelaid Altmann


La p'tite tête blonde semble jouer dans la taquinerie et ça te charme, Lewin, 'faut l'avouer. Alors tu souris quand elle te confirme qu'elle trouvera de quoi t'faire prendre ta revanche. Tu te promets que tu l'auras, cette fois. Et y a qu'avec toi-même que tu tiens tes promesses. Alors t'espères que ça fonctionnera puisque tu peux pas te permettre le contraire, n'est-ce pas ? Dans tous les cas, tu ressens la douce impression que t'arriveras toujours à lancer un nouveau défi ainsi qu'à accepter ceux des autres, une nouvelle devinette qui te permettra éventuellement de gagner ton dû à toi. Que tu devras pas couper un deuxième, ni un troisième arbre pour elle. Cette pensée te fait rire discrètement. C't'un peu comme un arrachement, de filer un de tes dessins, mine de rien. Puisque que tout vient d'ta caboche, puisque tes crayons ne gribouillent pas tous seuls, malgré qu'ils en donnent l'impression, vu le rendu que ça peut donner parfois. Il faut bien que tu aies quelque chose dans la tête pour réussir à mettre autre chose sur papier. C'est comme ceux qui écrivent, ceux qui composent, ceux qui chantent. Il se passe toujours quelque chose sous cette tignasse en bataille avant que on aie l'idée de laisser le crayon glisser sur la feuille ou la voix couler dans l'air.

Tu n'considères pas ça comme de l'art mais ça fonctionne tout comme. Ce dessin, c'est un peu une version concrète de c'qui a pu se dérouler dans ta tête pendant ce cours d'allemand. Bien qu'un arbre soit étroitement lié à l'idée de la vie, de l'expansion de soi et d'une solitude mure. Et qu'en soi, le cour de Herr Schmutz n'a rien à voir avec tout ça. P'tain, t'aurais dû choisir philo. Qui sait, peut-être que t'aurais pu reconstruire le fil de tes pensées rien qu'en regardant tes gribouillages ?

Sa question te fait sortir de tes pensées et oublier la tienne. Tout comme toutes ses paroles. À croire que le cours aurait été un vrai méditatoire si la nouvelle n'avait pas été là. Tu hausses tes épaules. En plus de te sortir de tes méditations diurnes, la blonde réussit à te faire penser à autre chose. Tu te dis qu'elle est douée. Et moi j'ajoute qu'en fait non, pas spécialement puisque t'es un gamin et que même le dit-"âge de maturité" atteint, t'as toujours pas fini d'être distrait par tout et rien.

« Un peu plus de deux ans. J'suis dans ma troisième année. J'étais là avant que Rayen change d'établissement. »

Avec la règle qu'elle te file, tu découpes un carré qui entoure l'arbre dans ta feuille, signe de ton nom là où il y a de la place et lui tends fièrement. Rayen, c'est pas important. D'autant plus que tu t'demandes toujours comment t'en es arrivé à l'arbre, au delà du fait que c'est facile à dessiner et qu'on peut lui donner tout un tas de formes, tant qu'ça ressemble.

« Dis-moi. Il t'fait penser à quoi, cet arbre ? »

Tête légèrement penchée sur le côté, yeux vaguement vers le plafond, reflexion profonde. DRING. Eh, merde, tu réfléchissais et on t'dérange. Tu fronces pensivement les sourcils et range tes affaires avec le réflexe de vitesse auquel les cours t'habituent depuis des années, que ça soit au Japon ou en Allemagne. C'toujours la même chose, après tout. Prof + élèves = ennui. Ca semble n'avoir jamais marché autrement, dans c'te génération.

Tu te lèves tranquillement, vérifiant que la blonde te suive bien. Tu t'demandes si elle va pas t'abandonner maintenant qu'elle a eu son dû. Parce qu'elle, elle à tout mais toi, il te manque une réponse. Non, vraiment, t'aimerais bien savoir.
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MessageRe: La première impression.- posté le Ven 8 Aoû - 12:45

Plus de deux années. Ce temps passé dans ces murs lui parut considérablement long comparés au sien. Il était là avant que Rayen ne change d’établissement. La blonde avait entendu une histoire à ce propos mais n’avait pas encore eut totalement le temps de s’y intéresser. Et comme cela ne datait pas d’hier, les informations étaient déformées, selon ou l’on cherche. Que ce soit les profs, les élèves et les commerçants, tout le monde semble connaître l’histoire de Rayen, mas personne n’a vraiment la même. Alors Adelaid s’est dit qu’elle irait à la bibliothèque, un jour, pour connaitre sa version. Ne pas perdre son temps à écouter les racontars peu fiables dans le coin d’un couloir.

Lewin découpe de sa règle, les contours du dessin, de son trophée. Elle regarde, fixe, l’encre, se demandant, pourquoi un arbre. Et dans la continuité, il pose une question proche de la sienne. A quoi il lui faisait penser ? Un sourire étira ses lèvres sous la question. On pouvait aller très loin dans la réflexion, pousser les murs des idées toutes faites et même, ne plus trouver le point de départ. Elle se lève, comme tout le monde, suivant le mouvement de la salle, range ses affaires dans le sac du jour et garde le dessin à la main. A quoi lui fait penser l’arbre. Un arbre. Des fruits. A prime abords. Seulement, elle a envie d’y répondre vraiment à cette question, pas par une réponse bateau. Marchand derrière lui pour sortir de la salle, elle contemple son papier, sourit à la signature.

« A quoi il me fait penser. » Repose-t-elle à voix haute. Puis une expression qui lui plaît s’illumine dans son esprit et lève les yeux pour trouver ceux de Lewin. « A une triste fragilité. » Elle hausse une épaule, une fois dans le couloir, se mettant sur le coté pour ne pas déranger les élèves qui entrent et sortent un peu de partout, parfois pressés, parfois pas. « C’est peut-être un peu trop recherché. Et toi, tu pensais à quoi quand tu as fait ça ? » Adelaid n’y avait pourtant pas passé des heures et analyser un dessin, même un gribouillage relevait de la psychanalyse.

Un coup d’œil en arrière, elle regarde la salle à présent vide et la fourmilière de début de cours s’apaise doucement. Laissant à Lewin le temps de penser à sa réponse, elle amorce un geste pour aller dans son sac, à la recherche de son emploi du temps puis se rappelle qu’elle n’avait que le cours optionnel dans la matinée et qu’ensuite, c’était… Manger. La faim chatouillait le ventre de notre Allemande mais pas encore assez pour qu’il se manifeste bruyamment.

Elle suit toujours Lewin, ne sachant ou il allait. L’arbre entre les doigts, elle le regarde à nouveau attendant son point de vu sur ses branches nues.
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MessageRe: La première impression.- posté le Lun 11 Aoû - 2:11


une première impression
a/ Adelaid Altmann


Toi aussi, tu hausses tes épaules, pas sûr de ta comparaison foireuse. Te voilà juste devant la salle d'allemand, ton sac sur une épaule à parler de la signification d'un arbre sur une feuille de papier avec une nouvelles. D'ailleurs, c't'un peu frustrant, en plus d'être un paradoxe anti-poétique. Un arbre sur une feuille de papier. Tu démontes une forêt pour gentiment la redessiner sur le fruit de sa desctruction. Ca te fait doucement rire. Parce que tu t'en fous, au fond, c'est pas toi qui a choisit de casser cet arbre. « Triste ? Mais nan, regarde. » Puis tu lui fais signe de te suivre un peu plus loin dans le couloir, vous trouvant un coin un peu en retrait, une sorte d'enfoncement dans le mur qui plaît aux élèves adeptes du séchage de cours. Tu sais pas si Adelaid est comme ça, mais puisque tu te fiches de ça aussi, tu te contentes de t'installer en tailleur par terre.
Tu sors de ton sac une feuille de papier, ne te souciant pas des carreaux ou des anciens dessins qu'ils pourrait y avoir dessus. Puis dans un mot, apparemment concentré sur sa théorie, tu dessines une forêt de beaux arbres suivie d'une flèche suivie d'une forêt de souches suivie d'une flèche suivie d'une feuille de papier suivie d'une reproduction de son gribouillage. Tu relèves le nez vers elle et lui fait un sourire digne de celui du gars qui a inventé le PQ. « C'est la révolution ! » Puis tu pouffes doucement de rire, attendant de voir si la blonde te prend au sérieux.

Mais finalement, tu n'attends pas trop, analysant juste en quelques coups d'oeils la réaction sur son visage. Et tu hausses tes épaules comme si ça allait balayer l'idée de ta connerie. « Non, en vrai, tu peux faire tout c'que tu veux sur une feuille de papier. Tu sais, j'ai juste essayé de penser à autre chose que les paroles du prof. Et voilà c'que ça a donné. » Le petit coin du couloir te plaît. Tu le connais bien, celui-là mais ça fait quelques jours que t'y as pas mis les pieds. C'est pratique, pour se mettre à l'écart sans être remarqué. Et puis la technique, c'est que si un surveillant passe, tu dis que tu refaisais seulement tes lacets et que ça va, c'est bon, tu t'lèves, tu pars, pas besoin de râler.

« J'peux rajouter des feuilles, pour le rendre plus vivant. Mais à c'moment-là, tu me devras un double dû quand je gagnerai. »

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MessageRe: La première impression.- posté le Mar 12 Aoû - 15:17

Triste, c’est le mot qui lui est venue à l’esprit et il y avait une raison à cela. C’est vrai quoi, un arbre qui a perdu ses feuille, qu’il regarde s’envoler par le vent, impuissant, à présent nu, ses branches à la merci du soleil, de la pluie, de l’homme. Ces racines frémissantes de ne plus pouvoir tenir debout sans le bonheur et la couleur que lui apportaient ces feuilles. Adelaid fait une petite moue, elle s’était emportée dans son propre monologue intérieur pour défendre son adjectif et faillit ne pas voir Lewin s’assoir dans l’enfoncement d’un couloir. Elle reste debout, le regarde sortir une feuille de son sac et se mettre à gribouiller. Curieuse, elle s’accroupit puis finis par poser un genou à terre pour le regarder faire.

Un sourire naquit à ses lèvres quand le cycle de l’arbre façon Lewin apparut sur le papier. Oui, de ce point de vue, c’était bien moins triste. Elle croise son regard quand il relève son visage et le sourire qu’il lui adresse faire rire la demoiselle. Moins par l’humour de l’explication que par le sentiment de victoire jouée par les traits de ce camarade de classe. La révolution. Une autre slave de rire pour fêter ça.

« Pourquoi tu as pris ce cours si ce n’est pas pour écouter ? »

La tête blonde connaissait la réponse vu qu’elle avait les mêmes raisons, probablement, que lui pour prendre un cours dans sa langue natale, sans objectif de s’améliorer dans ce qu’elle savait faire mieux que la plupart. Finalement, elle s’assoit, elle aussi en tailleur à côté de lui, dos au couloir, son sac entre ses cuisses. Il propose de rajouter des feuilles. S’il le faisait, ce ne serait plus le gain de départ mais une modification et par principe, Adi n’en veut pas, de ces jolies feuilles vertes.

« Nop. Pas de feuilles en plus. D’ailleurs, j’dessine pas, tu demanderais quoi comme dû ? »

Curieuse, la question n’est donc pas sans intérêt. Elle ne dessine pas, ne gribouille pas, elle ne fait qu’amasser, coller, assembler, peut-être quelques bonhommes en bâtons par-ci par-là, mais elle ne les montrait à personne pour ne pas qu’on se moque d’elle. Qu’est-ce que pourrait demander Lewin s’il gagnait au prochain cours ? Un cours qui n’est qu’à sept jours de celui-ci. Il avait sept jours pour trouver s’il fallait, et elle, sept jours pour se préparer à ne pas perdre. La vigueur du combat montait en elle, c’était grisant, bien qu’enfantin, puisqu’ils ne parlaient que de petits défis. Un jour cela ira-t-il peut être à de plus gros enjeux. Repoussant limites sur limites. Adelaid aime se faire des films, des projets qu’elle avorte rapidement, l’ampleur la dépassant.

Jouant avec les lacets de ses chaussures, elle regarde le cycle, ce cercle de vie de papier et l’attrape du bout des doigts, le tirant vers elle. « J'le garde, comme explication, une annexe. Ok ? » Sa question a peine prononcé que le papier était déjà entre ses mains et un sourire joueur aux lèvres. Humeur taquine.
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MessageRe: La première impression.- posté le Mer 13 Aoû - 15:46


une première impression
a/ Adelaid Altmann


Tu lui laisses ton explication révolutionnaire dans la main, le laissant glisser entre tes doigts comme si c'n'était qu'une brindille parmi tant d'autres. Sachant bien qu'avec ton imagination débordante, tu pourrais en faire des tas, d'explications foireuses de tes dessins tout aussi insignifiants. Mais tant que tu réussis à mettre des mots dessus, ça te plaît. Tu te contentes pas de grand chose, il faut dire. Alors tu lui offres fièrement ton deuxième croquis, lui répondant par l'affirmative d'un simple hochement de tête. Puis tu t'affales contre le mur, mi-assis mi-couché, le dos calé contre le mur et les jambes repliées.

« Alors déjà, j'ai pris ce cours simplement parce qu'il y avait pas l'option sieste. » Tu hausses tes épaules, enchaînant tes explications, arborant une moue satisfaite. « C'est tout aussi efficace, n'empêche. » Faut dire que t'aurais bien été capable de transformer n'importe quel cours en pause sieste, hein Lewin ? Tu dois avoir un don, pour ça. Pour tout c'qui est de jouer les anti-conformistes, d'ailleurs. Ca te connaît, en fait, d'explorer un peu toutes les conneries possibles. Tu ris doucement.« Puis pour c'qui est de ton dû... » Et tu fais mine de réfléchir. Tu veux pas lui dire n'importe quoi, penser à un vague gage à la va-vite pour finalement ne pas pouvoir revenir sur tes paroles. Alors tu plonges dans tes pensées, gribouillant pensivement sur le morceau de papier qu'il te reste sous ton crayon.

Tu lui aurais bien dit de te proposer quelque chose d'épatant, histoire d'en savoir un peu plus sur ce qu'elle peut faire pour impressionner un inconnu. Allez, t'aurais pu. Mais finalement, tu préfères partir gagnant en lui proposant directement quelque chose, la faisant ainsi promettre qu'elle le fera. Peut-être.

« J'veux une super crêpe au chocolat – banane – amande. »

C'est une artiste, Adel, ça s'voit sur sa bouille. Puis dans ses vêtements, surtout. Ce n'est pas n'importe qui, qui tient autant à accorder ses vêtements avec du goût et de l’originalité. Ca te plaît, d'ailleurs. Pas que tu t'mettrais à faire pareil parce qu'à toi, l'éternel ensemble jean – tee-shirt sera toujours indémodable. Nan, mais tu t'dis que si elle a un don pour accorder les fringues, elle a peut-être aussi un don pour accorder les ingrédients. Et te préparer une super pâte à crêpes. Puis tu lui fais un clin d'oeil, parce que ce fameux mélange "crêpier", ça vient direct d'Allemagne. Un truc qui tient au bide. Putain, ouais, il te faut ça, en fait. C'est cool, les spécialités japonaises ; mais la marque de ton pays te manque.
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MessageRe: La première impression.- posté le Mer 20 Aoû - 14:54

Option sieste. Ce serait un cours des plus visité s’il existait vraiment. Adelaid imaginait les théories se mêlant à la pratique sur la meilleure et la pire façon de s’endormir, sans jamais dépasser le temps qui transforme une sieste reposante en une nuit réparatrice. Un grand cours. Et le professeur. Ressemblerait-il à Ronflex ? Elle avait souvent eu ce genre d’idée, d’hypothèses, de questions. Un hochement de tête, elle approuva l’idée qu’elle partageait. Ce cours d’allemand n’était vraiment pas quelque chose de titanesque. Contrairement au nœud qu’elle était en train de former dans les lacets de ses chaussures. Un grand moment. Une inspiration, et voilà notre jeune blonde attentive au sujet de la possible victoire de Lewin.

Elle avait pensé à beaucoup de chose, dont la nourriture. C’était un sujet qui réunissait tant de monde. La faim lui viendrait presque à la mention de la crêpe choco-banane saupoudrée d’amande. Elle s’en mord la lèvre alors qu’elle croit en sentir l’odeur. Un sourire s’affiche encore plus joyeusement. Tiraillée entre l’idée d’aller s’en faire une maintenant et celle d’attendre que son compatriote gagne la semaine prochaine, notre allemande s’appuie sur ses bras, ses mains à découvert dans le couloir.

« C’est une très bonne idée ! Une sacrément bonne idée. Mais. » Pause et index levé au ciel, déterminé. « Je ne perdrais pas. Même pour une crèpe comme cell’là. » Il ne faut pas qu’il s’emballe et qu’elle se réjouisse de perdre, question d’honneur, m’voyez ?

Quelques personnes circulent dans les couloirs, transportant avec elles les odeurs alléchantes de la pause méridienne. Elle jette un coup d’œil faussement accusateur à Lewin. « A parler de crêpe t’ma donnée vraiment faim. ». Et pour son premier jour, elle n’avait rien prévu pour le repas. Rien à avaler, pas même un casse-croute. Encore moins de l’amande en pâte à crêpe. Repliant les genoux contre elle, se redressant pour les tenir de ses bras, elle pose son menton sur les rotules en regardant le fond du couloir. « La nourriture c’est par là ? » On lui avait fait faire la visite, mais son sens de l’orientation étant à désirer, elle ne saurait se repérer, lâchée au milieu de tous ces murs. Manger pour la première fois dans un établissement japonais, il fallait qu’elle dépucelle ce moment. Décidée, elle est alors animée d’une énergie nouvelle. « T'm’accompagnes ? » dit-elle d’un coup. Oui, elle proposait à Lewin de venir manger avec elle, s’il voulait, et aussi, de lui montrer le chemin. Une pierre deux coups. Parler un peu plus, et se faire guider pour ne pas laisser son estomac parler seul plus longtemps. Comme cela, Adelaid pourra lui demander ce qu’il fait ici, dans ces couloirs, dans ce pensionnat. Tout le monde à une histoire.
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MessageRe: La première impression.- posté le Mer 3 Sep - 22:49


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a/ Adelaid Altmann


T'avais pensé pouvoir faire changer la direction de ses pensées en lui parlant de nourriture. En parlant de crêpe. Surtout de crêpe comme celle-ci. Y a pas ça au Japon, t'en es persuadé. C'est absolument impossible, sinon tu l'saurais. Ca se rate pas, des choses comme ça. Tu rates pas les choses comme ça.
Au final, c'est toi-même que t'as piégé. T'as l'eau à la bouche et tu sens déjà l'odeur des goûters de ton enfance. Rah, c'que c'est frustrant. Tu souris et te relèves quand elle émet l'hypothèse d'aller se remplir l'estomac. Ca te va. Ca te va carrément. Tu hoches simplement la tête pour répondre à sa question, ranges mollement tes affaires dans ton vieux sac à dos et jettes ce dernier sur une épaule.  « Alors si tu veux pas perdre, on va trouver une alternative. Parce que maintenant,  j'ai la dalle. » Du coup, tu l'accompagnes. Tu passes devant elle, histoire de ne pas la laisser se perdre et de lui indiquer le chemin vers la victoire et le triomphe, par la même occasion. C'est sûr que ça aurait été trop facile, qu'elle accepte simplement de te faire une de ces merveilleuses crêpes quand elle perdrait.

Puis il faudrait déjà trouver contre quoi elle perdrait. Au final, si elle a gagné ton gribouillis c'est simplement parce que t'avais juré d'avance que tu n'avais rien manqué au cours. Maintenant, y a plus rien à défier.
Et là, tu te rends compte que tu sais plus de choses sur elle que sur la plupart des élèves de ta classe d'allemand. Adelaid vient effectivement d'Allemagne, aime les défis et la nourriture. Tu pourrais certainement pas dire ce que les personnes de ta classe aiment. Alors tant qu'à faire, autant s'intéresser un peu plus à Adelaid. Puis si tu l'as abordée, c'est simplement parce qu'il n'y avait plus de place et qu'elle était nouvelle. C't'un peu tard, le milieu d'année, pour commencer à faire ami-ami avec tes camarades.


Tu vous diriges vers la cantines mais bifurques avant d'y arriver. L'odeur est alléchante, mais pas autant que celle de la cuisine. Au moins, là-bas, tu sais c'que tu prépares et tu te cantonne pas au duo légumes - steak que proposent les pseudo-cuisines de la cantine. Tu n'compte plus le nombre de pauses méridiennes qui ont viré à des excursions dans la cuisine. Puis c'est plus marrant, de faire sa propre tambouille. Si j'ose dire. Doucement, tu pousses Adel' dans la cuisine et ouvre le réfrigérateur, lui présentant les trésors de la fraude méridienne. « Tu perdras plus tard. » Tu lui lances un sourire amical, déposes ton sac sous la table et prends tes aises habituelles, t'asseyant dessus en tailleur et la regardant découvrir la petite salle. « T'apprendras bien vite que la cantine est à éviter. Puis j'suppose que pour un premier jour, il faut inaugurer. J'sais bien à quel point c'est chiant de faire la queue et de se faire servir le même plat que mille élèves. T'es pas d'accord ? » Tu hausses les épaules, répondant dans ta tête à ta propre question. Si, bien-sûr, c'est l'genre d'idée qui te faire tirer la tronche rien qu'en y pensant. D'ailleurs, tu grimaces. Pouah, la cantine. Berk, la cantine. C'est pas bon la cantine.

« Alors, ces crêpes ? Qu'est-ce que tu penses de faire honneur aux goûters allemand ? » Tu descends de ta table. Tu tiens pas en place, c'est comme ça, faut qu'tu bouges. Enfin.


Dernière édition par Lewin Rainer le Jeu 2 Oct - 20:52, édité 1 fois
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MessageRe: La première impression.- posté le Dim 21 Sep - 11:04

S’il l’accompagne ? Evidemment. Il a faim. Elle a faim, ils ont faim ensemble. Adelaid se relève, étire doucement ses reins qui craquent et ramasse son sac. Ce dernier sur l’épaule, elle suit Rainer qui semble savoir exactement où il va. Dans son esprit, l’image d’une crème surmontée de chantilly et de chocolat la fait saliver. Frustration, quand tu nous tiens. Se mordant la lèvre d’envie, la petite blonde s’insinue dans le sillage de son guide. La cantine est en vue. Des odeurs de nourritures les attirent, comme les sirènes et Ulysse, mais Lewin ne semble pas décidé à pénétrer la salle occupée .Non. Il tourne au détour d’un couloir, laissant Adel avec quelques question et une faim qui gonfle à mesure qu’elle patiente.

Finalement, c’est derrière la cantine qu’ils entre. Ils entrent à l’intérieur, et la tête de notre allemande se lève, observe, sourit, trouve l’idée amusante, plus intéressante que la cafétéria, en effet. « Hé ! et si je ne perds pas ? » De quel droit prévoyait-il sa défaite ? Alors tu comprends. Ce n’est pas pour un repas à trois voies qu’ils sont ici, mais pour qu’elle les fasse ses crêpes, ce que désire ce jeune homme qui pense la vaincre avant même d’avoir joué. Elle répond à sa remarque en enchaînant sur la sienne : « Oui, d’accord. Mais ça dépanne, quand on n’a pas vraiment le temps. MAIS. Je ne ferais pas des crêpes seuls. J’pas perdu, Lewin. » Elle insiste sur son nom. Au départ de sa phrase, elle aurait dû être catégorique, dire, non, pas de crêpe si elle n’a pas perdu. Mais l’appel du ventre est plus fort. On le sait tous.

Elle marmonne quelques mots incompréhensible et attrape deux tabliers sur la porte et en lance un à Rainer. « Allez, met la main à la pâte. » Rapidement, Adelaïde cherche dans les placards un saladier, un fouet, un verre doseur. Heureusement, tout est assez bien rangé ici et elle arrive efficacement à tout mettre au centre de la table. Le bras tendu, le doigt pointé vers le frigo à taille démesuré, elle sourit. « Lait ! Œuf ! Beurre ! » Une petite voix acquiesce dans sa tête, la faim l’emporte, elle est plus forte. Et si en plus il y a de la confiture de framboise, elle se roulera dans la farine. Mais il ne faut pas le dire à son compatriote, il serait capable de demander à voir. Elle n’en doute pas.

Attendant que tout ça arrive, elle trouve le placard pour la farine et commence par y mettre un kilo. C’est pas mal. Surtout que le plus long, c’est de cuire ces pâtes adorablement délicieuses. Avec une cuillère, elle fait un creux au milieu, appliquée, concentrée. Les yeux sur cette poudre blanche, elle demande à Lewin : « Il t’arrives de rentrer chez toi de temps en temps ? » Elle-même ne sait pas quand elle remettra un pied. Revoir sa mère, son père, ses amies, ses saucisses.
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MessageRe: La première impression.- posté le Jeu 2 Oct - 20:54


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a/ Adelaid Altmann


Adel n'a pas l'air partante pour perdre. Allez, râle pas, Lewin, tu trouveras bien autre chose. Tu hausses simplement les épaules à la question qui sous-entend qu'elle compte gagner. En fait, t'as pas envie de donner de réponse parce que tu veux pas explorer cette hypothèse. Qu'elle perde pas ? Pouah. Conneries.
M'enfin. Perdre contre quoi, t'façons ? Encore 'faudrait-il trouver un nouveau sujet d'amusement. C'est pas que ta tête manque d'imagination; c'est surtout que l'évocation de la crêpe à l'allemande t'as rappelé que t'aimes ça. Et que t'en veux. Donc t'as pas envie de penser à autre chose. Et en plus, t'as une excuse, parce qu'il est midi. Du coup, tu pensais que ça suffisait pour gagner.

Mais elle n'a pas l'air partante pour jouer au plus fort, non plus. A peine l'as-tu faite entrer dans la cuisine qu'elle trouve déjà la cachette des tabliers, repère le frigo et sort du placard tout c'qu'il faut pour préparer des crêpes en bonne et due forme, sans te rappeler l'idée du défi que vous vous êtes fixée. Tout bien, tout beau, tout correct. Si on parle de bouffe, ça t'plaît. Tu attrape le tablier au vol et te ridicules à essayer de le mettre, sans trop savoir dans quel sens le prendre ni par où entrer. Tu t'emmêles dans les ficelles, grognes pour la forme puis finis par l'enfiler. Et une fois revêti d'un allure complètement ridicule, tu t'avances vers la blonde et observes ses gestes, histoire de comprendre ses intentions avant de participer à la tambouille. Et du coup, tu captes assez vite qu'elle s'est déjà mise à la préparation. Peut-être qu'elle a plus faim que toi. Comment elle peut avoir plus faim que toi ?

T'aimerais bien savoir. Alors, l'intrigue te tirant par le bout du nez, t'écoutes les directives de l'allemande et lui donnes tout ce qu'elle te demande sans broncher, enchaînant les aller-retours entre le frigo et le plan de travail. « Lait, oeuf, beurre. » Tu répètes après elle, énumérant les ingrédients au fur et à mesure que tu les lui donnes. Puis tu reprends le beurre avant qu'elle ne l'attrape, t'armant d'un couteau trouvé dans le premier tiroir que tu ouvres, et t'affaires à la découpe. Super important, la découpe. « Attends, j'veux couper le beurre. » Du coup, tu t'amuses à le couper en étoiles, en losanges, en boule et en fleur. C'est comme ça qu'on apprend aux gosses pour les inciter à faire la "cuisine" avec papa et maman.

V'là pour la pâte. Tu laisses Adelaïd au mélange des ingrédients, répondant calmement à ses questions plus personnelles. Tu te demandes un peu pourquoi ça l'intéresse. Tu demandes si tu devrais pas raconter des craques. Imagine, c'est un espion qui veut te manipuler pour obtenir des infos super pas importantes sur toi, t'enfermer dans son placard et te nourrir aux galettes de riz.

Non, mais du coup, tu réponds brièvement.

« Non. Je suis pas rentré depuis que j'suis arrivé ici. »

Un regard jeté vers la pâte et tu n'peux te retenir d'aller mettre un doigt dedans pour y goûter. Un sourire se dessine sur tes lèvres. C'est comme re-goûter à l'enfance (enfin... bref.).

« Ca s'rait cool. T'en penses quoi, tu comptes y retourner ? »

Tu tentes simplement de faire dévier le sujet, qu'elle ne te parle pas trop de toi, que tu ne lui parles pas trop de toi. Histoire de n'pas finir à crever de faim sur le sol, tu sors ce qu'il faut pour préparer des crêpes après avoir sucré la pâte, l'air de rien. Parce que si t'as pas le dernier mot, c'est pas drôle. Tu commences avec quelques crêpes, laissant à Adel' le soin de chercher la garniture.


hrp:

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