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Haru Sayuri

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MessageHaru Sayuri- posté le Lun 14 Juil - 14:35

Haru Sayuri 140714122306249470

Informations essentielles


Prénom: Haru
Nom: Sayuri
Surnom: Miss Pinky

Âge: Dix-huit ans
Date de naissance: 25 Mars
Lieu de naissance: Sōunkyō (Hokkaidō)

Nationalité: Japonaise
Orientation sexuelle: Hétérosexuelle

Personnage sur l'avatar: Megurine Luka ~ Vocaloid
Code de validation:
Vie étudiante


Groupe: Fashion Idol
Pourquoi? En plus d'être pom-pom girl, elle a été avant tout très populaire.
Du moins, avant.

Année scolaire: Troisième année

Cours optionnels: Danse & Théâtre
Club: Cheerleading
Dans ta tête - Caractère


Haru rime avec tempête. Soit tu as de la chance, soit tu dégages.

Cette jeune demoiselle au fort caractère est imprévisible. Elle aime surprendre. Et il faut bien avouer que quand elle le veut, elle sait parfaitement bien cacher son jeu.

La plupart du temps, c'est un sourire on ne peut plus naturel qu'elle arbore dans les rues, souvent accompagné d'une petite pointe de malice. D'ailleurs au premier contact, selon son humeur cela étant dit, il est possible de croire que c'est une demoiselle tout à fait comme les autres, égayée, chaleureuse, fraiche, pétillante, un peu taquine mais sympathique, ouverte sur toutes discussions. Elle semble rire aussi très facilement. A première vue, une simple fille qui a tout simplement la joie de vivre. Elle a du tact. C'est avec aisance qu'elle va aborder les gens, que ceux-ci soient des connaissances ou même de parfaits inconnus. La timidité n'a pas sa place. Extravertie, voire même exubérante, c'est ce qui la rend paradoxalement attachante. C'est pourquoi rares sont les moments où vous la trouverez isolée. On ne peut pas dire que la miss a la langue dans sa poche, toutefois confortée par sa franchise. Si vous ne lui plaisez pas, par vos manières ou même simplement par ce que vous êtes, elle n'ira pas par quatre chemins. L'inverse étant tout aussi valable.

Demoiselle aime la compagnie. Seule? Jamais. Il faut qu'elle soit en contact permanent, son expérience personnelle de la vie pouvant aisément expliquer ce besoin. Mais attention, pas n'importe quelle compagnie. La bonne compagnie. Un homme avec une bonne plastique, c'est déjà ça, mais ça ne fait pas tout. A croire que les mecs ont tous été conçus selon le même programme. Trop facile. Elle les connait par coeur. Elle n'aime pas perdre son précieux temps avec le menu fretin. Elle, elle cherche l'exception. Sans cesse à la recherche du prototype de l'homme parfait, elle est en quête d'une proie qui saurait sortir de l'ordinaire et la menacer en tant que prédatrice. Car voyez vous, demoiselle s'ennuie. A bon entendeur. Car oui, elle prend la vie comme un jeu. Un jeu où il serait bon d'apporter une petite touche de piquant afin d'en intensifier un peu la trempe. Les règles? Quelles règles? Ah, si. Les siennes bien sûr. Car tout doit se dérouler selon ses goûts. Une indisciplinée comme elle ne se prive aucunement d'inventer les règles au fur et à mesure suivant ses faveurs. C'est là que réside le véritable divertissement. Elle ne sera satisfaite uniquement lorsqu'elle aura trouvé un partenaire digne d'être sur son piédestal. Oui, demoiselle est exigeante. Ou plutôt gourmande, excessivement gourmande. Usant de son charme, il lui arrive de tester les plus convaincants, mais aucun homme ne semble parvenir à ses attentes. Oui, navrée mesdemoiselles les gentes dames, la porte vous est close. Mais ne vous méprenez pas non plus messieurs. Celui qui aurait la chance insolente de se faire un peu plus remarquer n'a pas intérêt à la prendre pour acquise car elle demeure inaccessible. Comme une vague, elle va puis s'en va.

La jeune femme n'est pas forcément plus intelligente que quelqu'un d'autre. Elle sait juste mieux utiliser ses propres ressources. Pour le coup, la finalité est la même. Les facéties, la finesse, son sourire et son irrésistible charme lui permettent de la sortir indemne des situations les plus délicates. En cas d'échec, elle ne s'avouera jamais vaincue. Relativement rancunière, elle n'oublie jamais un nom ni un visage. Elle est du genre à riposter et à ne lâcher prise qu'en étant certaine d'avoir assouvie sa vengeance, si possible en infligeant l'humiliation. Elle n'est pas du genre à se faire des amis malgré ce qu'elle laisse supposer. Des alliés peut-être? La nuance est là. Un allié n'est pas forcément synonyme d'ami. Elle se relève toujours après chacune de ses défaites. Mais à vrai dire, elle n'en est jamais venue à là. L'espèce humaine est bien trop ennuyante, facile à duper. Elle en fait un art qu'elle pratique à bon escient, sans aucun sentiment de culpabilité. Son habilité dans l'art de la manipulation n'a pas d'égal. Et c'est justement ce qu'elle recherche pour combler son éternel ennui. Un égal.

Vivace, courageuse et plutôt autoritaire, on ne peut pas dire qu'elle soit caractérisée par sa discipline. Elle sait s'imposer dans la vie et se montre particulièrement odieuse. Elle ne dépend de personne, mais votre sort pourrait bien dépendre d'elle. Souveraine en son royaume, elle aime exister sur le mode de la flamboyance et de l'exception. On lui doit le respect lorsqu'elle parle, l'admiration lorsqu'elle agit, la soumission lorsqu'elle ordonne. Il faut que le petit monde n'ait d'yeux que pour elle, qu'elle soit à tout prix le sujet numéro un de quiconque. Son nom glissé dans une conversation, quelle qu'elle soit, et c'est gagné. Sous sa peau épaisse se cache une détermination farouche à faire respecter sa loi, et nul ne parviendra à lui imposer un état de fait auquel elle ne souscrirait pas. Aveuglément confiante en elle-même et alliée à la volonté de triompher, elle ne craint braver les méandres de la vie. Elle est juste égocentrique sur les bords. Sa nature courageuse et perspicace la pousse à relever de nombreux défis. La belle n'a pas froid aux yeux. Elle ne les appréhende en aucun cas et s'en va volontiers à leurs rencontres, à la conquête du prestige, limite à se jeter à corps perdu. D'où elle ne tient guère en place. Respect à celui qui parviendra à trouver le bouton off. Elle fait preuve de beaucoup de ténacité pour mener à bien ses projets. Lorsqu'elle a pris une décision, elle ne revient jamais dessus, quitte à faire preuve d'un entêtement forcené. Elle peut en être tellement obnubilée qu'elle fasse preuve d'une cécité décontenançant, négligeant parfois l'efficacité et ne prêtant plus attention à ses propres failles. Bien sûr qu'elle en a, elle est peut être la reine de son monde, elle reste humaine malgré elle. Reste à les trouver.

Elle est plutôt clémente envers elle-même. Elle ne reconnaitra jamais ses défauts. Intelligente, lucide et clairvoyante, il lui arrive de taper avec force et constance du poing sur la table lorsque son audience n'adopte pas son point de vue. Le moindre détail est capable de la contrarier. Pourtant, le résultat attendu ne se révèle pas toujours à la hauteur de ses efforts, car il peut arriver qu'elle réagisse sous l'action de l'impulsivité, en plus de se montrer impatiente et trop confiante. Elle est très capricieuse et assez crue quand elle exige quelque chose. Elle ne perd pas son objectif de vue et serait capable de tout ou presque pour arriver à ses fins. Elle peut se montrer particulièrement agressive, bien qu'au fond, elle ne soit pas extrêmement dangereuse. Car à part de ses atouts naturels, on ne peut pas dire qu'elle soit vraiment armée. Mais il est toujours bon de se méfier. Frisant l'insolence, mademoiselle souhaite qu'on la traite avec énormément de respect, comme on le ferait pour une princesse et les événements doivent se dérouler uniquement selon ses envies. Ce qu'elle exige, elle veut l'obtenir.

On comprend mieux maintenant d'où on la définit comme une véritable tempête. Il est extrêmement difficile de prévoir à l'avance de quelle façon elle pourrait réagir dans la seconde qui suit. Elle est sans doute la meilleure pour créer des surprises, agréables comme affligeantes. Partout où elle passe, elle laisse des traces et les dégâts sont comparables à une tornade qui a tout emporté sur son passage. Et toi aussi Invité,  tu n'en sortiras pas indemne. Car Haru n'est pas qu'un simple nom. Et bientôt, il se retrouvera aussi sur tes lèvres.


Devant le miroir - Physique


Rien ne sert de faire un laïus sur sa magnificence aveuglante. Si?
D'abord baisse les yeux quand tu la regardes.

Parce qu'elle est petite? Premier point. La jeune femme de dix-huit ans mesure un mètre soixante six seulement. Ridicule! Elle est cent pour cent pur jus nippon après tout. Elle peut s'estimer heureuse d'être déjà "si grande". Est-ce pour autant qu'on ne la remarque pas par sa petite silhouette gracieuse et élancée? Grave erreur. D'où pensez vous que cela vient le "Tout ce qui est petit est mignon."? Vous avez la réponse sous vos yeux. C'est peut-être une lilliputienne sur échasses, mais elle en impose. Rien qu'à en juger sa démarche à la fois féline et confiante. Comment rester indifférent face à ses formes divinement alléchantes? Une taille bien formée, une chute de reins inspirant à une cascade de promesses, de jolies fesses rebondies et cette poitrine relativement généreuse. A l'instar de ces belles formes il y a son teint, un teint velouté de pêche blanche, auquel on ne demande que d'y goûter. Quand on a la chance de posséder un corps de cette envergure, corps non percé, ni tatoué au passage, un corps qui vaudrait des millions pour certaines, on ne peut que le mettre en valeur. Et ça, notre demoiselle en a tout bonnement conscience et sait en jouer à bon escient. C'est ancré dans ses habitudes qu'elle attire tout les regards, tous sans exception. Les mecs par envie, les demoiselles par jalousie. On a la classe ou on ne l'a pas. Disons qu'elle sait comment susciter ces réactions, l'en enchantant on ne peut mieux.

Son regard? Second point. Elle n'a pas des yeux comme tout le monde, ce qui retient nombreuses attentions. On assimile beaucoup ses iris à une pierre précieuse: l'améthyste. Ce qui lui a valu qu'on la compare parfois à un être surnaturel voire à un vulgaire animal. Gênant? A une époque peut-être. Pour quelle raison après tout? Cette couleur reflète une puissance symbolique elle-même. Qui plus est, par le jeu d'un seul regard, Haru est capable de vous transmettre mille et une émotions. Davantage lorsque l'éclairage se fait moindre. Nul sous entendu. Cette teinte tire sur le pourpre au seuil de l'obscurité, conférant davantage d'emprise de la part de ses prunelles indomptables ornées de cils noirs. Il suffit d'un seul battement de paupières.

Non, vous avez raison. Rien qui ne donne réellement envie d'en dévier le regard.

Car voyez vous, avec des moyens, n'importe qui peut s'offrir un corps frôlant la perfection. Mais pas un visage comme le sien, visage aux traits fins et réguliers. Cela commence par de fines lèvres rosées pour une bouche sensuelle, révélant une dentition digne des pubs Colgate, Email Diamant, ou toutes ces mêmes gammes pour un sourire étincelant, illuminant le visage. Vous l'avez compris, la petite japonaise sourit, dire à longueur de temps serait mentir, mais du moins énormément. Pas n'importe quel sourire. Un sourire licencieusement empli de malice, pouvant laisser échapper un rire claironnant à lui seul le dédain. Celui-ci surmonte des pommettes légèrement rosées, très rarement rougissantes, à la lisière d'un nez fin, plutôt quelconque. Viennent ensuite ses yeux. Vous savez déjà tout de leur éclat exceptionnel. Mais avez vous constaté de la façon dont ils sont égayés? Du même acabit que ce sourire sournois, ils rient d'eux-mêmes, bien qu'étant menacés par des mèches roses.

Impossible que vous n'ayez pas remarqué. Voilà quelque chose d'absolument pas naturel chez notre demoiselle, et la seule. Des cheveux soyeux, mais des cheveux roses, issus d'une bien longue histoire. Sa couleur naturelle? Essayez de deviner pour voir? Qu'importe maintenant. Cela peut sembler bizarre, limite saugrenu, que quelqu'un abandonne sa couleur d'origine pour un rose aussi bien prononcé, le rose volé à son homologue, la poupée Barbie, ce qui lui vaut parfois également ce surnom grotesque. C'est ce qui marque entre autre son excentricité. Elle a une très longue chevelure lisse, flottant jusqu'à ses hanches, voire par moment un peu plus. Pas trop non plus, elle ne veut pas se la jouer princesse Raiponce. Pas très pratique. Quoi que? Ca doit être quand même particulièrement fun de pouvoir faire quelqu'un prisonnier par le simple biais d'une ravissante crinière. Et là où ça a son avantage d'être une fille, c'est qu'on peut faire tout ce que l'on veut avec ses cheveux. Tantôt raides, tantôt ondulés, tantôt sauvages, tantôt disciplinés. Jamais la même coiffure. C'est selon le temps aussi, rien ne sert à préciser que miss météo ne joue pas toujours en notre faveur. Haru prête un très grand soin à sa chevelure chimérique et lui consacre beaucoup de temps. Pour autant, elle la laisse souvent libre, préférence. Et secret. Lorsqu'elle les attache, elle le fait à l'aide d'un petit ruban fantasy, plutôt discret, aux mêmes nuances que sa splendide chevelure. Et c'est le moment de faire sonner l'alerte. Attention messieurs, mesdames et braves gens, demoiselle déteste être et surtout se faire décoiffer, et elle est intransigeante la dessus.

Si on peut aussi s'attarder sur une partie de son anatomie, ce sont ses mains. Des mains fines, agiles, douces. Elles sont toutes aussi importantes et leur communication a une place avérée. Haru s'exprime énormément à l'aide de gestuelle, de ses mains, et de son corps dans son entièreté à vrai dire, mais surtout de ses mains. Et c'est au bout de ses doigts que l'on peut noter qu'elle est limite perfectionniste, pour certaines choses du moins. De longs ongles brillants, taillés en amande, vernis très scrupuleusement, souvent de rose fushia, couleur préférée de la belle. Etonnant?

Côté makeup, c'est un peu plus rapide. Rien qu'un peu. Car nullement besoin de préciser que, malgré son charme naturel indéniable, la miss passe énormément de temps devant le miroir afin de peaufiner son apparence. "Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle." Chut. Sans intérêt ça. Pour autant, il est inutile d'en venir à se tartiner d'une couche de peinture. Un léger coup de crayon, un fin trait d'eye-liner noir pour souligner et redessiner ses yeux de biche, du mascara, une petite touche de gloss sur les lèvres et le tour est joué. Rien de tel pour la rendre encore plus séduisante qu'elle ne l'est déjà.

Des vêtements? Ca oui! Et puis quoi encore? Tout le monde ne mérite pas de découvrir ses jolies formes qu'en parcourant sa peau nue. Ce privilège n'est pas accordé à n'importe qui. Même si cela étant dit, ce n'est pas ses habits qui vont les dissimuler pleinement, bien au contraire.  Déjà, de la dentelle, de la dentelle, beaucoup de dentelle. Tous ses sous-vêtements sont en dentelle. Pour le reste, elle laisse part à une plus grande diversité, dans la mesure où cela répond à une seule règle, et ce quelle que soit la saison: court et moulant. C'est du sang chaud qui bouillonne dans ses veines, d'où qu'on lui a longtemps associé le terme de "chaudasse". Elle a tout pour paraître être une allumeuse de première classe, et elle ne s'en lasse pas à vrai dire. C'est simplement son style. Des shorts, des jupes, des décolletés, pas de col roulés. Toutes les couleurs sont envisageables, mais règle numéro deux: toujours y associer du rose, toujours. C'est sa couleur après tout, et Haru sans du rose, ce n'est pas Haru. C'est sa marque. A ses pieds, des talons à toutes les sauces. Elle possède une large panoplie de paires qui se ressemblent pourtant presque toutes. On peut assimiler son armoire à la caverne d'Ali Baba. Voilà donc où elle perd tout autant un temps fou, choisir comment s'habiller. Mais mêmes les tissus ont leur propre influence, donc au fond, n'est-ce pas du temps de gagné? Elle est d'abord reconnue pour ça. Sa façon provocante de se vêtir, son style démarqué volé à une poupée Barbie. Oh encore elle? Soit disant dans le seul but d'aguicher n'importe quel type qui croiserait son chemin. Ce qui n'est pas totalement faux. Voilà comment on connait et reconnait Miss Pinky, cette miss au charme unique et ravageur.


Passé, présent, futur - Histoire


On pourrait résumer sa vie à : Elle a eu une enfance heureuse. Banale. Point. Non? 'Fait chier...

Comme il fut déjà si bien dit, l'histoire de mademoiselle Sayuri n'a rien d'exceptionnel. Sacré comble pour une personne exceptionnelle diriez vous. Mais comme on s'en tape. C'est dire. Ce n'est pas comme si vous y connaitrez grand chose dans tous les cas. Il n'y a rien de plus ennuyeux que de devoir ressasser le passé. Surtout un passé monté de toutes pièces de banalités. Même si pas que.

Elle est née, cela fait maintenant dix-huit années, de deux parents japonais, dans une petite ville paisible d'Hokkaido durant un jour ensoleillé de printemps. Une nouvelle petite fleur à chérir. Haru. Une des lubies de sa mère sans doute. Un prénom déguisé avec lequel ses parents espéraient lui transmettre les plus belles et les plus pures valeurs qu'il soit, dignes de parfaits utopistes aveuglés. Paix et harmonie. Ils n'y manquèrent pas. La petite s'épanouit avec sagesse et cordialité.

« Bienvenue dans ce monde parfait. »

Pas si parfait que ça. Petite brunette timide et renfermée, elle était la cible de moqueries en tout genre, faisant d'elle la risée de l'école. Coupe au carré, sourire métallique à cause du port d'un appareil dentaire anticipé, longue robe à petites fleurs, il ne lui manquait plus que les petites lunettes rondes et elle représentait le parfait cliché de l'intello de la classe. Seul bémol, elle n'était pas particulièrement brillante. En définitif, c'était une petite fille qui n'avait strictement rien pour elle. On la rejetait sans nul raison valable. On la critiquait excessivement, notamment pour ses yeux. Pourtant, elle était une enfant comme les autres, une petite fille normale en bonne santé, mais victime d'une exclusion inexpliquée. Toutefois, à l'avoir bercée d'illusions depuis sa naissance, elle persistait de croire en un monde meilleur. Tout en sombrant progressivement dans sa solitude. Elle était considérée comme une fille étrange et repliée, perdue en elle même, toujours en retrait, qui cachait ses émotions derrière une carapace. Plus le temps passait lorsqu'elle se rendait à l'école, plus elle devenait nerveuse. Chaque jour était un nouveau combat, contrainte de devoir lutter sous le regard de ces visages familiers. Pourtant, personne ne la connaissait vraiment. Personne ne cherchait à la connaître. Mais elle n'avait nul part d'autre où se réfugier. Elle se demandait quand arriverait le jour où on la tirerait de cette coquille.

Les années suivantes se succédaient avec une certaine monotonie. Ses relations à l'école n'évoluaient guère. C'était devenu une habitude de rester distante, seule avec elle-même dans ce cocon qu'elle s'était forgée. Elle n'avait pas vraiment d'amis et restait plongée dans son univers de littérature et de musique . Elle n'en était pas triste. C'était comme si c'était normal, comme si elle ne voulait forcer le destin et se laissait couler, que ce qui devait lui arriver lui arrivera, tout en n'ayant abandonné l'idée qu'un jour, son monde changera.

Mais les autres enfants de son âge n'étaient pas de cet avis là.

Un jour, durant sa treizième année, arriva un nouvel élève. Un étranger. Un français. Haru avait toujours eu un attrait particulier pour la France, entre autre par l'image qu'on reflétait de celle-ci, de Paris. Il s'appelait Clément. Un peu maladroit, mais très gentil. Il lui ressemblait quelque part. Et surtout, il osait lui parler, à elle, malgré tout ces sarcasmes à son propos qui courraient les couloirs et la cours. Mais il en semblait indifférent, se fichait de se faire lâchement rejeter comme elle. Oui, il était bien différent. Clément était le premier et le seul dans sa classe avec qui elle pouvait converser en toute liberté. Elle n'avait jamais connu ça auparavant. Cette possibilité de pouvoir tant partager. Elle ne l'aurait pas cru, mais il était tout aussi prolixe qu'elle. Il était quelqu'un de plutôt calme, posé, voire même raffiné dans sa manière d'être. Elle l'appréciait beaucoup. Elle n'était plus seule. Du temps, ils en passaient énormément ensemble. Tout semblait trop beau. Bien trop pour que cela puisse perdurer.

Ce qui devait arriver un jour arriva. Maudit destin.

Réservée et placide, elle était toujours restée impassible face aux malveillantes remarques qu'on lui balançait gratuitement. Elle avait toujours eu la vaillance de se montrer inflexible devant autrui. Jamais elle n'avait présenté ses ressentiments à l'attention de qui que ce soit. Toutefois, elle n'en était pas moins troublée pour qu'on lui reproche des choses sorties de nul part. Ces critiques qui s'amassaient étaient comme du venin qui déferlaient de plus en plus dans ses veines jusqu'à la gangrène. Mais elle luttait jusqu'au bout, n'avait de cesse de vouloir refléter ces valeurs que ses géniteurs lui avaient si bien apprises. Mais arriva ce jour. Quatre garçons l'avaient coincée dans le fond de la cours, si possible à l'abri des regards indiscrets. Grâce à la faille de la surveillance, ils en avaient pleinement profité pour s'en prendre à elle, chacun une paire de ciseaux en main. Non pas leur union faisant la force mais faisant plutôt preuve d'une lâcheté inégalable. Concrètement, que pouvait faire la jeune fille face à quatre garçons? Rien. Elle en tremblait de peur. Mais pourquoi lui? Pourquoi Clément? Ce ne fut pas le pire, loin de là. Comme s'il regrettait déjà de faire parti de cette scène. Mais au final, ce fut le plus ignoble. Il faut dire que les trois autres n'étaient déjà pas très tendres. Ils la poussaient, s'en faisaient même des passes comme s'il s'agissait d'une vulgaire balle, jusqu'à ce qu'on ne puisse plus comprendre. Un bruit résonna. Au moment de retomber sur l'un d'entre eux, la fragile main d'Haru avait littéralement fouetté en toute beauté la joue de celui qui se présentait devant elle, elle qui, jusque dès lors, était incapable de faire du mal à qui que ce soit. Elle ne s'en arrêta pas là. Elle se rebiffa comme jamais, en se dévoilant totalement désinvolte à travers des mots vulgairement crus, se débattant avec vigueur, essayant de sortir crocs, griffes, poings, réagissant comme elle ne l'avait jamais fait. Malgré tout, l'union faisait leur écoeurante force. Elle restait quasiment impuissante face à eux. Tombée au sol à genoux, l'un deux la tira violemment par sa longue queue de cheval, et exigea de Clément qu'il "finisse le travail". Et voilà que ses précieux cheveux tombèrent sur le sol. Il n'y a pas les mots pour exprimer la colère de ce jour. De se faire autant humilier de la sorte. Cela resta gravé. Les enseignants l'avaient retrouvée à terre, des mèches de longueur totalement inégale, en train de larmoyer et de crier toute la haine qu'elle avait. Le mal était déjà fait. Suite à l'échec de pouvoir nouer un quelconque dialogue, les enseignants avaient contacté ses parents afin de la reconduire à la maison, puis aussitôt chez le coiffeur pour arranger rapidement ce désastre. Maudite coupe au carré. Elle haïssait plus que tout cette coupe, cette coupe dont on se moquait quand elle était plus jeune. Mais dorénavant, elle comprenait. La vie, c'est de la merde.

Malgré ce dernier événement particulièrement renversant, elle ne changea pas d'établissement. Evidemment elle revit tous ces visages, aussi tous sales qu'ils étaient, dont celui de Clément. Comment ça son regard lui disait désolé? Il se foutait de sa gueule en plus? Tout devenait plus clair. Afin de se faire accepter, il était prêt à devenir tout ce qu'il détestait, jusqu'à se faire entrainer dans les pires histoires de merde qui puissent exister. Sale faible. La haine qu'elle lui vouait était sans égale. Il aurait du être là pour l'aider, non pas pour l'achever. Et croyez bien qu'il n'y avait pas plus nouvelle rancunière qu'elle. Oui elle allait se venger. Et grand bien lui fit! Mais avant même qu'elle puisse s'en prendre aux autres connards de son espèce, elle fut interceptée et se retrouva les fesses vissées au siège dans le bureau du proviseur. Exclue. Et première rouste de la part de son père. Ses parents étaient totalement désemparés, ils ne comprenaient pas ce qui se passait chez leur unique fille adorée. Par la suite, elle fut transférée dans un pensionnat à Matsumaya du nom de Rayen, histoire de lui redonner de la discipline. Ils avaient pas choisi la porte d'à côté, à croire qu'ils voulaient se débarrasser d'elle. Elle s'en fichait, voire même ça l'arrangeait. Après tout, elle n'aurait plus à croiser cette peuplade d'imbéciles à longueur de journée. Là où elle allait, personne ne la connaissait. Et puis, à l'autre bout du Japon dans un pensionnat. Ils espéraient vraiment qu'elle redeviendrait la petite élève modèle en allant vivre loin d'eux là bas? C'était synonyme de renouveau, grand renouveau. Et ce renouveau, elle allait le faire bien à sa manière. Ca allait changer.

Déjà, bien que petite fleur en retard, il faut bien avouer que notre belle mère nature ne l'avait pas pour autant répudiée. Première revanche? En quelque sorte. Et ce n'était que le début. Sa personnalité changea, son look changea. Bref. Plus rien à voir avec la petite Haru que l'on connaissait autrefois. Tout ce cauchemar était enfin fini! Comment avait-elle pu autant fermer les yeux jusque là? Lorsqu'on prend la vie autrement, c'est dingue comme tout parait plus facile. Elle attirait, elle convoitait... Le succès s'offrait enfin à elle. Surtout auprès de la gente masculine. Ce qui se reflétait évidemment dans ses résultats scolaires qui étaient en légère baisse. Ses parents avaient beau rouspéter, elle s'en moquait absolument. De une, elle se trouvait à quelque chose près à mille kilomètres de sa ville natale, de deux... Elle s'en fichait. Elle vivait comme elle l'entendait, et au diable les valeurs mensongères. Plus rien d'autre ne comptait que ses envies premières. Et ce n'était pas cette nouvelle ville qui manquait de distractions, loin de là. Par dessus tout, elle avait envie de faire connaitre son nom, partout où elle passait, si ce n'était plus. Rapidement gradée capitaine des cheerleaders, plus personne ignorait son nom au pensionnat à l'époque, et sa popularité avait également rapidement gagné le coeur de la ville. Sa vie avait enfin un sens, et pour rien au monde elle l'aurait changé. Tout semblait enfin lui réussir.

Or, à peine fut elle arrivée en troisième année qu'un terrible accident se produisit, causant la fermeture indéterminée voire définitive de Rayen. Quelle plaie. Elle fut renvoyée chez elle, rendant à néant la popularité qu'elle s'était construite à Matsumaya, et laissant ses études inachevées. Mais là n'était plus son envie de reprendre. Elle préférait s'amuser, faire clinguer des verres plutôt que de feuilleter des livres scolaires. Mais avant tout, elle pensait tout de même à son avenir. Ce qu'elle voulait être, c'était devenir une modèle, ce qui malgré ses atouts incontestables n'était pas donné. Elle consacra son été à essayer de se faire connaître autrement, mais aussi à travailler en tant que barmaid. Jusqu'à ce que ses parents remettent leurs nez dans ses affaires. Quelques mois plus tard, ils apprirent que le pensionnat Rayen s'était reconstruit dans une autre ville, à Kōchi. Ce ne fut qu'une fois qu'elle eu dix-huit qu'elle fut renvoyée là bas afin de reprendre ses études, et refaire sa réputation qu'elle avait pris soin de tisser quelques années plus tôt. Elle même avait conscience que ça n'allait pas être si simple de devoir tout recommencer.




On baisse les masques ?


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Florian Takiya
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Florian Takiya
MessageRe: Haru Sayuri- posté le Lun 14 Juil - 15:28

Re-Bienvenue ici et amuse toi bien ! :3
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Adelaid Altmann
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MessageRe: Haru Sayuri- posté le Lun 14 Juil - 15:31

Une autre fashion o/
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MessageRe: Haru Sayuri- posté le Lun 14 Juil - 15:47

Et oui, me revoilà! Merci :3
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Akiba Kagome
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MessageRe: Haru Sayuri- posté le Lun 14 Juil - 17:06

Ma petit vachette au gros ... doigts (a)

Je n'ai rien à dire donc je te valide
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MessageRe: Haru Sayuri- posté le Mar 15 Juil - 15:53

Bon retour ! <3
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MessageRe: Haru Sayuri- posté le Mar 15 Juil - 17:09

Thank you vous deux. ♥
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MessageRe: Haru Sayuri- posté le

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Haru Sayuri

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