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Un magasin peut-être plus passionant ? » Ft. Mary-Lou Sue

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Shun "Katsu" Matsumoto
Masculin Messages : 61
Date de naissance : 03/07/1998
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Âge : 25
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Côté coeur : Nobody
Personnage en trois mots : Drag Queen Déjanté

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Dortoir & numéro de chambre: Dortoir A - Chambre n°1 -
Colocataires: Saddler/Nagashi/Rainer
Shun
MessageUn magasin peut-être plus passionant ? » Ft. Mary-Lou Sue- posté le Mer 26 Mar - 11:08




1 - Accros this way ♪

(Rencontre avec Mary-Lou)

Ces premières journées de cours étaient géniales, sérieusement. J'étais tombé sur une racaille prêt à m'éclater la tronche, sur des colocataires pressés, qui n'avait pas eu le temps de me parler, dont un admirateur de sa propre personne, et sur un gamin plutôt collant. Cette vie allait une nouvelle fois être moisie.

De plus, j'avais vaguement entendu parlé de certaines rumeurs, par rapport à une catastrophe qui allait se préparer. Je n'avais jamais fait confiance à la météo, mais là, une vraie catastrophe avait touché Kochi. Je ne pensais définitivement pas que cela allait vraiment arriver. Un putain de séisme, quoi. Un séisme... J'avais étrangement horreur des catastrophes naturelles. Pourquoi ? Aucune idée. Sans doute parce que celle-ci avaient réduite ma famille de l'état de loutre ambulante, à carrément décédé. Et puis ces gens qui rigolaient de cette catastrophe, qui se disent chanceux ou non, qui pensaient pouvoir survivre à n'importe quelle catastrophe. Ils se prenaient pour des supermans, des gens hors du commun. J'en avais marre de ces idiots, qui se croyaient plus puissants que la nature. J'étais dégoûté. À les voir, à faire les malins, je n'avais envie que d'une seule chose : les voir mort, tués par la catastrophe. Ou avoir quelque chose de grave. Ceux qui souffrent, selon moi, étaient les seuls qui étaient dignes de compassion. Je préférais voir les gens souffrir ou fermer leurs gueules, plutôt que de l'ouvrir en se pensant chanceux d'avoir survécu à un drame n'atteignant qu'une partie du Japon. Je voulais les étriper.

Mes journées s'enchaînant, je n'en pouvais plus. Je voulais juste me détendre un peu plus, pour oublier tout ça, éviter les gens au maximum, être peinard dans ma chambre, mais non, il fallait que les autres dortoirs soient touchés. C'était une putain de blague ?! On allait encore se frapper d'autres colocataires ? Un colocataire anarchiste, et un autre avec un air de coincé. Mon Dieu, si seulement je pouvais dormir à la plage... Ce serait à voir pour plus tard. En attendant, je devais m'aérer, songer à trouver autre chose à faire.

Mais même en sortant du pensionnat, on pouvait très bien voir que la ville était touchée. Certains bâtiments étaient en piteux état, d'autres avaient étés inondés pour on ne sait quelle raison, l'eau de certains égouts étaient remontés jusque dans les rues. C'était perturbant de laisser mes bottes en daim dans de l'eau, ou du moins, sur de l'eau. Bon, à ce qu'il parait, le daim ne prenait pas la flotte, mais comme à la base c'était du cuir, je me posais néanmoins des questions. On verra à la fin de la journée, si je devrais changer de bottes. Et malgré toutes ces eaux, toutes cette flotte, il y avait quelques bâtiments en ruines... C'était pas des plus beaux à voir.

Comme presque tous les jours, je rodais dans les rues, à la différence que j'aimais bien me moquer des magasins qui n'étaient pas touchés par le séisme. Je n'osais pas rentrer dans le pensionnat, pas de peur de me faire jeter, mais de peur de croiser d'autres idiots inconscients abus de leurs propres personnes... Je restais ainsi dans la rue, marchant un peu on sait où, jusqu'à voir un magasin survivant sans doute bien : un magasin ésotérique qui vendait de la musique et des livres. Rien de bien flagrant, me direz-vous, mais ce magasin avait une particularité : il ne vendait pas que de la bouse compactée ! Il vendait aussi des trucs bien, sympa, des livres en tout genre, mais hélas, il était fermé. Pourquoi est-ce que je devais attendre qu'il ouvre ? J'allais vraiment me faire chier là pendant plusieurs minutes ? Ben oui.

Et naturellement, je n'avais pas pris ma guitare, je ne fumais pas, je n'avais pris à manger, et ce n'était pas avec 500 yens que j'allais me prendre des yakitoris. Enfin, je parle des yakitoris digne de ce nom... Remarque, qui sait. Je pouvais toujours aller voir le petit marchand ambulant du coin, si tant bien que sa cargaison à lui n'ait pas prit la flotte. Après tout, comment est-ce qu'un petit marchand pourrait perdre sa viande en brochette. Par chance, il était présent, dans une rue assez fréquentée, et non-loin un magasin qui allait ouvrir d'ici quelques minutes... Je pourrais passer le temps comme ça. Même si le vent me gênait.

Il ne faisait pas spécialement chaud, au contraire, ce vent frais ruinait presque toute ma journée. J'avais faim et je ne pouvais prendre que quelques yakitoris (car oui, finalement, je m'étais résolu à les prendre). Pour 350 yens, je pouvais remplir lentement mon ventre, et assis sur un banc, j'attendais que le temps passe. Mon pull à col roulé vert était troué à la manche et mon legging avait un trou au niveau du genou, et j'avais donc très très froid. Heureusement, mes New Rock compensait le reste. Des belles New Rock à talons avec des chaines et des clous, les plus belles qui soient. J'avais laissé mes cheveux détachés, pour une fois, et j'attendais le temps passait, avant de chantonner un air des Red Hot Chili Peppers...

« - It's the edge of the world and all of western civilization The sun may rise in the East At least it settles in the final location... ~ ♪ »

Et sous ce temps de merde, j’attendais, craquant ma petite barre en bois, que le temps passe, et que ces livres parviennent à moi. Ces livres et ces musiques...



.



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MessageRe: Un magasin peut-être plus passionant ? » Ft. Mary-Lou Sue- posté le Jeu 10 Avr - 20:07


« Un magasin peut-être plus passionnant »

Mary-Lou & Shun

Les accidents arrivent
mais repartent rarement.



« On raconte que mère nature, avant d’être maîtresse des forces naturelles, était tout simplement une mère. Elle avait sous son aile plusieurs enfants, pas tous les siens, dont elle prenait grand soin. Cependant, lorsque le maître de la discorde tomba éperdument en amour avec elle, il se fit briser le cœur par le refus de ses avances. Pour se venger, il changea en catastrophe tous les enfants de la mère. Tempête de neige, canicule, tremblement de terre et sécheresse devinrent ses plus proches enfants, alors que elle, pour châtiment, devint la maitresse de la mauvaise température : la pluie. Déployant parfois sa grande puissance sur les gens, elle maudit ainsi tous ceux qui ne peuvent la libérer de son sort… »

Quoiqu’il en soit, aussi débile que cela puisse être, ça expliquait plutôt bien pourquoi une telle calamité s’était écrasée sur notre ville. Des dizaines de maisons en ruines, des pleurs, des cris et des alertes venant de tous bords tous côtés. La panique générale s’était installée ce soir-là. Fort heureusement pour moi, ma maison se trouve à une centaine de mètres de l’endroit le plus frappé. Certes, il va sans dire que je suis tout de même fortement touchée par les conséquences que ces changements météorologiques ont emmenées. En effet, l’école a été fermée pendant plusieurs jours. Cependant, je redoute encore la crédibilité de ce roman mythologique…

Complètement ridicule, soufflais-je, en replaçant le livre dans l’étagère. J’étais rentrée tôt au travail ce matin. Une fente s’était ouverte dans les tuyaux d’égout sous le magasin et nous étions maintenant prises avec une inondation au deuxième degré. Pas assez impressionnante pour devoir s’armer de bottes de pluie, mais assez affligeante pour que nous ayons comme tâche de déplacer tous les livres de l’arrière boutique vers le comptoir avant. La boutique étant fermée, bien évidemment, nous avions amplement de place pour nous étaler. Ce pourquoi moi et Nora étions toutes les deux montées sur des échelles, à aller placer des livres sur des étagères plus hautes. Tous ceux qui avaient eu contact avec l’eau étaient finement grand ouvert sur le comptoir afin qu’ils sèchent. Nous avions eu vent de cette nouvelle hier soir, lorsque le patron nous avait appelées en folie. Rapidement, sans prendre le temps de réellement dormir, nous avons dût venir faire du ménage dans la boutique. Cinq-cent-vingt-trois livres à déplacer et à soigneusement ranger, sans compter ceux que nous faisons sécher avec le mince espoir qu’ils redeviennent utilisables. Quelle perte en cas contraire…

Je replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille. Ordinairement, mes cheveux retombent habillement sur mes épaules, mais pour le besoin de la cause j’ai dû me les attacher. La tâche était tellement énorme qu’il nous sera presque impossible de tout faire en une seule journée. Et si le patron n’était pas parti aussi. Monsieur avait des affaires urgentes à régler, mais il nous faisait assez confiance pour nous laisser nous débrouiller seule. Heureusement que Anna est venu ce matin. Elle était aux études à l’université et passait un bon nombre de son temps à étudier ou bien à faire les fermetures. Inutile de dire que nous étions, Nora et moi, surprise de la voir s’aventurer dans la montagne de livre pour nous donner un coup de main. Ça n’était tellement pas dans ses traits de caractère… ce qui explique aussi pourquoi, après une heure, lorsqu’elle dût partir pour cause « d’urgence » (elle aussi), nous n’étions pas étonnées.

C’était plutôt dans l’après-midi que la fatigue commença. Les yeux devenaient lourd et faire l’inventaire était devenue une tâche ardue puisque le patron ne nous avait pas encore informé de l’arrivé de nouveaux livres. Notre liste n’étant pas complète, nous devions absolument écrire tous les titres, s’assurer que les chiffres corresponde à la livraison et non à notre ancienne collection. Tout cela s’étira jusqu’à maintenant. Toutes les deux, assises sur des tabourets plus qu’inconfortables, nous comptons, étiquetons et remettons en ordre, pour la énième fois, les livres, romans, encyclopédies, dictionnaires, recueils ainsi que les ouvrages. C’est long, ennuyant et la tâche fait plus de tord que de bien puisque nous finissons par simplement perdre notre organisation au bout de quinze livres.

Finalement, je me levais, les yeux fatigués, et je dis, doucement, sans réellement me soucier de ce que Nora dira : « Je vais chercher des cafés. » Allant mettre mon léger manteau noir, je passais à côté d’elle, trop concentrer pour me regarder. Elle comptait les articles manquant. Ses cheveux noirs coupés courts couvraient une partie de son visage. Elle avait un visage angélique caché sous une tonne de maquillage. De plus, ses petites oreilles étaient couvertes d’énormes ‘’stretch ‘’ qui la rendait tellement plus imposante qu’elle ne l’était vraiment, du haut de son mètre cinquante. J’attachais mes bottes à talons avant de quitter la boutique, refermant derrière moi. La pancarte était toujours bien installée, affichant clairement que nous étions fermé. Alors pourquoi ce garçon regardait-il avidement la boutique? J’haussais les épaules et ajustais la courroie de mon sac à main sur mon épaule avant de détacher mes cheveux tout en traversant la rue. Rue excessivement dangereuse, en plus, si je puis dire ainsi. Les autos traversent sans prendre compte des limites de vitesse. Avec chance, aucun véhicule en vue, alors je m’avançais sur la route pavée et arrivait au trottoir de l’autre côté. Je replaçais mes cheveux tout en passant devant le jeune homme inconnu. Peut-être attendait-il que nous ouvrions… ha… ha… Franchement, nous allons sûrement ouvrir lorsque tout sera rangé et compté. Avant cela, notre boutique sera en quarantaine… Impact assez important sur nos revenu d’ailleurs.

L’argent se gagne
tout aussi vite qu’il se perd.
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Shun "Katsu" Matsumoto
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Shun
MessageRe: Un magasin peut-être plus passionant ? » Ft. Mary-Lou Sue- posté le Ven 11 Avr - 8:20




Que dire - que faire ?

Et puis merde...

Puis, à force d'attendre, je vis quelqu'un. Une dame, pas très différente des autres, mais elle avait deux trucs pour elle, qui changeait tout : elle avait une démarche magnifique, mais également, et surtout, elle sortait de ce magasin. Je pourrais lui demander, après tout, non ? Non, je ne pouvais pas. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas ? Aucune idée. Je me demandais encore pourquoi est-ce que je n'arrivais jamais à parler aux gens qui portaient un réel intérêt, à mes yeux. Et elle, à ce moment précis, elle en portait un énorme. Bon, outre le fait que mes testicules s'étaient encore enfuies au moment le plus important, j'hésitais à aller la voir. Après tout, elle ne me prendrait pas pour un détraqué, j'étais simplement un client normal, donc, le fait qu'elle me trouve bizarre n'avait pas lieu d'être, si on oublie le fait que j'allais probablement attendre un moment avant que celui-ci ouvre.

Alors, comment y entrer, dans la légalité, avec l'accord de cette dame ? Aucune idée. Enfin, si, avec le séisme, qui m'arrangea d'ailleurs bien, je pouvais simplement lui demander si je pouvais l'aider ? Mais bon, comme elle ne m'avait jamais vu ça aurait pu paraître bizarre. Pourquoi est-ce que je me cassais autant la tête.

[…]

Je ne sais pas combien de temps j'étais là, à réfléchir, à me demander pourquoi est-ce que j'attendais ? Après tout, je n'aurais pas réfléchi avec quelqu'un d'autre. Je n'aurais même sans doute pas été poli une seule seconde, ça non. Non, alors je me lançai, la dame passant devant moi, allant chercher de quoi déjeuner, probablement. Ou au moins prendre une café ? Je n'avais plus aucune idée de quelle heure il était, alors que sans doute cinq petites minutes venaient de passer. Et je n'étais toujours pas prêt à aller lui parler. - Roh et puis merde, autant y aller. - me disais-je. Je finis par lever mon postérieur de ce banc à moitié mouillé, avant de me rendre compte que la dame était passée devant moi. Que dire ou que faire, plutôt ? Bon, j'y suis finalement allé au talent.

« - Excusez-moi, madame. J'aimerais savoir... Euh, quand est-ce que votre.. Magasin ouvre ? Ou même si vous aviez besoin d'aide si vous avez des soucis... »

Quel idiot, je faisais, la première phrase aurait largement suffit. Pourquoi fallait-il que j'en rajoute ? Et puis elle allait me prendre pour un idiot. - Non, il ne faut pas que je me réfère à ça. - me disais-je encore... Je ne savais plus du tout quoi penser. En revanche, je savais que l'opportunité de trouver des vinyles en ville était peu probable, alors je me lançais une nouvelle fois

« - Enfin, est-ce que votre magasin fait également disquaire ? Non, parce que je cherche des vinyles depuis environ … enfin, depuis que je suis arrivé et je n'en trouve aucun en ville. »

Au moins, si je travaille à Kochi, je saurais quoi faire comme boulot : vendeur dans un magasin de musique. De musique métal. C'est ce qu'il manque dans cette ville. Il manque aussi des métalleux, des gothiques, même des putains d'émos, bref. Il manque des rockeurs. Et c'est les rockeurs qui font la vie. Enfin, il y avait au moins des bikers dans une rue un peu plus éloignée, donc peut-être que ça passerait au moins avec eux. J'aurais au moins des acheteurs potentiels...

Pourquoi je pensais à ça, déjà ? Ah oui, parce que je voulais juste savoir si la madame vendait des vinyles. Et vu l'intérieur du magasin je le pensais. Il me fallait juste une réponse. Mais vraiment, juste une...



PS - Excuse-moi pour ce manque cruel d'inspiration. x)



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MessageRe: Un magasin peut-être plus passionant ? » Ft. Mary-Lou Sue- posté le Lun 15 Sep - 20:15


« Un magasin peut-être plus passionnant »

Mary-Lou & Shun


Ils partent et ils reviennent
les idiots.


Il n’a pas fallu grand-chose. À vrai dire, dans toute l’histoire de l’humanité, chaque chose c’est faites avec le moindre petit effort. Pour conquérir, il ne faut qu’une armée. Pour vivre longtemps, il ne faut que le vouloir. Pour aimer, il ne faut que détester au départ. Il en va de même pour mon histoire. Il ne m’a fallu que quelques pas pour me retrouver, une fois de plus, dans une situation dans laquelle je ne désire pas me retrouver. Il faudrait une catastrophe à l’échelle mondiale pour que tout le monde reste chez eux et me permettre de me promener sans avoir à entrer dans une conversation. Le jeune homme ne prévoyait probablement pas m’incommoder, mais avec tout le chaos de ce matin, j’avais peu la tête à entrer dans une discussion. « - Excusez-moi, madame. J'aimerais savoir... Euh, quand est-ce que votre.. Magasin ouvre ? » Question qui n’avait aucune pertinence. Il n’avait qu’à utiliser ses yeux pour aller lire la pancarte au lieu de rester assit dans son coin à gratter son instrument de bois. « Ou même si vous aviez besoin d'aide si vous avez des soucis... » Un seul regard par la vitrine et il aurait tout de suite su. Franchement, les gens manquent de perspicacité et je crains que dans un futur rapproché, les seules choses qui pourront nous tenir alerte seront les guitares sèches et les ukulélés. Si le monde savait être débrouillard, un plus grand nombre de gens vivraient en paix.

Je ne répondis pas directement, me contentant d’un vague : « Nous sommes fermés et non » avant de tourner le dos au jeune homme et m’en aller vers mon bus premier, un doux breuvage chaud pour cette froide journée. Toutefois, je m’arrêtais dans ma démarche lorsqu’une autre question franchie les lèvres du jeune homme. Sans vraiment savoir son âge, je pouvais allégrement dire qu’il n’avait pas vingt ans. « - Enfin, est-ce que votre magasin fait également disquaire ? » Je donne le bénéfice du doute au garçon. Peut-être est-il aveugle. Je n’ose m’aventurer dans des suppositions trompeuses, mais s’avait-il que les disques étaient affichés dans la vitrine. Les vinyles, les disques compacts et même les cassettes décoraient le présentoir. Jetant un coup d’œil pour vérifier mes dires, je réalisais avec grande amertume qu’en effet, il était impossible de savoir si nous en vendions ou non puisque l’étalage au complet avait été rangé pour des mesures de nettoyage suite au désastre. Prise au dépourvue, j’attendis la fin de sa réplique pour répondre. « Non, parce que je cherche des vinyles depuis environ … enfin, depuis que je suis arrivé et je n'en trouve aucun en ville. » Un amateur de musique, uh? Pas étonnant. Il doit se retenir de transporter son propre petit orchestre avec lui, puisque ce serait encore plus évident. Avec sa guitare sur le dos et ses grands vêtements de rockeur, il doit très certainement être fan de ces groupes grunge un peu dégondés qui jouent dans les bas fond des endroits miteux. Je doute que nous aillons une collection qui lui convienne, mais je répondis au mieux de mes connaissances : « Si, nous vendons des vinyles. Tout dépend du style que tu cherches »[b] je m’arrêtais, replaçant mon sac sur mon épaule pour évaluer la situation. Si je continue de m’éterniser à parler à ce gamin, je vais finir par laisser Nora faire tout le boulot seule. [b]« Tu ne pourras malheureusement pas venir les chercher bientôt. Nous sommes en nettoyage, à cause de la tempête. » Détachant mes cheveux, je conclus cette conversation avec un simple hochement de tête, espérant qu’il comprendra qu’il n’est pas nécessaire qu’il reste ici à baver sur la vitrine toute la journée.

Sans rien ajouter, je tournais les talons. C’était rude, je sais, mais jamais rien ne m’a indiqué qu’il me fallait rester avec lui. Si dans le cas échéant il me suivait, je n’aurais qu’à l’endurer. J’allais acheter des cafés, il n’y avait donc qui rien qui l’empêchait de le faire. De toute manière, sans vraiment l’avouer, je me disais qu’un peu d’aide dans la magasin pourrait être fort utile…
.
L’orgueil mène le monde,
et bloque l’esprit.

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