Carte d'identité Année scolaire: 2ème année. Dortoir & numéro de chambre: B - 08 Colocataires: Akiba ; Nelly-Pi ; Anya
Laisse toi faire, simplement. - posté le Mer 13 Aoû - 13:37
La sonnerie retentit, le cours de la matinée est terminé. C’est fier comme un paon qu’une jeune tête blonde vêtu, enfin, de son uniforme sort de la salle de classe. Entre ses bras, pressé contre sa poitrine, comme un objet précieux auquel il faut faire attention : Son déjeuner. Elle n’avait pas envie de manger à la cafétéria, regrettant le bruit permanant de ce lieu pour une pause méridienne qui se veut, initialement, reposante. Alors la veille, elle avait entreprit, vaillamment de se préparer son repas, pour le déguster à la fin de matinée, dehors. Elle avait fait quelques repérages et son choix s’est posé sur les jardins de Rayen. Calmes, verts, à l’extérieur, tout pour profiter des deux heures que lui incombent sa pause.
Un couloir, deux couloirs, un escalier. Une porte, des élèves et enfin, du soleil. C’est avec un pas rapide qu’elle se dirige derrière l’établissement, là où la verdure l’attends, lui tends les bras de leurs branches, que les rayons de soleil vont caresser sa joue et ses jambes nues. Enfin arrivée, ni une ni deux, elle trouve un arbre assez imposant. Le plus large, même et s’y installe à son pied, entre deux grandes racines qui poussent, comme pour accueillir son postérieur. Ce qu’elle fait d’ailleurs, il ne faudrait pas se faire prier. Assise confortablement, elle pose son sac devant elle, puis dessus, son déjeuner. Adelaid ne l’ouvre pas tout de suite, elle a deux heures devant elle, autant prendre son temps, d’autant plus que rien n’est chaud dans ces mets.
La jeune tête blonde, les cheveux lâchés, pour une fois, sort sa bouteille d’eau, l’ouvre et avale une grande gorgée, la soif la tentant depuis la fin du cours. Laissant le calme reprendre le dessus sur les battements excités de son cœur, elle regarde les vas et viens des oiseaux, des nuages, dans le ciel, le menton levé, la bouteille dans une main, le bouchon dans l’autre. Quelques minutes plus tard, alors que le vent emporte ses cheveux doucement, elle remet le nez dans sa bouteille et y voit une fourmi en train de se noyer. L’objectif premier étant de la sortir de là pour pouvoir boire, le second, lui sauver la vie. Difficilement, elle essaye, en mettant un doigt dedans, en renversant un peu d’eau dans le bouchon, de l’extirper de sa boisson.
« Allez, laisse toi faire, ça va aller tout seul... T’en fais pas. » dit-elle en japonais, comme si cette fourmis nipponne allait comprendre.
Invité Invité
Re: Laisse toi faire, simplement. - posté le Mer 13 Aoû - 14:09
Charles Sky Aeria feat Adelaid.
• Laisse toi faire, simplement.
• Ce matin, c’était basket. C’était car, j’ai beau y être, c’est fini dans dix minutes. Comme toutes les fins de cours, chacun faisait ce qu’il voulait, notamment des un contre un. Le gymnase était très grand, c’était une pièce en longueur, avec deux paniers de chaque côté de la pièce. C’était tout ce qui intéressait. Je me mis en position de un contre un avec un mec qui, a vrai dire, me les brisais, je voulais le remettre en place. Je commençais a dribbler avec le ballon pour avancer rapidement et violemment mon pied droit devant moi, déstabilisant l’ennemi. Je profitais de cette seconde d'inattention pour effectuer un rivers ( tourner pour passer le défenseur ) et aller au Dunk. Je m’éloignais alors, victorieux. Dit, c’est vrai que le gros cul de ta mère allait partout ? En tous cas ton père devait bien s’éclater sur cette sal*pe C’est ces injures qui me pourriront la journée, mais bon.
• Je ne pouvais pas laisser quelqu’un dire ça de ma mère, alors je m’approchais du type et le frappais. C’est en quelques minutes que je me retrouvais chez le directeur. J’avais cinq minutes pour me barrer de là, je décidais alors de lui détailler mon cours, comme si je lui racontais l’histoire, mais non, je gagnais du temps. Au final, je n’eu pas besoin de me fatiguer, comme d’habitude, il n’était pas là. Je me changeais chez le directeur, pris mon goûter dans les mains, et sortit. Je me dirigeais vers les ajrdins, plus précisément mon arbre, c’était le plus imposant et le plus large.
•Je vit alors, sur mon arbre, une femme qui mettait son doigt dans sa bouteille d’eau - je ne dirais pas ce a quoi ça me fait penser - afin d’attraper quelque chose peut-être. Je la contournais et grimpa sur l’arbre en quelques foulées pour venir se percher sur sa branche a moi. J’ouvrais mon sachet de goûter, quand ma pomme tomba par terre, qui frappa la boutelle d’eau de la femme.
Dernière édition par Charles S. Aeria le Jeu 14 Aoû - 22:11, édité 1 fois
Adelaid Altmann Aucun Club
Messages : 267 Date d'inscription : 01/07/2014
Carte d'identité Année scolaire: 2ème année. Dortoir & numéro de chambre: B - 08 Colocataires: Akiba ; Nelly-Pi ; Anya
Re: Laisse toi faire, simplement. - posté le Mer 13 Aoû - 14:31
Inconsciente de ce qui se passait autour, Adelaid se concentrait sur la fourmis et ne cessait de lui répéter que tout allait bien se passer, qu’elle n’avait rien à craindre, que si elle ne voulait pas se faire manger, il fallait qu’elle sorte de cet endroit plus qu’humide si elle ne voulait pas s’étouffer dans son eau. Dans un dialogue ou la voit de l’insecte n’était que dans la tête blonde sous cet arbre, il lui fallut du temps pour que l’animal s’accroche à l’index trempé de notre amie. Un sourire et un cri victorieux se mua en couinement de surprise et en grimace incomprise alors qu’un objet tomba du ciel qu’elle ne fixait plus.
La première sensation, c’est l’eau. Sur la jupe de son uniforme et qui coulait sur ses jambes ; Sa bouteille d’eau, vide, alors qu’elle avait fait tant d’effort pour la préserver de mère nature et de ses attaques vicieuses. Ses yeux gris se lèvent aux cieux après avoir pris d’une main humide, la pomme croquée. Voilà donc la coupable. Se relevant, Adelaid voit un jeune homme, lui aussi en uniforme, donc un élève, sur une branche, confortablement installée. Elle n’avait pas entendu ses mots d’excuse, trop occupée à se rendre compte de ce qui lui arriver. Assez mécontente, elle lui tend sa pomme, trop petite pour qu’il puisse l’atteindre sans descendre.
« Hey Darwin ! Ma bouteille d’eau ! J’y étais presque ! Elle était sur mon doigt, elle allait sortiiiiiir ! »
Et oui, Adelaid avait pris à cœur le sauvetage de cette fourmis, la purification de son eau, d’autant plus qu’elle avait vraiment soif, et l’engeuler comme ça la déshydratait d’avantage. Dans l’emportement, son japonais était presque parfait. Ce dont elle ne se rendait pas compte. Les mains sur les hanches, elle sent l’eau goutter sur ses chevilles, sa jupe se faisant plus lourde avec le poids du liquide.
« Et j’vais devoir me mettre au soleil pour sécher avant l’heure de l’après-midi… » Souffle-t-elle pour elle-même.
Avant même qu’il n’esquisse un geste, elle le fusille du regard avant de se rassoir, face au tronc, les épaules affaisser, comme si son énergie s’était évanouie. Les yeux baissés, elle regarde sa bouteille dont il ne reste qu’un fond qu’elle avale sans sommation. Une moue au visage, regarde son repas. La boite a été éclaboussée, mais, fort heureusement pour lui, elle allait très bien.