Carte d'identité Année scolaire: 2ème année. Dortoir & numéro de chambre: B - 08 Colocataires: Akiba ; Nelly-Pi ; Anya
Une impression sucrée- posté le Mar 28 Oct - 12:18
Adelaid a les yeux plongé dans le volcan qu’elle a creusé. Tout comme ce qu’elle s’apprête à faire, elle mélange cuisine et expériences personnelles pour une conversation des plus banales dans une cuisine à l’accès restreint. Lewin est amusant à voir avec ce tablier qu’il ne doit pas bien souvent enfiler. Question d’habitude, peut-être. Le sien, c’était facile. La préparation de crêpes et de cookies à la maison, c’était sa tâche. Avec des fourrages souvent bien étranges. Aujourd’hui, les crêpes, elles seront classiquement natales. L’idée de l’odeur, de la fumée bondant la pièce, des premières ratées et des dernières délicieuses, l’eau t’es monté à la bouche, tes lèvres sont humides comme jamais.
Lait, œuf, beurre. Tout arrive dans un timing parfait. A croire qu’ils jubilent ensemble, ces deux germains. Une fourchette dans la main, l’autre sur le bord du saladier, elle le regarde prendre en main le couteau pour… découper des jolies formes toutes mignonnes dans un bloc de beurre. Vraiment, pour une première impression, c’était très viril. Des étoiles, des losanges, des… fleurs. Oui oui. Un sourcil en l’air, notre jeune amie réprime difficilement une boutade, un rire, quelque chose qui risquerait de faire retomber toute la motivation de son compatriote. Un homme à plat, ce n’est pas très utile.
Le mélange se fait d’un coup de poignet expert. Maitrise de la dissolution de la farine, l’intégration du blanc d’œuf, coup de fouet dans le lait, tout est parfait. On dirait presque une mélodie, aucune goute n’est gâchée, rien ne tache le visage immaculée de notre blonde. Ce n’est qu’après tous ces préliminaires que Lewin commence à s’ouvrir. Est-ce qu’il rentre chez lui de temps en temps ? C’était une question qu’elle se posait beaucoup pour elle-même. A quelle fréquence allait-elle rentrer au pays ? Le cout du billet n’est pas négligeable. Pour les vacances ? Il faut aussi penser que le rythme scolaire nippon n’est pas le même que celui en occident. Tout est différent, sommes-nous vraiment sur la même planète ?
Lui n’est pas rentré depuis qu’il est arrivé. Il faut aussi tenir compte de sa relation avec la branche familiale. Si l’on vient ici en exil, il est normal de ne pas se presser pour rentrer, de vouloir rester ici le plus longtemps possible, profiter du paysage, se vanter de voir le soleil se lever plus tôt que celui qui passe par la vitre de ses parents. La petite phrase qui suivit son annonce lui fit penser le contraire. Ce serait cool. Oui. Cool de rentrer, partager ses impressions. Adelaid se concentrer sur le mélange de la pâte, les grumeaux ne peuvent survivre sous ses doigts experts. Elle calme le jet pour que les doigts de Lewin ne fassent pas partis de la recette. Des crêpes cannibales ? Allons donc. Pas de suite.
« Je suis arrivée il y a peu d’temps. J’rentrerais peut être pendant les vacances. Je ne sais pas encore. » Elle sort le fouet du récipient, quelques gouttes de son forfait tombent mollement sur le plan de travail. « C’est prêt ! » Bel et bien prêt. La pâte est lisse. Il y ajoute un peu de sucre pour lui donner un peu de goût à défaut d’une bonne bière pour donner forme à la pâte. Des deux mains, le saladier se soulève et un coup d’œil à Lewin pour lui lancer : « Ne la laissons pas trop reposer. »
Devant la cuisinière, elle cherche rapidement une poêle pour étaler ce liquide. En quelques minutes, tout est prêt et déjà, la première crêpe crépite sous la chaleur d’un corps étranger. Le nez de la blonde se trémousse sous l’odeur, sa langue passe sur ses lèvres. La faim, plus fort que beaucoup de chose. La première fois n’est jamais aussi bonne que les suivantes. Cela vaut aussi pour les crêpes. Celle-là n’est pas cuite de partout, elle n’est pas extraordinaire, mais elle est la mise en bouche suffisante pour en avoir encore envie. Alors qu’elle tombe mollement sur un plat, cette première fois, cette première crêpe est partagée entre Adelaid et Lewin. Be more than friend ! ♥ Elle finis par lui tendre la louche. « Tu veux prendre les choses en mains ? »
Lewin Rainer Club de Volley
Messages : 579 Date de naissance : 16/09/1995 Date d'inscription : 05/07/2013 Âge : 29 Personnage en trois mots : Curieux, narquois, lassé.
Carte d'identité Année scolaire: 3e année. Dortoir & numéro de chambre: Dortoir A - chambre n°01 Colocataires: Dave Saddler, Haku Miyake & Shimeku Nagashi.
Re: Une impression sucrée- posté le Mer 11 Fév - 22:19
« T’as raison. Après, elle risque d’être toute dure et on va en foutre partout. »
Il a assez donné de la force de son bras pour mélanger la pâte ; il laisse l’Allemande prendre les choses en main. Il se dit que si c’est une vraie native, elle saura comment faire pour éviter les grumeaux et tout doser correctement. Parce que lui, il sait pas trop trop. C’est vrai que c’était plus fastoche d’acheter les crêpes en ville. Quand il avait la possibilité de ramener ses fesses jusqu’en ville, surtout. Parce que dans un p’tit village tout gris de vieilles pierres, on trouvait pas beaucoup de crêperies authentiques. Ou pas du tout. Ou il s’en souvient plus, parce que que ça a changé trop de fois. Puis c’était souvent les invités qui rapportaient les crêpes. Ou ses soi-disant familles d’accueil qui les préparaient. Et c’était dégueulasse. Pas que c’était mal dosé ou que le lait sentait le vieux claquos ; pas que ça reposait trop peu ou trop longtemps ; pas que c’était lourd dans le bide. Surtout, parce qu’il avait pas un plus grand intérêt pour leur crêpes qu’il en avait pour les gens qui les préparaient. Une ou deux fois, son paternel lui a expliqué comment faire la pâte. Y aurait eu un putain de trou. dans son éducation, s’il avait pas su ça. Alors il a conservé cette recette comme un cadeau, parce que les cadeaux c’est rare, et il a tout noté dans un coin d’sa tête.
Lui, il touille. Adel’, elle dose.
Et une fois que la recette est terminée, que la pâte a l’air délicieuse et que la première crêpe est royalement ratée, Lewin acquiesce pour c’qui est de s’occuper du boulot. Maintenant qu’il a reposé son poignet, il peut l’muscler à nouveau. Il jette un regard plein de jugement à la pâte que sa nouvelle camarade a préparée, puis considère important d’attraper le paquet de farine et d’en vider un bon quart sur le plan de travail. « Regarde, j’pense que la pâte est trop liquide. » Histoire de se justifier, il agite le saladier sous le nez de la blonde, le balançant de gauche à droite. T’as vu, c’est trop fluide, ça risque de couler partout. Après avoir attrapé un couteau qui traînait par là, il se retourne vers le plan de travail où trône une petite montagne de poudre blanche, avant de séparer le tout en une dizaine de fines lignes. « Il paraît que les licornes et les pandas se nourrissent uniquement de ça. » Un sourire satisfait vient élire domicile sur sa tronche de gamin, alors qu’il relève le regard vers Adelaid. Puis il se met à touiller énergiquement pour rattraper la pâte, après avoir, d’une main, tout foutu à l’arrache dans le saladier. Faut pas chercher, s’il oscille entre minutieux et bourrin. Faut juste se dire que c’est Lewin, c’pour ça. « Parfois, les lamas aussi mais je crois qu’ils préfèrent quand y a des grumeaux. » Il s’en fout partout, mais c’est pas bien grave. Déjà, c’est pas son tablier puis en plus, c’est plus marrant quand ça déborde.
Enfin. Il reprend la louche qu’il avait posée sur le plan de travail, puis prend effectivement les choses en main, étalant suffisamment de pâte dans la poêle. Une fois que le premier côté est cuit, il retourne la crêpe un peu avec la cuillère en bois, un peu avec une fourchette et un peu en râlant. Mais il s’en sort, même s’il jure quand même parce que c’est un peu déchiré (la crêpe, hein). Puis, sans un mot, il va fouiller dans quelques placards avant de trouver le bon. Le bon, j’veux dire, le placard des sucreries. Le meilleur, quoi. Il y prend trois plaquettes de chocolat et un autre machin qu’il fourre. dans la poche avant de son tablier. Après une brève examination des plaquettes, il prend quelques carreaux de chaque et les dispose en « ronde » sur la crêpe. Putain, ça fond, ça sent le goûter. Un sourire criant réussite vient prendre possession de ses lèvres : « On dédie c’te crêpe aux licornes ? »
Puis il sort de son tablier c’qu’il y a caché une ou deux minutes auparavant. Un p’tit sachet avec des boules de sucre de toutes les couleurs et de toutes les formes, de la taille de l’ongle de son petit doigt. Il le tend joyeusement à sa camarade. « Et ça, c’est pour le panda. »
Spoiler:
PS Nr. 1 : Voilà. PS Nr. 2 : J'espère que t'as capté mes sous-entendus liés au threesome zoophile de la dernière fois, parce que sinon ça s'avère vraiment pas drôle du tout. PS Nr. 3 : Ca m'a motivé.
Adelaid Altmann Aucun Club
Messages : 267 Date d'inscription : 01/07/2014
Carte d'identité Année scolaire: 2ème année. Dortoir & numéro de chambre: B - 08 Colocataires: Akiba ; Nelly-Pi ; Anya
Re: Une impression sucrée- posté le Lun 16 Mar - 15:01
L’équilibre réside dans le partage des tâches. Vraiment. Que ce soit en ménage, en cours, ou en préparation de pâte à crêpes. Au lieu de mettre à nouveau de la pâte dans la poêle, notre Lewin préfère attraper à pleine main le paquet de farine qui n’était pas partis bien loin. Ce qui étonne Adel, c’est la destination de cette farine. Pourquoi ne pas la mettre directement dans le saladier et remuer à nouveau ? Pourquoi la mettre sur le plan de travail, étape tellement inutile dans leur fin de gourmandise… ? Les questions incrustées dans son regard, elle s’approche de lui. La pâte, trop liquide. Très bien, mes les questions restent les même. POURQUOI. Il est peut être un peu teubé, cet allemand. Adelaid fait un pas, deux pas, trois, en arrière alors que Lewin attrape un couteau de son autre main. Elle l’observe transformer cette dune de poudre en petites lignes bien homogènes. Bien entendu, l’image de la drogue apparaît dans sa tête mais il n’allait quand même pas sniffer de la farine. « Il paraît que les licornes et les pandas se nourrissent uniquement de ça. » L’étonnement laisse place à l’amusement. Il n’était pas vraiment sérieux. Enfin un sourire apparaît sur son visage et elle secoue ses longs cheveux. Quel moment étrange. Rapidement, il met tout dans le saladier, destination initiale pour cette poudre qui doit épaissir la pâte de leur plaisir. Lamas, pandas, licornes. Jamais Adel’ n’aurait pu imaginer qu’une telle effervescente d’animaux amusants pouvaient se cacher dans ce personnage assez sombre, finalement.
Elle finit par monter sur le plan de travail en rigolant. « Et ils ne mangent que farine et pâte crue ? Ca manque de sucre tout ça. ». L’image des pandas et licornes va avec celle de la couleur, du sucre, de l’orgie de pâtisserie. Enfin, il s’attèle à ce qu’on lui demande après avoir tout bien remuer. L’odeur de la première tentative monte dans la pièce et donne à la demoiselle une faim de plus en plus gourmande. Cela devait se voir, s’entendre, presque puisque Lewin quitte son poste sans sommations et farfouille dans les diverses cachettes de la cuisine. Quand il revient avec les tablettes de chocolats, Adelaid ne peut retenir un rire. Finalement, ils étaient sur la même longueur d’onde. Les carrés de chocolats font la ronde sur la crêpe presque prête.
« Non. On se la dédie à nous, elle donne vraiment trop faim… »
Comment ça elle refuse le partage ? En ce qui concerne la nourriture, c’est tout ou rien. La licorne, elle ne fait rien. C’pas elle qui mélange la pâte, c’pas elle qui subit l’attente, l’odeur alléchante de la pièce. Pourquoi devrait-elle avoir de la nourriture ? Hein, hein, HEIN ?! Dans la même veine, elle s’accapare le sachet de boules de sucre qu’elle garde tout précieusement contre elle.
« Nope. Pas pour le panda. Ce sont des animaux qui s’engraissent sur nos efforts. Comment tu peux te laisser aller à un tel culte ? Tu n’as pas d’amour propre ? Les crêpes sont à nous ! »
Une moue vraiment pas contente s’accroche à ses lèvres. Elle ne sait pas ce qui lui prend vraiment. Dans d’autres circonstances, elle aurait pu aimer licornes, pandas et lamas, ce sont des animaux cools, tout gentils, plus ou moins mignons. Mais ça doit être l’effet de la nourriture, des gargouillements persistants de son ventre. Elle ouvre le sachet de petites boules et en verse quelques unes sur la crêpe.
« Par contre, je veux bien qu’on la partage. » Adel lui prends la spatule d’entre les mains et plie la crepe tout bien comme il faut. Elle la glisse délicatement sur une assiette alors que la fumée odorante lui chatouille les narines. Alors que la première refroidie tranquillement, elle attrape la louche et remplis la poêle d’une nouvelle dose de liquide épais.
« Tu penses qu’on peut trouver une autre plaque ? Ca va être assez long sinon… Je pense pas qu’on ai tout le temps qu’on veuille… »